Outre le binôme café-cacao, le port autonome de San Pedro (Pasp) veut désormais adjoindre à ces produits agricoles d’exportation, la noix de cajou. C’est pour cette raison que les autorités portuaires de la capitale du Bas-Sassandra ont initié, récemment, un séminaire sur les « Enjeux et perspectives de l’exportation de la noix de cajou par le port de San Pedro ». Pour Marcel Hilaire Lamizana, Dg du Pasp, en inaugurant cet « ambitieux programme de redéploiement des activités commerciales du port autonome de San-Pedro, notre ambition est de réaliser un trafic de 5 millions de tonnes à l’horizon 2012.». A la fin de l’exercice écoulé, le port n’a réalisé que 1,2 million de tonnes, tous trafics confondus (import et export). L’objectif du séminaire vise donc à réaliser le démarrage de l’exportation, via le Pasp, de 100.000 tonnes de trafic de cette spéculation (noix de cajou) à partir de 2012. La redevance du Pasp qui en résulterait serait de 95, 2 Fcfa. « Je suis convaincu que l’avenir de notre port passe par la valorisation du potentiel de son arrière-pays, la fluidité des corridors routiers d’acheminement des marchandises, une politique commerciale de proximité qui prenne en compte les attentes des différents usagers du port». Il s’agit, en effet, de sensibiliser et promouvoir l’information sur la qualité des services offerts par la plate-forme. Tous les participants (les producteurs, transporteurs maritimes, armateurs, exportateurs, transitaires, …) dans leurs communications, ont adhéré au projet.
Allah Kouamé à San Pedro
Allah Kouamé à San Pedro
