Le faux débat sur le grand centre
La crise qui mine le Pdci-rda suite à la formation du gouvernement d’union nationale est plus sérieuse qu’on le croyait. Certains cadres du parti sexagénaire issus en majorité du nord et de l’Ouest ne décolèrent pas. Leur grogne prend de plus en plus de l’ampleur. L’amer constat qui est fait c’est que ces plaintes, ont pris l’allure de crise ethnique au sein du Pdci. Il est reproché au Président Bédié d’avoir joué sur la fibre ethnique et régionale en portant plus ses choix sur plusieurs cadres du grand Centre pour compler le quota des postes ministériels affectés au Pdci. En outre, les griefs des grognons s’orientent également vers le Président Ouattara, pour l’écart qu’il y a entre les quotas du Rdr et celui du Pdci au sujet des postes de ministres. Les mécontents du parti ‘’vert’’ jugent les 8 portefeuilles accordés à leur formation politique est insignifiant, et ce d’autant qu’un sacrifice a été fait pour concéder la primature à Soro Guillaume. Ces revendications ont été porté par ces cadres frustrés devant le doyen Camille Aliali, membre du Bureau politique le lundi dernier a en croire le confrère ‘’ Nouveau Réveil’’. Face à ces voix discordantes qui s’élèvent au sein du Pdci, on est en droit de se demander si ces débats ont leur raison d’être en cette période. Pourquoi l’entourage proche du Président Bédié fait motus bouche cousue sur la question ? Quel est la position du Secrétaire général du parti, Djédjé Mady qui dit n’avoir pas été consulté par Bédié dans le choix des ministres Pdci? Le démon de la division va-t-il prendre le dessus sur la raison ? Voici entre autres questions que la plupart des militants se posent. A la vérité c’est un faux procès qui fait et au Président Bédié et à la région du grand centre qui s’est taillé la part de lion dans la répartition de ces postes ministériels. Certes les Baoulés qui sont au sein du Pdci n’ont pas plus de mérite que les autres ethnies comme l’a rappelé Camille Alliali au mécontents, mais force est de souligner que le devoir de reconnaissance imposait que l’on soit plus regardant sur cette région, qui a été la cheville ouvrière de la victoire de Ouattara. Au second tour de la Présidentielle, le monde entier est témoin que l’électorat baoulé était la plus courtisé en Côte d’Ivoire. Cet électorat était prêt à pencher pour Laurent Gbagbo après la défaite du Pdci. N’eût été la baraca de certains cadres Grand Centre, ces voix précieuses allaient échoir au candidat de la majorité présidentielle.
L’apport du Grand Centre
Ce n’est peut-être pas le moment de rappeler ce que chacun a fait pour la victoire du Président Ouattara, mais nul ne peut le nier, le Rhdp doit en grande partie sa victoire aux voix des populations du Centre. Et il n’est pas fortuit de revenir sur quelques actions qui ont marqué la période électorale. Sous la houlette des cadres du Grand Centre issus du Pdci, les populations baoulé ont été mis en ordre de bataille pour soutenir le candidat du Rhdp. On a encore en mémoire ce grand rassemblement des Chefs de villages du grand centre du 18 Novembre 2010 à Yamoussoukro piloté par le ministre Allah Kouadio et Ahoussou Jeannot. Aussi, les actions menées dans les régions des Lacs et de la Vallées du Bandaman du Premier Charles Konan Banny ont fortement pesé dans la balance. Et les résultats du grand Centre au second tour de la présidentielle ont confirmé ce travail abattu dans ces régions. Autant des raisons qui à coup sûr, qui ont motivé le choix de Bédié et non la fibre ethnique comme le clame les frustrés. Joint au téléphone, certains cadres du grand centre n’ont pas souhaité réagir sur cette question qu’ils jugent infondée. Mais, en attendant, les grognes persistent et continuent d’empoisonner l’environnement au sein du Pdci. Et si on y prend garde, cela pourrait fissurer le parti et voire même le Rhdp. Les Présidents Bédié et Ouattara seront-ils vomis ? La question mérité d’être posé Vue les revendications des plaignants. Même si nous ne sommes pas pour le moment à ce stade, il n’en demeure pas moins que ce genre de situation a toujours pour conséquence, la rupture de banc entre la base et la direction. Les élections générales pointent du nez, et, c’est le temps que choisi le Pdci pour se fissurer. Il faut donc se méfier de L’effet boule de neige que pourrait avoir cette grogne des cadres du Pdci.
