Le deuxième Conseil des Ministres du nouveau Gouvernement s’est tenu hier,
au Palais présidentiel, sous la présidence du Chef de l’Etat. Il a duré environ
une heure et demi. Il ressort des propos des membres du Gouvernement
qui ont bien voulu se prêter aux questions de la presse, que l’essentiel de la
réunion a tourné autour de la question sécuritaire du pays.
A 9H 15mn, quand nous arrivions au Palais présidentiel, le dispositif sécuritaire
était déjà en place. Tous les ministres ou presque étaient présents et ont pris
place à la salle du Conseil. Les quelques retardataires arpentaient en grandes
enjambées les escaliers pour s’engouffrer dans la salle. Sous l’œil amusé des
journalistes, qui ne se souvenaient pas avoir vu un tel « spectacle », il y a belle
lurette.
A 9h 30mn le cortège (très allégé) du Chef de l’Etat s’immobilise devant le
bâtiment où a lieu le Conseil des Ministres. Le Président de la République
est accueilli par son Directeur de cabinet et bien d’autres responsables de la
Présidence.
Quelques minutes plus tard, soit 10h05mn, il sort de son bureau et rejoint les
ministres dans la salle du Conseil. Pas de photos ni autres images. Le Conseil
commence, il dure un peu plus d’une heure vingt minutes.
A 11h 30mn, le premier Ministre, Guillaume Soro, accompagné de son Directeur de cabinet et le Secrétaire général du Gouvernement, est le premier
à sortir. Il se rend à son bureau, pour accorder des audiences. Les ministres
sont avares en parole. Ceux qui se sont prêtés à nos questions sont brefs dans
leur déclaration tout en prenant le soin de préciser qu’il revenait au porte-
parole du Gouvernement de faire la déclaration officielle.
Interrogé à sa sortie, le ministre Nabagné Bruno Koné, porte-parole du
Gouvernement a confirmé que le Conseil s’est fortement intéressé à la
situation sécuritaire qui prévaut au pays depuis l’éclatement de la crise.
Quant au Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, il a ajouté qu’il a fait une
communication sur la question et proposé un plan en vue d’une normalisation
de la situation. Ainsi, à en croire Hamed Bakayoko, des mesures concrètes
seront prises dans les tout prochains jours pour lutter efficacement contre
le phénomène du racket et les barrages routiers anarchiques. Répondant
à une question relative, au dernier rapport de Human Rights Watch sur les
exactions en Côte d’Ivoire, le ministre a dit qu’il fallait attendre des enquêtes
plus poussées au lieu de se contenter de simples témoignages. En tout état de
cause, il a affirmé que le Gouvernement du Président Ouattara avait à cœur de
construire une nation ivoirienne forte dont le socle sera le respect des droits
humains. Le Conseil a également fait le point sur plusieurs sujets. Ainsi, il a
entendu des communications des responsables respectifs sur les bâtiments
publics saccagés, ou qui sont illégalement occupés. «Nous avons reçu sur
toutes ces questions, des instructions du Président de la république et du
Premier ministre pour que tout soit mis en œuvre pour que l’administration ait
toute sa capacité de travail. Tout sera mis en œuvre pour que la gendarmerie,
la police, et l’armée puissent
Ibrahima B. Kamagaté
au Palais présidentiel, sous la présidence du Chef de l’Etat. Il a duré environ
une heure et demi. Il ressort des propos des membres du Gouvernement
qui ont bien voulu se prêter aux questions de la presse, que l’essentiel de la
réunion a tourné autour de la question sécuritaire du pays.
A 9H 15mn, quand nous arrivions au Palais présidentiel, le dispositif sécuritaire
était déjà en place. Tous les ministres ou presque étaient présents et ont pris
place à la salle du Conseil. Les quelques retardataires arpentaient en grandes
enjambées les escaliers pour s’engouffrer dans la salle. Sous l’œil amusé des
journalistes, qui ne se souvenaient pas avoir vu un tel « spectacle », il y a belle
lurette.
A 9h 30mn le cortège (très allégé) du Chef de l’Etat s’immobilise devant le
bâtiment où a lieu le Conseil des Ministres. Le Président de la République
est accueilli par son Directeur de cabinet et bien d’autres responsables de la
Présidence.
Quelques minutes plus tard, soit 10h05mn, il sort de son bureau et rejoint les
ministres dans la salle du Conseil. Pas de photos ni autres images. Le Conseil
commence, il dure un peu plus d’une heure vingt minutes.
A 11h 30mn, le premier Ministre, Guillaume Soro, accompagné de son Directeur de cabinet et le Secrétaire général du Gouvernement, est le premier
à sortir. Il se rend à son bureau, pour accorder des audiences. Les ministres
sont avares en parole. Ceux qui se sont prêtés à nos questions sont brefs dans
leur déclaration tout en prenant le soin de préciser qu’il revenait au porte-
parole du Gouvernement de faire la déclaration officielle.
Interrogé à sa sortie, le ministre Nabagné Bruno Koné, porte-parole du
Gouvernement a confirmé que le Conseil s’est fortement intéressé à la
situation sécuritaire qui prévaut au pays depuis l’éclatement de la crise.
Quant au Ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, il a ajouté qu’il a fait une
communication sur la question et proposé un plan en vue d’une normalisation
de la situation. Ainsi, à en croire Hamed Bakayoko, des mesures concrètes
seront prises dans les tout prochains jours pour lutter efficacement contre
le phénomène du racket et les barrages routiers anarchiques. Répondant
à une question relative, au dernier rapport de Human Rights Watch sur les
exactions en Côte d’Ivoire, le ministre a dit qu’il fallait attendre des enquêtes
plus poussées au lieu de se contenter de simples témoignages. En tout état de
cause, il a affirmé que le Gouvernement du Président Ouattara avait à cœur de
construire une nation ivoirienne forte dont le socle sera le respect des droits
humains. Le Conseil a également fait le point sur plusieurs sujets. Ainsi, il a
entendu des communications des responsables respectifs sur les bâtiments
publics saccagés, ou qui sont illégalement occupés. «Nous avons reçu sur
toutes ces questions, des instructions du Président de la république et du
Premier ministre pour que tout soit mis en œuvre pour que l’administration ait
toute sa capacité de travail. Tout sera mis en œuvre pour que la gendarmerie,
la police, et l’armée puissent
Ibrahima B. Kamagaté
