" Que Laurent Gbagbo soit jugé selon les lois nationales et internationales "
Conduits par le ministre Louis Henri Dacoury Tabley, les 165 chefs des dix (10) sous-préfectures du département de Gagnoa se sont entretenus avec le président de la commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, Charles Konan Banny, sur les terres du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, hier vendredi 3 juin. Après les civilités traditionnelles entre M. Kouamé Lambert qui parlait au nom de la chefferie de Yamoussoukro et Noël Gnagno, Chef du village de Dadjaloua, du mot de bienvenue du maire Gnrangbé Kouadio Jean, ce fut le ministre Dacoury Tabley de placer la rencontre " sous le signe du réalisme citoyen ". A sa suite, le président du conseil des chefs, dans un discours emprunt de pleurs sur le sort des Bété et surtout de leur fils Gbagbo et des cadres Fpi, s'est exprimé en ces termes " Les élections de 2010 étaient censées apporter la paix aux ivoiriens ; tous les groupements politiques, forces politiques et les candidats avaient décidé de rejeter le recours sans réserve, à tout comportement de nature à porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l'intégrité physique et morale de toute personne, ainsi qu'aux biens publics et privés. Or dès la proclamation des résultats dans les conditions que nous savons tous, qu'avons-nous vécu : des milliers de personnes tuées ; des centaines de milliers de personnes déplacées et réfugiées. Des cadres de l'ancien régime en exil, des chefs de village et des populations vivant encore en brousse par peur de représailles, des exactions intolérables de toutes natures, le président Laurent Gbagbo, son épouse et des cadres de l'ancien régime en prison, une fracture sociale et une cohésion en lambeaux, une peur qui risque d'annihiler tous les efforts des nouveaux dirigeants... " Poursuivant, le n°1 de la chefferie Bété de Gagnoa a fait la requête suivante " Autant nous disons que la démocratie doit triompher en Côte d'Ivoire, autant nous sommes pour une justice impartiale, crédible, transparente et équitable. Si les personnes incarcérées depuis le 11 avril 2011 devaient être jugées, alors nous souhaiterions pour Laurent Gbagbo et tous les détenus, le respect des conventions internationales et les lois nationales pour une réconciliation vraie des Ivoiriens.
Le monde entier nous regarde et nous n'avons pas le droit de décevoir ceux qui croient en la Côte d'Ivoire " a-t-il souhaité avant de dire la reconnaissance du pouvoir Alassane par le peuple Bété de Gagnoa " Le peuple Bété de Gagnoa reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme le Président de la République de Côte d'Ivoire et lui adresse ses chaleureuses félicitations. Comme vous êtes très proche de Président de la République, dites-lui de notre part que nous adhérons sans réserve à sa politique. Les chefs de village et les populations de Gagnoa croient intimement en la République de Côte d'Ivoire. C'est pourquoi nous sommes convaincus qu'il n'y a pas de problème Bété en Côte d'Ivoire tout comme il n'y a pas de problème Baoulé, Yacouba ou Dioula… "
Jean Paul LOUKOU
Conduits par le ministre Louis Henri Dacoury Tabley, les 165 chefs des dix (10) sous-préfectures du département de Gagnoa se sont entretenus avec le président de la commission Dialogue, Vérité et Réconciliation, Charles Konan Banny, sur les terres du père fondateur de la Côte d'Ivoire moderne, hier vendredi 3 juin. Après les civilités traditionnelles entre M. Kouamé Lambert qui parlait au nom de la chefferie de Yamoussoukro et Noël Gnagno, Chef du village de Dadjaloua, du mot de bienvenue du maire Gnrangbé Kouadio Jean, ce fut le ministre Dacoury Tabley de placer la rencontre " sous le signe du réalisme citoyen ". A sa suite, le président du conseil des chefs, dans un discours emprunt de pleurs sur le sort des Bété et surtout de leur fils Gbagbo et des cadres Fpi, s'est exprimé en ces termes " Les élections de 2010 étaient censées apporter la paix aux ivoiriens ; tous les groupements politiques, forces politiques et les candidats avaient décidé de rejeter le recours sans réserve, à tout comportement de nature à porter atteinte à la sécurité, à la dignité, à la vie privée, à l'intégrité physique et morale de toute personne, ainsi qu'aux biens publics et privés. Or dès la proclamation des résultats dans les conditions que nous savons tous, qu'avons-nous vécu : des milliers de personnes tuées ; des centaines de milliers de personnes déplacées et réfugiées. Des cadres de l'ancien régime en exil, des chefs de village et des populations vivant encore en brousse par peur de représailles, des exactions intolérables de toutes natures, le président Laurent Gbagbo, son épouse et des cadres de l'ancien régime en prison, une fracture sociale et une cohésion en lambeaux, une peur qui risque d'annihiler tous les efforts des nouveaux dirigeants... " Poursuivant, le n°1 de la chefferie Bété de Gagnoa a fait la requête suivante " Autant nous disons que la démocratie doit triompher en Côte d'Ivoire, autant nous sommes pour une justice impartiale, crédible, transparente et équitable. Si les personnes incarcérées depuis le 11 avril 2011 devaient être jugées, alors nous souhaiterions pour Laurent Gbagbo et tous les détenus, le respect des conventions internationales et les lois nationales pour une réconciliation vraie des Ivoiriens.
Le monde entier nous regarde et nous n'avons pas le droit de décevoir ceux qui croient en la Côte d'Ivoire " a-t-il souhaité avant de dire la reconnaissance du pouvoir Alassane par le peuple Bété de Gagnoa " Le peuple Bété de Gagnoa reconnaît Alassane Dramane Ouattara comme le Président de la République de Côte d'Ivoire et lui adresse ses chaleureuses félicitations. Comme vous êtes très proche de Président de la République, dites-lui de notre part que nous adhérons sans réserve à sa politique. Les chefs de village et les populations de Gagnoa croient intimement en la République de Côte d'Ivoire. C'est pourquoi nous sommes convaincus qu'il n'y a pas de problème Bété en Côte d'Ivoire tout comme il n'y a pas de problème Baoulé, Yacouba ou Dioula… "
Jean Paul LOUKOU