Le conseil des ministres du vendredi 3 Juin 2011 s’est déroulé dans une ambiance cordiale. Ci-dessous, les propos des collaborateurs du Président de la République qui ont décidé de se mettre aussitôt au service de l’Etat, pour hisser la Côte d’Ivoire au rang de leader de la sous-région.
Dr Goudou Coffie Raymonde, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant : «Nous allons travailler pour avoir des résultats»
«Je suis très honorée et je tiens à remercier, à travers votre journal, le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, pour avoir porté leur choix sur ma personne.
Le poste de ministre de la Femme me sied tout à fait, dans la mesure où mon combat depuis 1992, a été d’œuvrer pour la promotion de la femme aux postes de décision. Le Président de la République étant un adepte du travail bien fait, cela va nous donner une certaine dynamique et nous allons devoir travailler, parce que nous sommes obligés d’avoir des résultats. Nous allons donc travailler pour avoir des résultats. Je connais très bien le programme du Président de la République et je pense que ce programme va permettre aux femmes à court, moyen et long terme, de pouvoir être promues et montrer leur force. Nous sommes peut-être en minorité, nous sommes cinq (5), mais c’est par notre travail et les résultats que nous allons apporter que le Président de la République va faire confiance et continuer de faire confiance aux femmes. C’est un challenge que nous avons à relever, nous allons le relever et la prochaine fois, il n’y aura plus de réflexion. Dès que le Président va prendre son stylo et qu’il aura à nommer quelqu’un, il pensera à une femme ».
Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur : «Nous avons la responsabilité de remettre de l’ordre »
« Notre priorité, c’est de donner la sécurité aux Ivoiriens. Les défis sécuritaires sont majeurs, la Côte d’Ivoire a connu une crise postélectorale qui s’est achevée par une guerre. Il y a une circulation d’armes dans le pays, il y a une insécurité, des forces qui ne sont pas contrôlées.
Nous avons la responsabilité de remettre de l’ordre dans tout cela. Ce défi entraîne la suite du processus, parce que pour donner confiance aux investisseurs il faut que la sécurité règne. Nous allons tout mettre en œuvre pour relever ce challenge, nous allons faire en sorte que les Ivoiriens retrouvent la paix, une bonne relation avec la police et les forces de sécurité. Aujourd’hui, l’Ivoirien doit retrouver sa liberté et être libre. L’enjeu c’est de pouvoir sortir sans avoir la peur au ventre, l’angoisse d’être racketté, d’être agressé. Nous avons pleine conscience de notre mission et de notre responsabilité. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes, parce que les sentiments que nous avons sont des sentiments d’engagement et de responsabilité. Nous savons que les Ivoiriens attendent beaucoup et nous allons tout faire pour être à la hauteur. Nous avons déjà engagé des actions pour le plan d’urgence que nous avons conçu pour réduire tous les barrages sauvages et permettre une fluidité, arrêter le racket par les hommes présents dans ces barrages sauvages. Nous entendons prendre des mesures très fortes pour avoir des résultats rapidement».
Pr Thérèse Aya N’dri Yoman, ministre de la santé et de la lutte contre le Sida : «C’est à nous de montrer notre capacité de travail pour que le Président ait confiance aux femmes»
« Nous venons d’assister au premier conseil des ministres et nous avons eu des directives claires concernant nos missions. Nous sortons d’une longue crise et le système sanitaire est complètement détérioré. Les infrastructures, l’environnement, la prise en charge est difficile et le Président nous a instruit de nous mettre au travail pour relever les grands défis qui nous attendent, pour donner satisfaction à nos populations en ce qui concerne la santé. Qui veut réussir un développement durable doit avoir des ressources humaines de qualité et en bonne santé. Avec nos différents collaborateurs, nous allons essayer de relever les défis qui nous attendent. Le Président nous a promis de respecter le genre en faisant la promotion d’au moins 30% de femmes pour le gouvernement d’union. Ça va venir, nous sommes pour le moment cinq (5), mais nous sommes cinq personnes de qualité et suffisamment représentatives de la gent féminine. Je pense qu’au fur et à mesure ce nombre va être croissant au niveau du gouvernement. C’est à nous de montrer notre capacité de travail pour que le Président ait confiance aux femmes ».
Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie : « Tous ceux qui font le monde de la culture, ont une très grande responsabilité dans le rapprochement des Ivoiriens »
« Ce sont des impressions de prise de conscience de notre responsabilité et c’est ce que le Président nous a indiqué. Nous intégrons ce gouvernement au moment où la Côte d’Ivoire sort d’une crise postélectorale qui a traumatisé et divisé les Ivoiriens. Notre devoir, c’est de travailler à la réconciliation des Ivoiriens. Les hommes et les femmes de culture, j’entends les artistes, les écrivains, les peintres, les cinéastes, tous ceux qui font le monde de la culture, ont une très grande responsabilité dans le rapprochement des Ivoiriens avec eux-mêmes et avec les autres peuples de l’espace de la Francophonie et des autres espaces linguistiques.
Nous considérons que nous avons un rôle de rassemblement, d’animation et de motivation.
Ce sont donc des impressions de joie, de reconnaissance au Président de la République.
Nous avons un projet pour le ministère de la Culture et nous allons le dérouler dans les jours qui viennent ».
Mme Nialé Kaba, ministre de la Promotion du logement : «Les besoins sont évalués à 10.000 logements supplémentaires par an»
«C’est le premier gouvernement complet de l’ère du Président Ouattara, un gouvernement qui intervient après des moments très difficiles, un gouvernement à qui le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara a assigné des missions très importantes. Il s’agit pour nous de réconcilier les Ivoiriens avec l’Etat et ce qui nous a été demandé en priorité c’est de faire en sorte, chacun selon ses responsabilités, que les Ivoiriens soient fiers et satisfaits de l’action gouvernementale. Ce sont les indications qui nous ont été données et je pense qu’il est important dans un premier temps que les maux qui ont été décriés par le passé, notamment tout ce qui a trait à la gouvernance soient maîtrisés dans ce gouvernement. Les Ivoiriens ne sont pas mal logés, mais il y a un déficit important au niveau du logement en Côte d’Ivoire et principalement à Abidjan. Les besoins sont évalués à 10.000 logements supplémentaires par an, ce déficit important est doublé du fait que la majorité n’a pas les ressources nécessaires pour accéder à un logement décent. Les défis sont donc grands. Le Président lors de sa campagne s’est engagé à prendre les dispositions financières pour que le plus grand nombre d’Ivoiriens puissent accéder à un toit. C’est ce à quoi nous allons nous atteler».
Koné Nabagné Bruno, ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) «Il faut rapidement donner de l’espoir aux Ivoiriens »
«Le sentiment, c’est beaucoup de responsabilité. Vous savez, la situation dans laquelle le pays se trouve. Nous arrivons à un moment difficile. Il faut rapidement donner des résultats et donner de l’espoir aux Ivoiriens. Vous savez notre travail, c’est un travail pour le bien être des Ivoiriens. C’est essentiellement un travail de construction, de développement. Cela nécessite beaucoup d’argent, d’énergie, de détermination et de la vision ».
Nabo Clément, ministre des Eaux et forêts: «C’est un ministère difficile, mais nous serons à la tâche »
«Merci au Président de la République au nom du Bas-Sassandra pour la confiance qu’il a placée en nous. Nous ferons tout pour ne pas le décevoir. Nous disons aussi merci au Premier ministre et nous lui disons que nous serons à la hauteur. Il y a d’abord la réconciliation entre les Ivoiriens comme l’a dit le Président de la République, mais les Eaux et forêts c’est un ministère difficile, mais nous serons à la tâche».
Koné Kafana, ministre d’Etat, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité : «Nous sommes engagés à faire en sorte que le président ne soit pas déçu »
«Nous mesurons avec beaucoup de sérieux les exemples du Président de la République par rapport à l’application de son programme de gouvernement. L’attente est grande. Les Ivoiriens attendent beaucoup de ce gouvernement. Et nous sommes engagés à faire en sorte qu’ils ne soient pas déçus».
