Abidjan a renoué depuis peu avec la saison des
pluies. Non sans déboires pour les consommateurs
d’informations abonnés de Canal + Horizons Côte
d’Ivoire. Ceux-ci voient les images interrompues dès
qu’une pluie s’abat sur la ville. Les coups de gueule
sont en passe de quitter les salons pour se retrouver
sur la table des associations du milieu qui, de leur côté,
menacent et exigent des explications ainsi que des
mesures correctives du fournisseur.
Les pluies diluviennes ont repris de plus belle sur
Abidjan. Si, fort heureusement, aucun drame lié aux
éboulements des maisons n’a pour l’heure été signalé
contrairement aux années antérieures à la même
période, ce qui justifie bien à propos la réactivation du
plan Orsec par le Préfet d’Abidjan, M. Sidiki Diakité, des
dommages surviennent avec ces pluies qui
préoccupent les populations. L’on relève
principalement les embouteillages dans la circulation
inhérents à l’impraticabilité de plusieurs voies de
communication coupées par les eaux. Ici, ce sont les
usagers de la route qui donnent de la voix. Dans cette
ambiance de mécontentement en cette période
pluvieuse, les murmures de désapprobation des
abonnés de Canal + Horizons Côte d’Ivoire deviennent
de plus en plus audibles. Dès qu’une pluie s’abat sur la
ville, ceux-ci connaissent des perturbations de la
réception des chaînes sur le bouquet. Les privant ainsi
de leur droit à l’information. Clients des communes de
Marcory, Port-Bouët, Cocody… ou encore revendeurs
de quartiers modestes et populaires notamment
Abobo et Yopougon; aucun foyer recevant le signal de
Canal + Horizons n’est épargné. Tous subissent les
aléas climatiques du moment avec l’interruption de la
réception des images. Le problème est même devenu
une source de désamour entre ménages connectés de
manière irrégulière et revendeurs de quartiers qui
refusent de déduire un nombre de jours d’images
bloquées. Et partant, revoir à la baisse les émoluments
mensuels qui vont de 1500 à 2500 F Cfa selon les
quartiers et le nombre de chaînes servies. « Tout le
mois de mai, je n’ai pas pu regarder en partie mes
émissions préférées. Je ne peux donc pas payer pour
un service dont je n’ai pas bénéficié. Sur les 2000
prévus, je vais te donner la moitié. A prendre ou à
laisser. Si tu ne veux pas, tu peux me retirer de ta
flotte. Tu n’es pas le seul », s’était ainsi plaint un agent
de mairie domicilié à Abobo-Dokui. De son côté,
son ‘’bienfaiteur’’, qui a fait contre mauvaise fortune
bon cœur, s’est contenté de ce butin. Non sans
récriminations. S’estimant innocent dans l’interruption
de la réception de Canal avec la pluie. «Ce
dysfonctionnement touche tout Abidjan et non le
quartier ici seulement. Une pluie m’a une fois surpris
dans un grand supermarché de Cocody où il y a une
agence de canal +. Ce qui m’a frappé, c’est que même
là-bas, avec la pluie, le signal était parti et la réception
interrompue», a-t-il témoigné. Soumahoro N’Valy est
de cet avis. Mais, si l’on en croit le président de
l’Association pour la défense des Consommateurs de
Côte d’Ivoire, le problème s’étend à tout Abidjan. Des
quartiers fortunés à ceux dits précaires et modestes. «
J’en suis moi-même victime. Mais j’ignorais que le fait
avait une telle ampleur qu’il touchait tous les clients
d’Abidjan, des plus fortunés aux ménages modestes
dans les quartiers populaires dits précaires», a-t-il
rapporté.
