La manchette du Nouveau Réveil d'hier sur la grogne qui enfle au sein du Pdci-Rda n'a laissé personne indifférent. A commencer par les cadres du Pdci-Rda qui, tout en déplorant la situation, estiment que leur parti devrait prendre des mesures palliatives en accord avec ses représentants au sein du gouvernement pour essayer d'apaiser les cœurs. Car les élections législatives pointent déjà du nez et le Pdci a le devoir de montrer à tous ses militants et à tous ses cadres qu'ils ont de l'importance à ses yeux.
En effet, presque tous ceux qui nous ont joint par téléphone n'ont pas eu de mots assez forts pour condamner les propos "irresponsables et dangereux" du Docteur Saraka, ci-devant membre du Bureau politique. "Son discours ne reflète aucune intelligence, aucune élégance politique. C'est politiquement incorrect. C'est un attentat contre la cohésion du parti et un tel monsieur devrait être passible de poursuite devant le conseil de discipline du Pdci" fait observer un cadre bien connu du Pdci du Nord. Pour un autre, originaire de l'Est, "la situation peut être sauvée si le parti accepte de mettre en place une sorte de comité pour plancher sur le recrutement des cadres dans les différents ministères attribués au Pdci. Il faut éviter d'enfoncer le clou. Il faut que les ministres Pdci comprennent que ce n'est pas leurs collègues des autres qui feront la promotion des cadres du Pdci. Même si on parle du Rhdp, ils penseront à servir leurs militants avant nous. Donc le Pdci doit mettre en place un comité pour recenser ses cadres et les proposer à la nomination à ses ministres afin que tout le monde se retrouve dans la chose. Parce qu'à l'heure des législatives, il ne faudrait pas permettre à certaines populations de dire "nous avons soutenu le Pdci et le Pdci nous a oubliées". Cela veut dire qu'il faut éviter la complaisance, le désir de faire plaisir à tout prix à ses amis ou parents". En tout état de cause, pense notre interlocuteur, "le ministre doit avoir le dernier mot car il est le seul responsable de son ministère et on ne doit rien lui imposer".
Paul Koudou
En effet, presque tous ceux qui nous ont joint par téléphone n'ont pas eu de mots assez forts pour condamner les propos "irresponsables et dangereux" du Docteur Saraka, ci-devant membre du Bureau politique. "Son discours ne reflète aucune intelligence, aucune élégance politique. C'est politiquement incorrect. C'est un attentat contre la cohésion du parti et un tel monsieur devrait être passible de poursuite devant le conseil de discipline du Pdci" fait observer un cadre bien connu du Pdci du Nord. Pour un autre, originaire de l'Est, "la situation peut être sauvée si le parti accepte de mettre en place une sorte de comité pour plancher sur le recrutement des cadres dans les différents ministères attribués au Pdci. Il faut éviter d'enfoncer le clou. Il faut que les ministres Pdci comprennent que ce n'est pas leurs collègues des autres qui feront la promotion des cadres du Pdci. Même si on parle du Rhdp, ils penseront à servir leurs militants avant nous. Donc le Pdci doit mettre en place un comité pour recenser ses cadres et les proposer à la nomination à ses ministres afin que tout le monde se retrouve dans la chose. Parce qu'à l'heure des législatives, il ne faudrait pas permettre à certaines populations de dire "nous avons soutenu le Pdci et le Pdci nous a oubliées". Cela veut dire qu'il faut éviter la complaisance, le désir de faire plaisir à tout prix à ses amis ou parents". En tout état de cause, pense notre interlocuteur, "le ministre doit avoir le dernier mot car il est le seul responsable de son ministère et on ne doit rien lui imposer".
Paul Koudou