Des partisans de Laurent Gbagbo ne sont pas fair-play. Surtout ceux qui sont à l’extérieur et qui vivent cachés. Pour eux, le président de la République de Côte d’Ivoire, SEM Ala est un préfet, un gouverneur de la France. Ils estiment que la Côte d’Ivoire est devenue le 52ème département français depuis le 21 Mai. On peut se demander comment, après 50 ans d’indépendance dont dix ans de présidence Gbagbo, la Côte d’Ivoire est arrivée à ce recul. N’est-ce pas parce que l’ancien régime s’est comporté comme ces esclavagistes africains qui ont vendu leurs frères ? Si Alassane Ouattara est sous-préfet, préfet ou gouverneur de France, Laurent Gbagbo peut-il ne pas être un négrier des temps modernes ? Un indigène chef de tribu ? Le débat politique doit redevenir civilisé. Les partisans de Laurent Gbagbo ne perdent rien à respecter l’homme Ouattara, que Paul Yao Ndré avait crédité, même dans la perspective de la victoire de Laurent Gbagbo de près de 2 millions d’électeurs ivoiriens. Dans l’arrêt arbitraire du Conseil constitutionnel, Laurent Gbagbo n’avait même pas cent mille voix d’avance, après avoir fait annuler 500 mille voix. On ne peut exiger respect et considération pour Laurent Gbagbo, quand on ne manifeste aucune compassion pour les 5000 victimes de la crise, quand on utilise des qualificatifs qui feront mal à Laurent Gbagbo. Et ne vaut-il pas mieux être préfet ou gouverneur de France, que d’être préfet ou gouverneur de la Russie ou de la Chine. ? On a les héros et modèles qu’on mérite, et qu’on vaut ! N’est-ce pas ?
C. K
C. K