La grogne quitte les salons pour la table des défenseurs des consommateurs
Son compagnon de lutte Marius Comoé, président de
la Fédération des associations de Consommateurs de
Côte d’Ivoire (Facaci) fait remarquer que le fait
est «tellement récurrent et écœurant pour les
consommateurs de l’information» que la grogne a fini
par quitter les salons feutrés des vrais abonnés pour se
retrouver sur la table des associations du milieu. «Dès
qu’il y a une pluie, nous constatons effectivement une
interruption de la diffusion des images. Et nous avons
été saisis de ce dossier par plusieurs militants. Pour
comprendre le problème, nous avons sollicité une
rencontre avec la direction Marketing et commerciale
de Canal + Horizons. Lors des échanges de haut niveau,
des assurances fermes nous avaient été données. Mais
rien n’a été malheureusement fait. Et ce qui heurte le
plus dans cette affaire, c’est que l’opérateur ne
s’excuse jamais pour les désagréments causés aux
consommateurs de l’information. On peut le dire, à la
limite, Canal + Horizons s’en fout que la réception soit
entravée par la pluie», s’indigne-t-il. Puis de souligner
que la direction de Canal + Côte d’Ivoire qui a décliné
toute responsabilité dans la survenance de ces
perturbations lors de ce dialogue direct, les a imputées
aux intempéries ainsi qu’aux installations clandestines
et anarchiques. «Lorsque vous faites un abonnement,
c’est à la direction de Canal + Horizons de vous faire
venir un technicien pour l’installation. C’est donc un
argument qui ne tient pas la route. Nous pensons que
nous subissons les désidérata de cette compagnie qui
n’a aucun égard pour nous. Il faut donc arrêter de
prendre les consommateurs pour des ignares», a-t-il
protesté.
Un expert incrimine les installations faites par des non professionnels
Expert en Télécoms, spécialiste en conception de
projets informatiques et Telecoms, en étude et
réalisation de réseaux locaux (CPL, Wifi et Ethernet),
Inza Ouattara, qui se présente lui-même comme étant
un consommateur de l’offre Canal +, affirme avoir
constaté comme tous les autres ce problème. Qui, à
son avis, relève de deux faits majeurs. A savoir les
intempéries et l’installation des équipements. Selon
l’associé gérant de la compagnie News Technology, les
pluies s’accompagnent de vent qui « défixent,
dérangent ou désorientent la parabole». Ainsi, de la
position pour avoir le signal, donc la réception des
images, l’abonné passe à une autre position dans
laquelle il perd le signal. « Il faut dire que le pointage
est de trois niveaux. Il y a l’insuffisant, le moyen et le
suffisant. Si vous êtes préalablement à une réception
moyenne du fait de l’installation, le pointage de votre
installation étant dans la partie moyenne, vous
recevrez des images de qualité moyenne. Et dès lors
qu’il y a une perturbation liée au vent, aux intempéries,
vous vous retrouvez dans la réception insuffisante. Si
l’installation est bien faite, bien fixée, bien pointée,
donc le pointage est dans la position suffisante, quand
il y aura des perturbations liées aux vents, aux
intempéries, vous pouvez vous retrouver dans le signal
moyen et très rarement dans le signal insuffisant. Ce
qui est intéressant. Donc, vous aurez toujours les
images. C’est pourquoi tout abonné doit veiller à faire
bien pointer sa parabole, de sorte à se trouver toujours
dans la position suffisante », instruit-il. Avant d’appeler
les abonnés à solliciter les services des professionnels
pour s’assurer que leurs paraboles sont bien pointées
et que le transmetteur d’images est protégé, de la
pluie et du vent. « L’installation doit être faite par des
professionnels et non des amateurs, des bricoleurs
comme on le voit sur les toits de nombreux
consommateurs de l’offre de la compagnie. En outre,
lorsque la parabole est bien fixée et pointée dans le
signal suffisant, il y a un outil technique appelé la LNB
qui doit être protégé. Cet outil en forme de nœud au
milieu de la parabole est stratégique car c’est lui qui
permet de faire la transmission d’images via la
parabole. S’il n’est pas sécurisé, il va sans dire que la
réception des images sera compromise dès qu’une
pluie ou un vent va s’annoncer», a-t-il ajouté.
