Le nouveau gouvernement du président ivoirien Alassane Ouattara, investi fin mai après une sanglante crise post-électorale,
a été formé mercredi et ne compte pas de représentant du camp de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, a-t-on appris de source officielle.
Toujours dirigé par le Premier ministre Guillaume Soro, également ministre de la Défense, ce cabinet comprend 36 ministres, selon le décret lu devant la presse par le secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly au palais d`Abidjan.
Le gouvernement compte 14 membres du Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara et huit du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) du plus important de ses alliés, l`ancien président Henri Konan Bédié.
L`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dispose de cinq représentants, dont son chef Guillaume Soro, et cinq ministres sont issus de la société civile. Les autres portefeuilles reviennent à de petits partis.
Le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo est absent. Il avait posé des conditions à sa participation, souhaitée par M. Ouattara pour son "gouvernement d`union", notamment la libération de l`ancien président et de ses autres responsables actuellement en détention.
M. Ouattara a été solennellement investi le 21 mai, épilogue d`une crise meurtrière née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010.
L`ex-chef d`Etat a été placé en résidence surveillée à Korhogo (nord) peu après son arrestation le 11 avril, après dix jours de guerre à Abidjan entre ses fidèles et les combattants de son rival, appuyés par la mission onusienne Onuci et la force française Licorne.
Près de 3.000 personnes ont été tuées durant la crise, selon les nouvelles autorités.
Le gouvernement, qui tiendra son premier conseil des ministres vendredi, aura pour tâche de réconcilier un pays déchiré par des violences, notamment dans l`ouest, où plus d`un millier de personnes ont été tuées selon l`ONU entre décembre et avril.
Une Commission Vérité, dialogue et réconciliation a été créée et est présidée par l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny.
Autre grand défi, le gouvernement doit faire cesser les violences et exactions et unifier les forces de sécurité dans une structure comprenant Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara et membres des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) du régime déchu.
L`économie ivoirienne, jadis locomotive de l`Afrique de l`Ouest, doit enfin être relancée. Elle avait été asphyxiée par la crise et en particulier les sanctions internationales imposées pour faire partir M. Gbagbo.
Le premier producteur mondial de cacao pourra s`appuyer sur la reprise annoncée de l`aide, notamment du Fonds monétaire international (FMI).
a été formé mercredi et ne compte pas de représentant du camp de l`ex-chef d`Etat Laurent Gbagbo, a-t-on appris de source officielle.
Toujours dirigé par le Premier ministre Guillaume Soro, également ministre de la Défense, ce cabinet comprend 36 ministres, selon le décret lu devant la presse par le secrétaire général de la présidence Amadou Gon Coulibaly au palais d`Abidjan.
Le gouvernement compte 14 membres du Rassemblement des républicains (RDR) de M. Ouattara et huit du Parti démocratique de Côte d`Ivoire (PDCI) du plus important de ses alliés, l`ancien président Henri Konan Bédié.
L`ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) dispose de cinq représentants, dont son chef Guillaume Soro, et cinq ministres sont issus de la société civile. Les autres portefeuilles reviennent à de petits partis.
Le Front populaire ivoirien (FPI) de M. Gbagbo est absent. Il avait posé des conditions à sa participation, souhaitée par M. Ouattara pour son "gouvernement d`union", notamment la libération de l`ancien président et de ses autres responsables actuellement en détention.
M. Ouattara a été solennellement investi le 21 mai, épilogue d`une crise meurtrière née du refus de Laurent Gbagbo de céder le pouvoir après sa défaite à la présidentielle du 28 novembre 2010.
L`ex-chef d`Etat a été placé en résidence surveillée à Korhogo (nord) peu après son arrestation le 11 avril, après dix jours de guerre à Abidjan entre ses fidèles et les combattants de son rival, appuyés par la mission onusienne Onuci et la force française Licorne.
Près de 3.000 personnes ont été tuées durant la crise, selon les nouvelles autorités.
Le gouvernement, qui tiendra son premier conseil des ministres vendredi, aura pour tâche de réconcilier un pays déchiré par des violences, notamment dans l`ouest, où plus d`un millier de personnes ont été tuées selon l`ONU entre décembre et avril.
Une Commission Vérité, dialogue et réconciliation a été créée et est présidée par l`ancien Premier ministre Charles Konan Banny.
Autre grand défi, le gouvernement doit faire cesser les violences et exactions et unifier les forces de sécurité dans une structure comprenant Forces républicaines (FRCI) de M. Ouattara et membres des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) du régime déchu.
L`économie ivoirienne, jadis locomotive de l`Afrique de l`Ouest, doit enfin être relancée. Elle avait été asphyxiée par la crise et en particulier les sanctions internationales imposées pour faire partir M. Gbagbo.
Le premier producteur mondial de cacao pourra s`appuyer sur la reprise annoncée de l`aide, notamment du Fonds monétaire international (FMI).