BAKASSIEN
La crise qui mine le Pdci-rda suite à la formation du gouvernement d’union nationale est plus sérieuse qu’on le croyait. Certains cadres du parti sexagénaire issus en majorité du nord et de l’Ouest ne décolèrent pas. Leur grogne prend de plus en plus de l’ampleur. L’amer constat qui est fait c’est que ces plaintes, ont pris l’allure de crise ethnique au sein du Pdci. Il est reproché au Président Bédié d’avoir joué sur la fibre ethnique et régionale en portant plus ses choix sur plusieurs cadres du grand Centre pour compler le quota des postes ministériels affectés au Pdci. En outre, les griefs des grognons s’orientent également vers le Président Ouattara, pour l’écart qu’il y a entre les quotas du Rdr et celui du Pdci au sujet des postes de ministres. Les mécontents du parti ‘’vert’’ jugent les 8 portefeuilles accordés à leur formation politique est insignifiant, et ce d’autant qu’un sacrifice a été fait pour concéder la primature à Soro Guillaume. Ces revendications ont été porté par ces cadres frustrés devant le doyen Camille Aliali, membre du Bureau politique le lundi dernier a en croire le confrère ‘’ Nouveau Réveil’’. Face à ces voix discordantes qui s’élèvent au sein du Pdci, on est en droit de se demander si ces débats ont leur raison d’être en cette période. Pourquoi l’entourage proche du Président Bédié fait motus bouche cousue sur la question ? Quel est la position du Secrétaire général du parti, Djédjé Mady qui dit n’avoir pas été consulté par Bédié dans le choix des ministres Pdci? Le démon de la division va-t-il prendre le dessus sur la raison ? Voici entre autres questions que la plupart des militants se posent. A la vérité c’est un faux procès qui fait et au Président Bédié et à la région du grand centre qui s’est taillé la part de lion dans la répartition de ces postes ministériels. Certes les Baoulés qui sont au sein du Pdci n’ont pas plus de mérite que les autres ethnies comme l’a rappelé Camille Alliali au mécontents, mais force est de souligner que le devoir de reconnaissance imposait que l’on soit plus regardant sur cette région, qui a été la cheville ouvrière de la victoire de Ouattara. Au second tour de la Présidentielle, le monde entier est témoin que l’électorat baoulé était la plus courtisé en Côte d’Ivoire. Cet électorat était prêt à pencher pour Laurent Gbagbo après la défaite du Pdci. N’eût été la baraca de certains cadres Grand Centre, ces voix précieuses allaient échoir au candidat de la majorité présidentielle.
L’apport du Grand Centre
Ce n’est peut-être pas le moment de rappeler ce que chacun a fait pour la victoire du Président Ouattara, mais nul ne peut le nier, le Rhdp doit en grande partie sa victoire aux voix des populations du Centre. Et il n’est pas fortuit de revenir sur quelques actions qui ont marqué la période électorale. Sous la houlette des cadres du Grand Centre issus du Pdci, les populations baoulé ont été mis en ordre de bataille pour soutenir le candidat du Rhdp. On a encore en mémoire ce grand rassemblement des Chefs de villages du grand centre du 18 Novembre 2010 à Yamoussoukro piloté par le ministre Allah Kouadio et Ahoussou Jeannot. Aussi, les actions menées dans les régions des Lacs et de la Vallées du Bandaman du Premier Charles Konan Banny ont fortement pesé dans la balance. Et les résultats du grand Centre au second tour de la présidentielle ont confirmé ce travail abattu dans ces régions. Autant des raisons qui à coup sûr, qui ont motivé le choix de Bédié et non la fibre ethnique comme le clame les frustrés. Joint au téléphone, certains cadres du grand centre n’ont pas souhaité réagir sur cette question qu’ils jugent infondée. Mais, en attendant, les grognes persistent et continuent d’empoisonner l’environnement au sein du Pdci. Et si on y prend garde, cela pourrait fissurer le parti et voire même le Rhdp. Les Présidents Bédié et Ouattara seront-ils vomis ? La question mérité d’être posé Vue les revendications des plaignants. Même si nous ne sommes pas pour le moment à ce stade, il n’en demeure pas moins que ce genre de situation a toujours pour conséquence, la rupture de banc entre la base et la direction. Les élections générales pointent du nez, et, c’est le temps que choisi le Pdci pour se fissurer. Il faut donc se méfier de L’effet boule de neige que pourrait avoir cette grogne des cadres du Pdci.
BAKASSIEN
