«Si haut que parvienne une chose lancée, c’est à terre qu’elle retourne». Ce proverbe africain trouve tout son sens dans les événements survenus à Anonkoua Kouté, dans la commune d’Abobo. Ce village Ebrié a vécu l’épisode le plus triste de son histoire dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mars 2011. Une attaque subite a détruit ce village et provoqué la fuite de ses habitants. Si aujourd’hui, on peut s’apitoyer sur le sort de ce village vu l’ampleur des dégâts, il faut reconnaître que ce qui est arrivé n’est pas venu ex-nihilo. C’est la conséquence directe des actes posés par les Atchans de ce village. Si Anonkoua Kouté a été attaqué et détruit sur les 60 villages Ebrié, c’est loin d’être l’effet du hasard. «Abobo-Té et Abobo Baoulé ont eu ce vent de folie qui n’a pas pu les balayer tous. Pour nous, c’était tellement fort et soutenu qu’on a été obligés de replier pour observer et revenir», dit le chef du village Dogoua Akéo Antoine. Alors question. Pourquoi à Anonkoua ce vent de folie était-il si fort et soutenu ? «Je ne sais pas. Ce sont toujours des rumeurs qui me parviennent ou ce sont les gens me rapportent ces faits», dixit le chef du village. De quels faits parle-t-il alors ?
A-t-il cherché à vérifier les faits qui lui sont rapportés ? Non ! Bien évidemment. Comme «On ne pêche pas un hippopotame avec un hameçon», les non-dits du chef Dogoua cachent bien quelque chose. Car la responsabilité d’Anonkoua est avérée dans ce qui lui est arrivé. Cette population se présente aujourd’hui en victime en oubliant que «Le cadavre d’un oiseau ne pourrit pas en l’air, mais à terre». C’est le crachat que cette population a jeté en l’air qui lui est retombé sur le visage. Qui ne se rappelle pas encore de l’interdiction faite au président Alassane Ouattara, alors candidat du RHDP à la présidentielle de novembre dernier, de faire campagne dans les villages Ebrié ? Attendu sur pied de guerre, il a annulé un meeting à Abobo Baoulé. Cela n’a pas empêché la chasse aux partisans de Ouattara et du RHDP dans ce village. Et comme «une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer», Anonkoua Kouté a payé le lourd tribut de ses actes de cruauté et de méchanceté.
Mais cette période cruciale étant révolue, il faut pardonner et se tourner vers le futur comme le veut le président de la République. Tout le monde doit épouser le processus de réconciliation en cours. Et comme «une de nos armes les plus puissantes est le dialogue» et que «le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité», il faut cultiver l’amour et venir en aide à cette population qui a certainement compris que «le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits».
OG
A-t-il cherché à vérifier les faits qui lui sont rapportés ? Non ! Bien évidemment. Comme «On ne pêche pas un hippopotame avec un hameçon», les non-dits du chef Dogoua cachent bien quelque chose. Car la responsabilité d’Anonkoua est avérée dans ce qui lui est arrivé. Cette population se présente aujourd’hui en victime en oubliant que «Le cadavre d’un oiseau ne pourrit pas en l’air, mais à terre». C’est le crachat que cette population a jeté en l’air qui lui est retombé sur le visage. Qui ne se rappelle pas encore de l’interdiction faite au président Alassane Ouattara, alors candidat du RHDP à la présidentielle de novembre dernier, de faire campagne dans les villages Ebrié ? Attendu sur pied de guerre, il a annulé un meeting à Abobo Baoulé. Cela n’a pas empêché la chasse aux partisans de Ouattara et du RHDP dans ce village. Et comme «une pirogue n’est jamais trop grande pour chavirer», Anonkoua Kouté a payé le lourd tribut de ses actes de cruauté et de méchanceté.
Mais cette période cruciale étant révolue, il faut pardonner et se tourner vers le futur comme le veut le président de la République. Tout le monde doit épouser le processus de réconciliation en cours. Et comme «une de nos armes les plus puissantes est le dialogue» et que «le dialogue véritable suppose la reconnaissance de l’autre à la fois dans son identité et dans son altérité», il faut cultiver l’amour et venir en aide à cette population qui a certainement compris que «le mensonge donne des fleurs mais pas de fruits».
OG
