MONROVIA, Dix Libériens arrêtés en mai ont été inculpés mercredi à Monrovia pour activités de mercenaires en Côte d`Ivoire où ils sont accusés d`avoir participé aux violences post-électorales entre 2010 et 2011, a appris l`AFP de sources judiciaire et policière.
Les dix Libériens ont été présentés mercredi à un juge au Palais de justice de Monrovia, qui leur a déclaré: "Vous êtes inculpés de mercenariat et serez jugés à une date qui sera annoncée ultérieurement", indique un document du greffe du tribunal consulté par l`AFP.
Aucune indication n`était disponible sur l`identité des accusés qui, selon une source policière, faisaient partie de 12 Libériens au total arrêtés en mai à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire pour leur participation présumée aux violences post-électorales ivoiriennes.
Les douze hommes avaient tous été conduits à Monrovia, où ils étaient détenus. Deux d`entre eux ont par la suite été relâchés, a dit la source policière, sans plus de détails.
A l`annonce de leur arrestation, un responsable de la police libérienne avait affirmé que les Libériens étaient "des mercenaires qui ont combattu pour l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo".
Selon lui, ils avaient avoué leur implication dans la crise sanglante qui a suivi le second tour de l`élection présidentielle ivoirienne de novembre 2010 disputé par Laurent Gbagbo, président sortant, et Alassane Ouattara, un de ses principaux opposants.
Le camp de M. Gbagbo a été accusé d`avoir eu recours à des miliciens et mercenaires libériens pour renforcer les forces qui lui sont restées loyales face à celles de M. Alassane Ouattara, appuyé par l`ex-rébellion ivoirienne et dont il contestait l`élection.
Alassane Ouattara a accédé à la présidence grâce au soutien militaire de la France et de l`ONU ayant abouti à l`arrestation, le 11 avril à Abidjan, de Laurent Gbagbo, actuellement en résidence surveillée dans le nord ivoirien.
Les dix Libériens ont été présentés mercredi à un juge au Palais de justice de Monrovia, qui leur a déclaré: "Vous êtes inculpés de mercenariat et serez jugés à une date qui sera annoncée ultérieurement", indique un document du greffe du tribunal consulté par l`AFP.
Aucune indication n`était disponible sur l`identité des accusés qui, selon une source policière, faisaient partie de 12 Libériens au total arrêtés en mai à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire pour leur participation présumée aux violences post-électorales ivoiriennes.
Les douze hommes avaient tous été conduits à Monrovia, où ils étaient détenus. Deux d`entre eux ont par la suite été relâchés, a dit la source policière, sans plus de détails.
A l`annonce de leur arrestation, un responsable de la police libérienne avait affirmé que les Libériens étaient "des mercenaires qui ont combattu pour l`ancien président ivoirien Laurent Gbagbo".
Selon lui, ils avaient avoué leur implication dans la crise sanglante qui a suivi le second tour de l`élection présidentielle ivoirienne de novembre 2010 disputé par Laurent Gbagbo, président sortant, et Alassane Ouattara, un de ses principaux opposants.
Le camp de M. Gbagbo a été accusé d`avoir eu recours à des miliciens et mercenaires libériens pour renforcer les forces qui lui sont restées loyales face à celles de M. Alassane Ouattara, appuyé par l`ex-rébellion ivoirienne et dont il contestait l`élection.
Alassane Ouattara a accédé à la présidence grâce au soutien militaire de la France et de l`ONU ayant abouti à l`arrestation, le 11 avril à Abidjan, de Laurent Gbagbo, actuellement en résidence surveillée dans le nord ivoirien.