Côte d’Ivoire is back. Cette fois-ci, c’est un retour gagnant de la locomotive de l’UEMOA sur l’échiquier international. Hier, le Président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a participé au dernier jour du sommet du G8 à Deauville, ouvert la veille. Cette journée bien que dominée par les bouleversements sociopolitiques dans le monde arabe, a accordé une importance à l’Afrique noire, était également au rendez-vous. Parmi ces invités exceptionnels, figurait en bonne place la Côte d’Ivoire qui sort d’une tentative de hold-up électoral. C’est le président de la République française, Nicolas Sarkozy en personne qui a accueilli au centre international de Deauville, le n°1 Ivoirien. Avec lui, les présidents Abdoulaye Wade (Sénégal), Mahamadou Issouffou (Niger) et Alpha Condé (Guinée Conakry) et des chefs d’organisations internationales. Au cœur de ce rendez-vous, la paix et la sécurité sur le continent. A tour de rôle, les différents chefs d’Etat ont exposé leur vision.
« La grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel s’est achevée par la victoire de la démocratie. Aujourd’hui, notre pays voit enfin renaître l’espoir. Cette invitation du Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, à participer à la session élargie du sommet du G8, prend donc un sens tout particulier, parce qu’elle confirme le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale », a relevé Alassane Ouattara. Puis il a expliqué sa volonté de réconcilier les Ivoiriens. Par ailleurs, il s’est empressé de souligner ceci :
« Le pardon n’est pas l’impunité. La paix ne pourra s’instaurer durablement en Côte d’Ivoire que si une justice impartiale et indépendante, s’applique à tous, afin d’éviter que les victimes ne veuillent se faire justice elles-mêmes. C’est pour cela que j’ai confié à la Justice Internationale le soin de faire la lumière sur tous les crimes commis et toutes les exactions durant la période postélectorale et de juger les auteurs et les commanditaires, quels qu’ils soient »
En ce qui concerne la construction de la nouvelle Armée, le soutien des grandes puissances a été sollicité. Selon le président de la République son programme de reconstruction s’articule autour de quatre axes :
La restauration des fondements de la République et la crédibilité de l’Etat, avec des institutions fortes et indépendantes, respectueuses des droits de l’homme ; la réhabilitation des infrastructures économiques et sociales, la lutte contre la pauvreté et la corruption et enfin la création d’emplois notamment pour les jeunes. Soit une enveloppe de 15 à 25 milliards d’euros.
Après les propos introductifs et les échanges, les chefs d’Etat se sont retrouvés pour partager un déjeuner. Image saisissante, Alassane Ouattara est invité par les présidents Nicolas Sarkozy et Barack Obama à s’asseoir au milieu d’eux.
Le président ivoirien ne se prive pas d’échanger son homologue américain. Il s’est agi sans doute de la coopération bilatérale et la contribution des USA au redémarrage de la Côte d’Ivoire.
Les invités du président français se sont retirés de la forteresse établie à Deauville. Ce dernier a par la suite animé une conférence de presse. Le moins qu’on puisse dire est que la Côte d’Ivoire signe son retour sur la scène internationale.
Coulibaly Brahima, Envoyé spécial
« La grave crise qu’a connue la Côte d’Ivoire au lendemain du scrutin présidentiel s’est achevée par la victoire de la démocratie. Aujourd’hui, notre pays voit enfin renaître l’espoir. Cette invitation du Président de la République française, Monsieur Nicolas Sarkozy, à participer à la session élargie du sommet du G8, prend donc un sens tout particulier, parce qu’elle confirme le retour de la Côte d’Ivoire sur la scène internationale », a relevé Alassane Ouattara. Puis il a expliqué sa volonté de réconcilier les Ivoiriens. Par ailleurs, il s’est empressé de souligner ceci :
« Le pardon n’est pas l’impunité. La paix ne pourra s’instaurer durablement en Côte d’Ivoire que si une justice impartiale et indépendante, s’applique à tous, afin d’éviter que les victimes ne veuillent se faire justice elles-mêmes. C’est pour cela que j’ai confié à la Justice Internationale le soin de faire la lumière sur tous les crimes commis et toutes les exactions durant la période postélectorale et de juger les auteurs et les commanditaires, quels qu’ils soient »
En ce qui concerne la construction de la nouvelle Armée, le soutien des grandes puissances a été sollicité. Selon le président de la République son programme de reconstruction s’articule autour de quatre axes :
La restauration des fondements de la République et la crédibilité de l’Etat, avec des institutions fortes et indépendantes, respectueuses des droits de l’homme ; la réhabilitation des infrastructures économiques et sociales, la lutte contre la pauvreté et la corruption et enfin la création d’emplois notamment pour les jeunes. Soit une enveloppe de 15 à 25 milliards d’euros.
Après les propos introductifs et les échanges, les chefs d’Etat se sont retrouvés pour partager un déjeuner. Image saisissante, Alassane Ouattara est invité par les présidents Nicolas Sarkozy et Barack Obama à s’asseoir au milieu d’eux.
Le président ivoirien ne se prive pas d’échanger son homologue américain. Il s’est agi sans doute de la coopération bilatérale et la contribution des USA au redémarrage de la Côte d’Ivoire.
Les invités du président français se sont retirés de la forteresse établie à Deauville. Ce dernier a par la suite animé une conférence de presse. Le moins qu’on puisse dire est que la Côte d’Ivoire signe son retour sur la scène internationale.
Coulibaly Brahima, Envoyé spécial