Le chef du parquet militaire, Ange Kessi Kouamé, a réussi à mettre le grappin sur deux des assassins du colonel-major Dosso Adama. Il est désormais sur les traces des complices de l’assassinat, en fuite.
Le colonel-major, Dosso Adama est mort. Il a été assassiné par des éléments de la garde républicaine (Gr), le 12 mars dernier à 22 h. Les présumés assassins (5) du colonel-major ont été mis aux arrêts par le commissaire du gouvernement. Il s’agit du sergent Toualy Jean Noël, en service au bataillon blindé (BB) basé au camp d’Akouédo, du sergent Lago Léo, membre de la garde républicaine dirigée de main de fer par le général Dogbo Blé Brunot. Celui-ci a été arrêté après la capture de Gbagbo puis emprisonné à la compagnie territoriale de Korhogo (Ctk). Selon une source proche du parquet militaire, c’est le sergent Jean Noël qui a arrêté le colonel-major Dosso au corridor face à l’ambassade des Etats Unis (Riviéra Golf). Trois des cinq supposés meurtriers sont encore en cavale. A savoir : Le sergent-chef Yapi Yavo dit « Djoudjou », les sergents Lobé Lobé et Toh Ferdinand. « Ce sont eux qui ont conduit le colonel-major Dosso vers le général Dogbo Blé qui a ordonné de l’exécuter. La seule motivation de ce crime c’est que ces soldats ont reçu des ordres du général Dogbo Blé pour assassiner le colonel-major Dosso Adama », soutient le procureur militaire, Ange Kessi. Trois mois après le crime crapuleux, les langues se sont déliées au sein de la grande muette. Le lieutenant-colonel, Ange Kessi, commissaire du gouvernement a ainsi appréhendé ces deux présumés meurtriers de l’ancien commandant du Gatl (Groupement aérien de transport et de liaison). Pour élucider cette affaire et retrouver le corps de l’époux du professeur Dosso Mireille, hier, une équipe des fins limiers de la gendarmerie s’est déportée sur le lieu du crime en compagnie des deux bourreaux. Sur place en présence du procureur militaire et des parents de la victime dont l’ancien ministre du commerce, Soumahoro Youssouf, le corps du colonel-major Dosso Adama n’a pas été retrouvé. Cependant, le périmètre où l’exécution sommaire a eu lieu a été bouclé par les enquêteurs. Les recherches se poursuivent pour trouver le corps, rassure le procureur militaire. « Ce que nous pouvons affirmer, c’est que les autres suspects seront appréhendés. Nous sommes sur leur piste après avoir sommairement auditionnés les deux premiers. Nous allons remonter la filière », indique le patron du parquet militaire en précisant que la bande du sergent Toualy Jean Noël est poursuivie pour quatre chefs d’accusation : arrestation, séquestration, vol et meurtre. Selon le chef du parquet militaire, le colonel-major Dosso Adama a été dépouillé par ses bourreaux. Ils lui ont dérobé la somme de 4 millions Fcfa qui se trouvaient dans son véhicule. Rappelons que l’ex-commandant du Gatl et pilote du président Félix Houphouet-Boigny, a été enlevé le 12 mars dernier, par des éléments de la Gr alors qu’il revenait de l’hôtel du Golf où vivait reclus le président de la République et tout le gouvernement. Les bourreaux du colonel-major Dosso Adama l’ont emmené manu militari à bord d’un véhicule. Ils l’ont exécuté au Pk 42 sur l’autoroute du nord.
Ouattara Moussa
Le colonel-major, Dosso Adama est mort. Il a été assassiné par des éléments de la garde républicaine (Gr), le 12 mars dernier à 22 h. Les présumés assassins (5) du colonel-major ont été mis aux arrêts par le commissaire du gouvernement. Il s’agit du sergent Toualy Jean Noël, en service au bataillon blindé (BB) basé au camp d’Akouédo, du sergent Lago Léo, membre de la garde républicaine dirigée de main de fer par le général Dogbo Blé Brunot. Celui-ci a été arrêté après la capture de Gbagbo puis emprisonné à la compagnie territoriale de Korhogo (Ctk). Selon une source proche du parquet militaire, c’est le sergent Jean Noël qui a arrêté le colonel-major Dosso au corridor face à l’ambassade des Etats Unis (Riviéra Golf). Trois des cinq supposés meurtriers sont encore en cavale. A savoir : Le sergent-chef Yapi Yavo dit « Djoudjou », les sergents Lobé Lobé et Toh Ferdinand. « Ce sont eux qui ont conduit le colonel-major Dosso vers le général Dogbo Blé qui a ordonné de l’exécuter. La seule motivation de ce crime c’est que ces soldats ont reçu des ordres du général Dogbo Blé pour assassiner le colonel-major Dosso Adama », soutient le procureur militaire, Ange Kessi. Trois mois après le crime crapuleux, les langues se sont déliées au sein de la grande muette. Le lieutenant-colonel, Ange Kessi, commissaire du gouvernement a ainsi appréhendé ces deux présumés meurtriers de l’ancien commandant du Gatl (Groupement aérien de transport et de liaison). Pour élucider cette affaire et retrouver le corps de l’époux du professeur Dosso Mireille, hier, une équipe des fins limiers de la gendarmerie s’est déportée sur le lieu du crime en compagnie des deux bourreaux. Sur place en présence du procureur militaire et des parents de la victime dont l’ancien ministre du commerce, Soumahoro Youssouf, le corps du colonel-major Dosso Adama n’a pas été retrouvé. Cependant, le périmètre où l’exécution sommaire a eu lieu a été bouclé par les enquêteurs. Les recherches se poursuivent pour trouver le corps, rassure le procureur militaire. « Ce que nous pouvons affirmer, c’est que les autres suspects seront appréhendés. Nous sommes sur leur piste après avoir sommairement auditionnés les deux premiers. Nous allons remonter la filière », indique le patron du parquet militaire en précisant que la bande du sergent Toualy Jean Noël est poursuivie pour quatre chefs d’accusation : arrestation, séquestration, vol et meurtre. Selon le chef du parquet militaire, le colonel-major Dosso Adama a été dépouillé par ses bourreaux. Ils lui ont dérobé la somme de 4 millions Fcfa qui se trouvaient dans son véhicule. Rappelons que l’ex-commandant du Gatl et pilote du président Félix Houphouet-Boigny, a été enlevé le 12 mars dernier, par des éléments de la Gr alors qu’il revenait de l’hôtel du Golf où vivait reclus le président de la République et tout le gouvernement. Les bourreaux du colonel-major Dosso Adama l’ont emmené manu militari à bord d’un véhicule. Ils l’ont exécuté au Pk 42 sur l’autoroute du nord.
Ouattara Moussa