L’ingénieur qui présente les Télecoms comme «un
moyen de diffusion de l’information à partir de
l’électronique et de l’informatique», relève que
l’opérateur technique (Canal +) de son côté doit
renforcer sa logistique en la matière à l’effet de résister
aux intempéries et éviter aux consommateurs qui ont
bien fixé leurs équipements et sécurisé la LNB de
constater une interruption des images en cas de pluie
ou de vent. «Les paraboles émettent entre elles à
partir des fréquences pour le transfert d’informations,
de données entre tout utilisateur final et la maison-
mère. Au niveau de la transmission des images, elle se
fait de manière hertzienne à partir des paraboles. Je
me dis que si l’opérateur technique a des milliers de
clients, c’est qu’il dispose d’outils technologiques de
pointe pour faire face à tout dysfonctionnement,
comme c’est le cas avec la pluie et le vent. Mais, il lui
revient de s’assurer que son émetteur central est bien
fixé et résiste à la pluie et aux intempéries
subséquentes. Mieux, l’opérateur technique doit
renforcer son arsenal», conseille-t-il. Non sans avertir
que si cela n’est pas fait, des clients par dépit,
pourraient avoir recours à des voies détournées pour
être autonomes de Canal Horizons et avoir toujours
des images. Ce qui serait une perte de rentabilité pour
cette compagnie. «Avec l’évolution de la technologie, il
est possible de contourner, par l’utilisation d’autres
décodeurs, paraboles et internet (la télé en ligne) le
fournisseur et avoir toujours des images. C’est le cas
par exemple au Nigéria et même en Côte d’Ivoire, où
par le système des décodeurs parallèles pointés
ailleurs et indépendants du centre d’émetteur du
fournisseur, des ménages reçoivent des images sans
être des abonnés. Puisqu’ils ne dépendent pas de
l’équipement du fournisseur, ces ménages auront
toujours les images même en cas de fortes pluies tant
que leur propre arsenal est bien pointé », a-t-il ajouté.
L’opérateur technique est donc averti. Les avancées
technologiques peuvent permettre d’éviter les
interruptions de la réception des images de Canal de
manière détournée pour l’heure. Certes, ces pratiques
ne sont pas à encourager. Mais Canal + Horizons doit
éviter que des abonnés frustrés comme ceux des
consommateurs au pouvoir d’achat modeste, qui ont
mis les pieds dans le plat des branchements
anarchiques, ne rentrent dans la clandestinité.
M Tié Traoré
pluies. Non sans déboires pour les consommateurs
d’informations abonnés de Canal + Horizons Côte
d’Ivoire. Ceux-ci voient les images interrompues dès
qu’une pluie s’abat sur la ville. Les coups de gueule
sont en passe de quitter les salons pour se retrouver
sur la table des associations du milieu qui, de leur côté,
menacent et exigent des explications ainsi que des
mesures correctives du fournisseur.
Les pluies diluviennes ont repris de plus belle sur
Abidjan. Si, fort heureusement, aucun drame lié aux
éboulements des maisons n’a pour l’heure été signalé
contrairement aux années antérieures à la même
période, ce qui justifie bien à propos la réactivation du
plan Orsec par le Préfet d’Abidjan, M. Sidiki Diakité, des
dommages surviennent avec ces pluies qui
préoccupent les populations. L’on relève
principalement les embouteillages dans la circulation
inhérents à l’impraticabilité de plusieurs voies de
communication coupées par les eaux. Ici, ce sont les
usagers de la route qui donnent de la voix. Dans cette
ambiance de mécontentement en cette période
pluvieuse, les murmures de désapprobation des
abonnés de Canal + Horizons Côte d’Ivoire deviennent
de plus en plus audibles. Dès qu’une pluie s’abat sur la
ville, ceux-ci connaissent des perturbations de la
réception des chaînes sur le bouquet. Les privant ainsi