Propos recueillis par Dosso Villard
Dr Goudou Coffie Raymonde, ministre de la Famille, de la Femme et de l’Enfant : «Nous allons travailler pour avoir des résultats»
«Je suis très honorée et je tiens à remercier, à travers votre journal, le Président de la République et le président Henri Konan Bédié, pour avoir porté leur choix sur ma personne.
Le poste de ministre de la Femme me sied tout à fait, dans la mesure où mon combat depuis 1992, a été d’œuvrer pour la promotion de la femme aux postes de décision. Le Président de la République étant un adepte du travail bien fait, cela va nous donner une certaine dynamique et nous allons devoir travailler, parce que nous sommes obligés d’avoir des résultats. Nous allons donc travailler pour avoir des résultats. Je connais très bien le programme du Président de la République et je pense que ce programme va permettre aux femmes à court, moyen et long terme, de pouvoir être promues et montrer leur force. Nous sommes peut-être en minorité, nous sommes cinq (5), mais c’est par notre travail et les résultats que nous allons apporter que le Président de la République va faire confiance et continuer de faire confiance aux femmes. C’est un challenge que nous avons à relever, nous allons le relever et la prochaine fois, il n’y aura plus de réflexion. Dès que le Président va prendre son stylo et qu’il aura à nommer quelqu’un, il pensera à une femme ».
Hamed Bakayoko, ministre de l’Intérieur : «Nous avons la responsabilité de remettre de l’ordre »
« Notre priorité, c’est de donner la sécurité aux Ivoiriens. Les défis sécuritaires sont majeurs, la Côte d’Ivoire a connu une crise postélectorale qui s’est achevée par une guerre. Il y a une circulation d’armes dans le pays, il y a une insécurité, des forces qui ne sont pas contrôlées.
Nous avons la responsabilité de remettre de l’ordre dans tout cela. Ce défi entraîne la suite du processus, parce que pour donner confiance aux investisseurs il faut que la sécurité règne. Nous allons tout mettre en œuvre pour relever ce challenge, nous allons faire en sorte que les Ivoiriens retrouvent la paix, une bonne relation avec la police et les forces de sécurité. Aujourd’hui, l’Ivoirien doit retrouver sa liberté et être libre. L’enjeu c’est de pouvoir sortir sans avoir la peur au ventre, l’angoisse d’être racketté, d’être agressé. Nous avons pleine conscience de notre mission et de notre responsabilité. Nous allons donner le meilleur de nous-mêmes, parce que les sentiments que nous avons sont des sentiments d’engagement et de responsabilité. Nous savons que les Ivoiriens attendent beaucoup et nous allons tout faire pour être à la hauteur. Nous avons déjà engagé des actions pour le plan d’urgence que nous avons conçu pour réduire tous les barrages sauvages et permettre une fluidité, arrêter le racket par les hommes présents dans ces barrages sauvages. Nous entendons prendre des mesures très fortes pour avoir des résultats rapidement».
Pr Thérèse Aya N’dri Yoman, ministre de la santé et de la lutte contre le Sida : «C’est à nous de montrer notre capacité de travail pour que le Président ait confiance aux femmes»
« Nous venons d’assister au premier conseil des ministres et nous avons eu des directives claires concernant nos missions. Nous sortons d’une longue crise et le système sanitaire est complètement détérioré. Les infrastructures, l’environnement, la prise en charge est difficile et le Président nous a instruit de nous mettre au travail pour relever les grands défis qui nous attendent, pour donner satisfaction à nos populations en ce qui concerne la santé. Qui veut réussir un développement durable doit avoir des ressources humaines de qualité et en bonne santé. Avec nos différents collaborateurs, nous allons essayer de relever les défis qui nous attendent. Le Président nous a promis de respecter le genre en faisant la promotion d’au moins 30% de femmes pour le gouvernement d’union. Ça va venir, nous sommes pour le moment cinq (5), mais nous sommes cinq personnes de qualité et suffisamment représentatives de la gent féminine. Je pense qu’au fur et à mesure ce nombre va être croissant au niveau du gouvernement. C’est à nous de montrer notre capacité de travail pour que le Président ait confiance aux femmes ».
