Guillaume Soro reconduit pour la quatrième fois comme Premier ministre a publié la liste de son quatrième gouvernement de 36 membres, le mercredi dernier. Mais déjà, les critiques fusent de partout. En ce qui concerne le nombre des ministres et de leurs régions d’origine.
Et pourtant, ce n’est pas le nombre le plus élevé de ministères dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. En 2003, les Accords de Linas-Marcoussis avaient prévu 44 ministères même si Seydou Diarra en a pris que 36. Ce sont ces accords qui ont inspiré l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) qui avait mis en place un gouvernement Soro 1 de 33 membres en avril 2007. Ce dernier accord devrait réunifier le pays après les élections générales et la creation de la nouvelles armée nationale. En août 2002, avec l’entrée du RDR au gouvernement de large ouverture dirigé par Pascal Affi N’guessan, on avait 37 ministres. Il est vrai que de 13 ministres à 36, le bond numérique saute aux yeux. Mais il ne faut pas confondre le gouvernement sous blocus à l’Hôtel du Golf qui avait une mission précise avec un gouvernement d’union nationale qui a une autre mission. Aujourd’hui, avec la réconciliation nationale, une équipe de 36 ministres, au regard des tâches qui attendent le Président de la République, est loin d’être un scandale. La raison principale du nombre de ministres réside dans la mission du gouvernement. Le Président Alassane Ouattara devrait former un gouvernement d’union nationale pour réconcilier le peuple profondément déchiré par une crise postélectorale sans précédent. C’est donc dans la logique des différents accords internationaux pour la recherche de la paix que ce gouvernement de réconciliation a été formé. Attendons de voir le résultat. Et puis, dans d’autres pays comme la Belgique, en plus de 10 Secrétaires d’Etat, les membres du gouvernement atteignent 48. Ils ne recherchent pas la paix. Car ils l’ont déjà. C’est pour rendre les hommes plus efficaces qu’on scinde certains ministères.
GUY TRESSIA
Et pourtant, ce n’est pas le nombre le plus élevé de ministères dans l’histoire de la Côte d’Ivoire. En 2003, les Accords de Linas-Marcoussis avaient prévu 44 ministères même si Seydou Diarra en a pris que 36. Ce sont ces accords qui ont inspiré l’Accord Politique de Ouagadougou (APO) qui avait mis en place un gouvernement Soro 1 de 33 membres en avril 2007. Ce dernier accord devrait réunifier le pays après les élections générales et la creation de la nouvelles armée nationale. En août 2002, avec l’entrée du RDR au gouvernement de large ouverture dirigé par Pascal Affi N’guessan, on avait 37 ministres. Il est vrai que de 13 ministres à 36, le bond numérique saute aux yeux. Mais il ne faut pas confondre le gouvernement sous blocus à l’Hôtel du Golf qui avait une mission précise avec un gouvernement d’union nationale qui a une autre mission. Aujourd’hui, avec la réconciliation nationale, une équipe de 36 ministres, au regard des tâches qui attendent le Président de la République, est loin d’être un scandale. La raison principale du nombre de ministres réside dans la mission du gouvernement. Le Président Alassane Ouattara devrait former un gouvernement d’union nationale pour réconcilier le peuple profondément déchiré par une crise postélectorale sans précédent. C’est donc dans la logique des différents accords internationaux pour la recherche de la paix que ce gouvernement de réconciliation a été formé. Attendons de voir le résultat. Et puis, dans d’autres pays comme la Belgique, en plus de 10 Secrétaires d’Etat, les membres du gouvernement atteignent 48. Ils ne recherchent pas la paix. Car ils l’ont déjà. C’est pour rendre les hommes plus efficaces qu’on scinde certains ministères.
GUY TRESSIA