Un conseil des ministres s’est tenu le mercredi 15 juin 2011 au Palais présidentiel sous la présidence d’Alassane Ouattara. Seul point inscrit à l’ordre du jour de cette réunion : Les Droits de l’Homme. Le premier responsable de ce département s’est confié à l’IA au terme des travaux.
M. le ministre, vous sortez de la réunion du conseil des ministres. Qu’est-ce qu’on peut retenir ?
Le président de la République tient particulièrement au respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Nous sortons d’une communication spéciale du Conseil des ministres sur la question. Il nous a à nouveau instruit sur la nécessité de faire en sorte que les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire soit une priorité, la pierre angulaire de sa politique de développement. Nous allons nous y atteler pour le satisfaire.
Quelles sont les actions que vous comptez mener pour atteindre vos objectifs ?
Je voudrais réserver la primeur au porte-parole du gouvernement. Sur le plan des actions, il y a un séminaire gouvernemental en fin de semaine. Donc, c’est à cette occasion que nous allons vous informer de nos actions. Mais, ce qui est essentiel c’est qu’il y aura une forte action de promotion et de sensibilisation sur les droits de l’Homme . C’est à ce niveau-là que je voudrais compter sur nos amis de la presse pour faire des droits de l’Homme leur tasse de thé. Tous les jours, il faut qu’on en parle. C’est certainement à force de le répéter que chacun en prendra conscience et agira dans le sens d’une meilleure protection des droits de l’Homme.
Que pensez-vous des rapports des Ong de droits de l’Homme notamment Human Rights Watch et Amnesty International ?
Les rapports qui sortent sont de bons signaux. Ils nous aident à mieux appréhender la question sur le terrain parce qu’il est clair que nous ne pouvons pas être partout à la fois et nous ne pouvons pas tout savoir. Lorsque les organisations de défense des droits de l’Homme et les partenaires de l’humanitaire nous font remonter les informations, c’est pour nous permettre certainement de corriger le tir. Comme on le dit souvent, quand quelqu’un ne vous aime pas, il ne vous dit pas ce qu’il pense. Nous accueillons ces rapports avec plaisir. Par moments, certaines choses peuvent être expliquées ou discutées, mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, ce sont des moyens d’accompagnement que ces rapports constituent. Qu’ils nous disent ce qui est, de sorte que nous puissions orienter nos actions et voir ce que nous devons faire pour améliorer. Parce que les rapports portent sur une période, mais pas forcement la nôtre. Nous sortons d’un conseil des ministres spécial sur les droits de l’Homme. Vous aurez le communiqué. C’était la seule communication. Le président a encore insisté sur la nécessité de faire en sorte que les droits de l’Homme soient la ligne de mire de l’action gouvernementale.
Recueillis par Touré Abdoulaye
M. le ministre, vous sortez de la réunion du conseil des ministres. Qu’est-ce qu’on peut retenir ?
Le président de la République tient particulièrement au respect des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire. Nous sortons d’une communication spéciale du Conseil des ministres sur la question. Il nous a à nouveau instruit sur la nécessité de faire en sorte que les droits de l’Homme en Côte d’Ivoire soit une priorité, la pierre angulaire de sa politique de développement. Nous allons nous y atteler pour le satisfaire.
Quelles sont les actions que vous comptez mener pour atteindre vos objectifs ?
Je voudrais réserver la primeur au porte-parole du gouvernement. Sur le plan des actions, il y a un séminaire gouvernemental en fin de semaine. Donc, c’est à cette occasion que nous allons vous informer de nos actions. Mais, ce qui est essentiel c’est qu’il y aura une forte action de promotion et de sensibilisation sur les droits de l’Homme . C’est à ce niveau-là que je voudrais compter sur nos amis de la presse pour faire des droits de l’Homme leur tasse de thé. Tous les jours, il faut qu’on en parle. C’est certainement à force de le répéter que chacun en prendra conscience et agira dans le sens d’une meilleure protection des droits de l’Homme.
Que pensez-vous des rapports des Ong de droits de l’Homme notamment Human Rights Watch et Amnesty International ?
Les rapports qui sortent sont de bons signaux. Ils nous aident à mieux appréhender la question sur le terrain parce qu’il est clair que nous ne pouvons pas être partout à la fois et nous ne pouvons pas tout savoir. Lorsque les organisations de défense des droits de l’Homme et les partenaires de l’humanitaire nous font remonter les informations, c’est pour nous permettre certainement de corriger le tir. Comme on le dit souvent, quand quelqu’un ne vous aime pas, il ne vous dit pas ce qu’il pense. Nous accueillons ces rapports avec plaisir. Par moments, certaines choses peuvent être expliquées ou discutées, mais nous n’en sommes pas encore là. Pour l’instant, ce sont des moyens d’accompagnement que ces rapports constituent. Qu’ils nous disent ce qui est, de sorte que nous puissions orienter nos actions et voir ce que nous devons faire pour améliorer. Parce que les rapports portent sur une période, mais pas forcement la nôtre. Nous sortons d’un conseil des ministres spécial sur les droits de l’Homme. Vous aurez le communiqué. C’était la seule communication. Le président a encore insisté sur la nécessité de faire en sorte que les droits de l’Homme soient la ligne de mire de l’action gouvernementale.
Recueillis par Touré Abdoulaye