Dans la nuit du jeudi au vendredi, à une heure du matin, des hommes armés de kalachnikov ont attaqué le service d’assistance en escale situé à l’aéroport international d’Abidjan. On déplore d’importants dégâts matériels.
Malgré le retour à la normalité, quelques poches de résistance demeurent au niveau de l’insécurité. Des individus indélicats continuent de semer la désolation dans certaines structures qui tardent à se relever des effets pervers de la crise post-électorale. Cette fois-ci, c’est la plate-forme aéroportuaire d’Abidjan qui a été visitée dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes en armes avec pour cible principale, le service d’assistance en escale. Selon les premiers témoignages, les bandits armés de kalachnikov et estimés à sept personnes ont fait irruption dans les locaux de la structure autour d’une heure du matin. Après avoir menacé les vigiles à l’aide de leurs armes, ils les ont tous ligotés. Le passage étant désormais libre, ces malfrats ont cassé et mis à sac plusieurs bureaux dont le service de la comptabilité et la direction des affaires administratives et financières (Daaf). Bilan : l’on dénombre ainsi de nombreux dégâts matériels avec des coffres-forts éventrés. «Nous avons appris ces malheureux évènements lorsque nous nous sommes rendus ce matin (Ndlr : hier) au travail. C’est vraiment regrettable puisque le pays sort d’une crise très dure qui a déstructuré son économie. Ces actes de banditisme risquent de compromettre gravement la reprise tant souhaitée par nos autorités», déplore un agent du service d’assistance d’escale visiblement atterré par cette attaque que d’autres travailleurs trouvent tout de même bizarre. Puisqu’elle a eu lieu après que la structure a été approvisionnée en billets de banque pour son fonctionnement normal. Une coïncidence somme toute curieuse. S’agit-il donc d’une complicité interne qui a ébruité l’information ? Ou bien s’agit-il d’un simple cambriolage? En tout cas, du côté de l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny, les commentaires vont dans les tous sens. Cependant, de nombreux opérateurs du transport aérien sont convaincus «qu’il faut plus que jamais que les nouvelles autorités règlent définitivement les problèmes d’insécurité qui entravent la relance économique». Pour eux, il est inconcevable que de nombreuses personnes flânent dans les rues de la capitale économique en treillis et arme aux poings sans que l’on arrive à faire la distinction entre les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les vrais bandits. «Le président Alassane Ouattara a annoncé que les militaires doivent regagner les casernes. Il faut que cela soit une réalité dans un délai raisonnable afin que les opérateurs économiques et l’ensemble de la population retrouvent la sérénité», fait remarquer un opérateur du secteur.
Cissé Cheick Ely
Malgré le retour à la normalité, quelques poches de résistance demeurent au niveau de l’insécurité. Des individus indélicats continuent de semer la désolation dans certaines structures qui tardent à se relever des effets pervers de la crise post-électorale. Cette fois-ci, c’est la plate-forme aéroportuaire d’Abidjan qui a été visitée dans la nuit de jeudi à vendredi par des hommes en armes avec pour cible principale, le service d’assistance en escale. Selon les premiers témoignages, les bandits armés de kalachnikov et estimés à sept personnes ont fait irruption dans les locaux de la structure autour d’une heure du matin. Après avoir menacé les vigiles à l’aide de leurs armes, ils les ont tous ligotés. Le passage étant désormais libre, ces malfrats ont cassé et mis à sac plusieurs bureaux dont le service de la comptabilité et la direction des affaires administratives et financières (Daaf). Bilan : l’on dénombre ainsi de nombreux dégâts matériels avec des coffres-forts éventrés. «Nous avons appris ces malheureux évènements lorsque nous nous sommes rendus ce matin (Ndlr : hier) au travail. C’est vraiment regrettable puisque le pays sort d’une crise très dure qui a déstructuré son économie. Ces actes de banditisme risquent de compromettre gravement la reprise tant souhaitée par nos autorités», déplore un agent du service d’assistance d’escale visiblement atterré par cette attaque que d’autres travailleurs trouvent tout de même bizarre. Puisqu’elle a eu lieu après que la structure a été approvisionnée en billets de banque pour son fonctionnement normal. Une coïncidence somme toute curieuse. S’agit-il donc d’une complicité interne qui a ébruité l’information ? Ou bien s’agit-il d’un simple cambriolage? En tout cas, du côté de l’aéroport international Félix Houphouet-Boigny, les commentaires vont dans les tous sens. Cependant, de nombreux opérateurs du transport aérien sont convaincus «qu’il faut plus que jamais que les nouvelles autorités règlent définitivement les problèmes d’insécurité qui entravent la relance économique». Pour eux, il est inconcevable que de nombreuses personnes flânent dans les rues de la capitale économique en treillis et arme aux poings sans que l’on arrive à faire la distinction entre les éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci) et les vrais bandits. «Le président Alassane Ouattara a annoncé que les militaires doivent regagner les casernes. Il faut que cela soit une réalité dans un délai raisonnable afin que les opérateurs économiques et l’ensemble de la population retrouvent la sérénité», fait remarquer un opérateur du secteur.
Cissé Cheick Ely