Maurice Bandama, ministre de la Culture et de la Francophonie : « Tous ceux qui font le monde de la culture, ont une très grande responsabilité dans le rapprochement des Ivoiriens »
« Ce sont des impressions de prise de conscience de notre responsabilité et c’est ce que le Président nous a indiqué. Nous intégrons ce gouvernement au moment où la Côte d’Ivoire sort d’une crise postélectorale qui a traumatisé et divisé les Ivoiriens. Notre devoir, c’est de travailler à la réconciliation des Ivoiriens. Les hommes et les femmes de culture, j’entends les artistes, les écrivains, les peintres, les cinéastes, tous ceux qui font le monde de la culture, ont une très grande responsabilité dans le rapprochement des Ivoiriens avec eux-mêmes et avec les autres peuples de l’espace de la Francophonie et des autres espaces linguistiques.
Nous considérons que nous avons un rôle de rassemblement, d’animation et de motivation.
Ce sont donc des impressions de joie, de reconnaissance au Président de la République.
Nous avons un projet pour le ministère de la Culture et nous allons le dérouler dans les jours qui viennent ».
Mme Nialé Kaba, ministre de la Promotion du logement : «Les besoins sont évalués à 10.000 logements supplémentaires par an»
«C’est le premier gouvernement complet de l’ère du Président Ouattara, un gouvernement qui intervient après des moments très difficiles, un gouvernement à qui le chef de l’Etat, SEM Alassane Ouattara a assigné des missions très importantes. Il s’agit pour nous de réconcilier les Ivoiriens avec l’Etat et ce qui nous a été demandé en priorité c’est de faire en sorte, chacun selon ses responsabilités, que les Ivoiriens soient fiers et satisfaits de l’action gouvernementale. Ce sont les indications qui nous ont été données et je pense qu’il est important dans un premier temps que les maux qui ont été décriés par le passé, notamment tout ce qui a trait à la gouvernance soient maîtrisés dans ce gouvernement. Les Ivoiriens ne sont pas mal logés, mais il y a un déficit important au niveau du logement en Côte d’Ivoire et principalement à Abidjan. Les besoins sont évalués à 10.000 logements supplémentaires par an, ce déficit important est doublé du fait que la majorité n’a pas les ressources nécessaires pour accéder à un logement décent. Les défis sont donc grands. Le Président lors de sa campagne s’est engagé à prendre les dispositions financières pour que le plus grand nombre d’Ivoiriens puissent accéder à un toit. C’est ce à quoi nous allons nous atteler».
Koné Nabagné Bruno, ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (Ntic) «Il faut rapidement donner de l’espoir aux Ivoiriens »
«Le sentiment, c’est beaucoup de responsabilité. Vous savez, la situation dans laquelle le pays se trouve. Nous arrivons à un moment difficile. Il faut rapidement donner des résultats et donner de l’espoir aux Ivoiriens. Vous savez notre travail, c’est un travail pour le bien être des Ivoiriens. C’est essentiellement un travail de construction, de développement. Cela nécessite beaucoup d’argent, d’énergie, de détermination et de la vision ».
Nabo Clément, ministre des Eaux et forêts: «C’est un ministère difficile, mais nous serons à la tâche »
«Merci au Président de la République au nom du Bas-Sassandra pour la confiance qu’il a placée en nous. Nous ferons tout pour ne pas le décevoir. Nous disons aussi merci au Premier ministre et nous lui disons que nous serons à la hauteur. Il y a d’abord la réconciliation entre les Ivoiriens comme l’a dit le Président de la République, mais les Eaux et forêts c’est un ministère difficile, mais nous serons à la tâche».
Koné Kafana, ministre d’Etat, de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Solidarité : «Nous sommes engagés à faire en sorte que le président ne soit pas déçu »
«Nous mesurons avec beaucoup de sérieux les exemples du Président de la République par rapport à l’application de son programme de gouvernement. L’attente est grande. Les Ivoiriens attendent beaucoup de ce gouvernement. Et nous sommes engagés à faire en sorte qu’ils ne soient pas déçus».
Propos recueillis par Dosso Villard