Genève / Abidjan – Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en coopération avec la Croix-Rouge de Côte d'Ivoire, entreprend aujourd'hui une série de distributions de nourriture, de semences et d’articles de première nécessité dans 35 villages à l'est de Bangolo, dans l'ouest du pays. Près de 20 000 personnes déplacées à la suite des combats, des violences et des pillages de ces derniers mois, ainsi que les membres de 2 800 familles d’accueil (quelque 17 000 personnes) bénéficieront de cette opération.
« Parmi les personnes auxquelles nous venons en aide, nombreuses sont celles qui ont perdu un proche ou se retrouvent fragilisées par ce qu'elles ont vécu », indique Grégoire Castella, responsable des opérations du CICR dans la région. « Les déplacés craignent toujours de rentrer chez eux ; certains disent aussi avoir tout perdu du fait des pillages ».
Les routes de la région de Bangolo, située dans l'ancienne « zone de confiance » entre le nord et le sud du pays, ne sont souvent guère praticables. « Cette région est un peu oubliée, car elle est difficile d'accès et la population locale fait preuve d'une certaine méfiance envers les organisations internationales, ajoute M. Castella. Pourtant les besoins humanitaires y sont importants ».
Au cours des deux prochaines semaines, plus de 220 tonnes de riz, 45 tonnes de haricots, 22 000 litres d'huile, 2 300 kg de sel, ainsi que 3 000 kits d'articles de première nécessité (bâches, nattes, savons, ustensiles de cuisine, seaux) vont être distribués. En plus de cette aide d’urgence et pour contribuer à la sécurité alimentaire des familles, la Croix-Rouge fournira également quelque 100 tonnes de semences de riz, 50 tonnes de semences de maïs et 6 000 houes. En février dernier, des familles déplacées dans 13 villages de cette région avaient déjà reçu une assistance similaire.
« Nous avons accueilli des proches, mais aussi beaucoup de personnes qui ne savaient simplement pas où aller, dont de nombreuses femmes avec leurs enfants », explique un notable de Péhai, un village situé à une dizaine de kilomètres de Bangolo. « Actuellement, nous n'avons plus grand-chose dans nos greniers, mais c'est difficile de refuser l'hospitalité, surtout aux femmes et aux enfants qui n'ont plus rien », ajoute le chef d'une famille ayant accueilli des déplacés à Guéhouo.
Dans plusieurs régions de l'ouest de la Côte d'Ivoire, notamment à proximité de la frontière avec le Libéria, le CICR et la Société nationale de la Croix-Rouge sont encore parmi les seules organisations humanitaires à pouvoir accéder aux victimes de façon continue et sans devoir recourir à des escortes militaires.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Steven Anderson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 20 11 ou +41 79 536 92 50
« Parmi les personnes auxquelles nous venons en aide, nombreuses sont celles qui ont perdu un proche ou se retrouvent fragilisées par ce qu'elles ont vécu », indique Grégoire Castella, responsable des opérations du CICR dans la région. « Les déplacés craignent toujours de rentrer chez eux ; certains disent aussi avoir tout perdu du fait des pillages ».
Les routes de la région de Bangolo, située dans l'ancienne « zone de confiance » entre le nord et le sud du pays, ne sont souvent guère praticables. « Cette région est un peu oubliée, car elle est difficile d'accès et la population locale fait preuve d'une certaine méfiance envers les organisations internationales, ajoute M. Castella. Pourtant les besoins humanitaires y sont importants ».
Au cours des deux prochaines semaines, plus de 220 tonnes de riz, 45 tonnes de haricots, 22 000 litres d'huile, 2 300 kg de sel, ainsi que 3 000 kits d'articles de première nécessité (bâches, nattes, savons, ustensiles de cuisine, seaux) vont être distribués. En plus de cette aide d’urgence et pour contribuer à la sécurité alimentaire des familles, la Croix-Rouge fournira également quelque 100 tonnes de semences de riz, 50 tonnes de semences de maïs et 6 000 houes. En février dernier, des familles déplacées dans 13 villages de cette région avaient déjà reçu une assistance similaire.
« Nous avons accueilli des proches, mais aussi beaucoup de personnes qui ne savaient simplement pas où aller, dont de nombreuses femmes avec leurs enfants », explique un notable de Péhai, un village situé à une dizaine de kilomètres de Bangolo. « Actuellement, nous n'avons plus grand-chose dans nos greniers, mais c'est difficile de refuser l'hospitalité, surtout aux femmes et aux enfants qui n'ont plus rien », ajoute le chef d'une famille ayant accueilli des déplacés à Guéhouo.
Dans plusieurs régions de l'ouest de la Côte d'Ivoire, notamment à proximité de la frontière avec le Libéria, le CICR et la Société nationale de la Croix-Rouge sont encore parmi les seules organisations humanitaires à pouvoir accéder aux victimes de façon continue et sans devoir recourir à des escortes militaires.
Informations complémentaires :
Kelnor Panglungtshang, CICR Abidjan, tél. : +225 09 399 404
Steven Anderson, CICR Genève, tél. : +41 22 730 20 11 ou +41 79 536 92 50