de leur droit à l’information. Clients des communes de
Marcory, Port-Bouët, Cocody… ou encore revendeurs
de quartiers modestes et populaires notamment
Abobo et Yopougon; aucun foyer recevant le signal de
Canal + Horizons n’est épargné. Tous subissent les
aléas climatiques du moment avec l’interruption de la
réception des images. Le problème est même devenu
une source de désamour entre ménages connectés de
manière irrégulière et revendeurs de quartiers qui
refusent de déduire un nombre de jours d’images
bloquées. Et partant, revoir à la baisse les émoluments
mensuels qui vont de 1500 à 2500 F Cfa selon les
quartiers et le nombre de chaînes servies. « Tout le
mois de mai, je n’ai pas pu regarder en partie mes
émissions préférées. Je ne peux donc pas payer pour
un service dont je n’ai pas bénéficié. Sur les 2000
prévus, je vais te donner la moitié. A prendre ou à
laisser. Si tu ne veux pas, tu peux me retirer de ta
flotte. Tu n’es pas le seul », s’était ainsi plaint un agent
de mairie domicilié à Abobo-Dokui. De son côté,
son ‘’bienfaiteur’’, qui a fait contre mauvaise fortune
bon cœur, s’est contenté de ce butin. Non sans
récriminations. S’estimant innocent dans l’interruption
de la réception de Canal avec la pluie. «Ce
dysfonctionnement touche tout Abidjan et non le
quartier ici seulement. Une pluie m’a une fois surpris
dans un grand supermarché de Cocody où il y a une
agence de canal +. Ce qui m’a frappé, c’est que même
là-bas, avec la pluie, le signal était parti et la réception
interrompue», a-t-il témoigné. Soumahoro N’Valy est
de cet avis. Mais, si l’on en croit le président de
l’Association pour la défense des Consommateurs de
Côte d’Ivoire, le problème s’étend à tout Abidjan. Des
quartiers fortunés à ceux dits précaires et modestes. «
J’en suis moi-même victime. Mais j’ignorais que le fait
avait une telle ampleur qu’il touchait tous les clients
d’Abidjan, des plus fortunés aux ménages modestes
dans les quartiers populaires dits précaires», a-t-il
rapporté.
La grogne quitte les salons pour la table des défenseurs des consommateurs
Son compagnon de lutte Marius Comoé, président de
la Fédération des associations de Consommateurs de
Côte d’Ivoire (Facaci) fait remarquer que le fait
est «tellement récurrent et écœurant pour les
consommateurs de l’information» que la grogne a fini
par quitter les salons feutrés des vrais abonnés pour se
retrouver sur la table des associations du milieu. «Dès
qu’il y a une pluie, nous constatons effectivement une
interruption de la diffusion des images. Et nous avons
été saisis de ce dossier par plusieurs militants. Pour
comprendre le problème, nous avons sollicité une
rencontre avec la direction Marketing et commerciale
de Canal + Horizons. Lors des échanges de haut niveau,
des assurances fermes nous avaient été données. Mais
rien n’a été malheureusement fait. Et ce qui heurte le
plus dans cette affaire, c’est que l’opérateur ne
s’excuse jamais pour les désagréments causés aux
consommateurs de l’information. On peut le dire, à la
limite, Canal + Horizons s’en fout que la réception soit
entravée par la pluie», s’indigne-t-il. Puis de souligner
que la direction de Canal + Côte d’Ivoire qui a décliné
toute responsabilité dans la survenance de ces
perturbations lors de ce dialogue direct, les a imputées
aux intempéries ainsi qu’aux installations clandestines
et anarchiques. «Lorsque vous faites un abonnement,
c’est à la direction de Canal + Horizons de vous faire
venir un technicien pour l’installation. C’est donc un
argument qui ne tient pas la route. Nous pensons que
nous subissons les désidérata de cette compagnie qui
n’a aucun égard pour nous. Il faut donc arrêter de
prendre les consommateurs pour des ignares», a-t-il
protesté.
