Religion / Célébration de 30 de sacerdoce : Eugène 1er interpelle le pouvoir en place

Le seigneur Eugène 1er a célébré ses 30 ans de sacerdoce, et son prix du meilleur d’homme de Dieu d’Afrique 2010, le samedi 28 mai 2011 au sein de son centre hospitalier charismatique à Koumassi. Au cours de cette célébration qui a réuni les autorités administratives et religieuses de la commune de Koumassi, le seigneur Eugène 1er n’a pas manqué d’interpeller les hommes de Dieu et les nouvelles autorités ivoiriennes quant à la gestion du pouvoir.

«J’ai dit qu’Alassane Ouattara a gagné l’élection présidentielle. Ce n’est pas mon ami. J’ai dit la vérité. La vérité des urnes. Aujourd’hui, je demande au nouveau pouvoir d’être droit. Je n’ai pas d’amis et je n’aime personne. Dès que je constaterai une faille dans la gestion du pouvoir, je dénoncerai, sans tenir compte de quelqu’un », a déclaré le meilleur homme de Dieu d’ Afrique. Qui souhaite que les Ivoiriens s’approprient la notion du devoir plutôt que celle du droit, car dit-il c’est la recherche du droit qui engendre la haine dans les cœurs des hommes, tandis que l’amour est source du devoir. Afin de ne pas commettre les erreurs du passé, le seigneur Eugène 1er a appelé ses pairs à ne pas courtiser les hommes politiques. « Nous sommes des pasteurs, des imams, des prêtres... nous n’avons pas le droit de courtiser les hommes politiques parce que ce sont des ‘’diables’’ qui font le mal », a-t-il interpellé. Avant de mettre en garde ceux qui s’aviseraient à tromper les hommes politiques. Le parrain de la cérémonie, l’iman Bakayoko de la grande mosquée de Koumassi, qui a mis un point d’honneur sur la réconciliation, a noté que cette réconciliation est concrète au sein du centre du Seigneur Eugène 1er. « Avant que nous ne parlions de réconciliation, elle existait au sein de ce centre. La preuve, il y a au sein de ce centre une diversité religieuse et ethnique ». Parlant de son filleul, l’Imam Bakayoko a rendu grâce à Dieu pour lui avoir donné cette capacité de guérir les âmes et les corps.

K.Ange