Un expert incrimine les installations faites par des non professionnels
Expert en Télécoms, spécialiste en conception de
projets informatiques et Telecoms, en étude et
réalisation de réseaux locaux (CPL, Wifi et Ethernet),
Inza Ouattara, qui se présente lui-même comme étant
un consommateur de l’offre Canal +, affirme avoir
constaté comme tous les autres ce problème. Qui, à
son avis, relève de deux faits majeurs. A savoir les
intempéries et l’installation des équipements. Selon
l’associé gérant de la compagnie News Technology, les
pluies s’accompagnent de vent qui « défixent,
dérangent ou désorientent la parabole». Ainsi, de la
position pour avoir le signal, donc la réception des
images, l’abonné passe à une autre position dans
laquelle il perd le signal. « Il faut dire que le pointage
est de trois niveaux. Il y a l’insuffisant, le moyen et le
suffisant. Si vous êtes préalablement à une réception
moyenne du fait de l’installation, le pointage de votre
installation étant dans la partie moyenne, vous
recevrez des images de qualité moyenne. Et dès lors
qu’il y a une perturbation liée au vent, aux intempéries,
vous vous retrouvez dans la réception insuffisante. Si
l’installation est bien faite, bien fixée, bien pointée,
donc le pointage est dans la position suffisante, quand
il y aura des perturbations liées aux vents, aux
intempéries, vous pouvez vous retrouver dans le signal
moyen et très rarement dans le signal insuffisant. Ce
qui est intéressant. Donc, vous aurez toujours les
images. C’est pourquoi tout abonné doit veiller à faire
bien pointer sa parabole, de sorte à se trouver toujours
dans la position suffisante », instruit-il. Avant d’appeler
les abonnés à solliciter les services des professionnels
pour s’assurer que leurs paraboles sont bien pointées
et que le transmetteur d’images est protégé, de la
pluie et du vent. « L’installation doit être faite par des
professionnels et non des amateurs, des bricoleurs
comme on le voit sur les toits de nombreux
consommateurs de l’offre de la compagnie. En outre,
lorsque la parabole est bien fixée et pointée dans le
signal suffisant, il y a un outil technique appelé la LNB
qui doit être protégé. Cet outil en forme de nœud au
milieu de la parabole est stratégique car c’est lui qui
permet de faire la transmission d’images via la
parabole. S’il n’est pas sécurisé, il va sans dire que la
réception des images sera compromise dès qu’une
pluie ou un vent va s’annoncer», a-t-il ajouté.
L’ingénieur qui présente les Télecoms comme «un
moyen de diffusion de l’information à partir de
l’électronique et de l’informatique», relève que
l’opérateur technique (Canal +) de son côté doit
renforcer sa logistique en la matière à l’effet de résister
aux intempéries et éviter aux consommateurs qui ont
bien fixé leurs équipements et sécurisé la LNB de
constater une interruption des images en cas de pluie
ou de vent. «Les paraboles émettent entre elles à
partir des fréquences pour le transfert d’informations,
de données entre tout utilisateur final et la maison-
mère. Au niveau de la transmission des images, elle se
fait de manière hertzienne à partir des paraboles. Je
me dis que si l’opérateur technique a des milliers de
clients, c’est qu’il dispose d’outils technologiques de
pointe pour faire face à tout dysfonctionnement,
comme c’est le cas avec la pluie et le vent. Mais, il lui
revient de s’assurer que son émetteur central est bien
fixé et résiste à la pluie et aux intempéries
subséquentes. Mieux, l’opérateur technique doit
renforcer son arsenal», conseille-t-il. Non sans avertir
que si cela n’est pas fait, des clients par dépit,
pourraient avoir recours à des voies détournées pour
être autonomes de Canal Horizons et avoir toujours
des images. Ce qui serait une perte de rentabilité pour
cette compagnie. «Avec l’évolution de la technologie, il
est possible de contourner, par l’utilisation d’autres
décodeurs, paraboles et internet (la télé en ligne) le
fournisseur et avoir toujours des images. C’est le cas
par exemple au Nigéria et même en Côte d’Ivoire, où
par le système des décodeurs parallèles pointés
ailleurs et indépendants du centre d’émetteur du
fournisseur, des ménages reçoivent des images sans
être des abonnés. Puisqu’ils ne dépendent pas de
l’équipement du fournisseur, ces ménages auront
toujours les images même en cas de fortes pluies tant
que leur propre arsenal est bien pointé », a-t-il ajouté.
L’opérateur technique est donc averti. Les avancées
technologiques peuvent permettre d’éviter les
interruptions de la réception des images de Canal de
manière détournée pour l’heure. Certes, ces pratiques
ne sont pas à encourager. Mais Canal + Horizons doit
éviter que des abonnés frustrés comme ceux des
consommateurs au pouvoir d’achat modeste, qui ont
mis les pieds dans le plat des branchements
anarchiques, ne rentrent dans la clandestinité.
M Tié Traoré