Les Ivoiriens résidents en Suisse s’activent à apporter leur contribution en vue de la relance de l’activité économique. Dans cette perspective l’Amicale des étudiants ivoiriens en Suisse. Honoré Yao Doh, son président, a bien voulu se prêter à nos questions.
Quelle est votre appréciation sur la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire au terme des élections présidentielles de Novembre 2010?
Notre pays a traversé une épreuve difficile et douloureuse. Pour nous-mêmes et surtout pour les générations futures, ma prière est que nous nous donnions la main pour sortir définitivement de cette crise afin d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire.
Les nouvelles autorités du pays prônent le pardon, la réconciliation et la reconstruction. Quelle est la part de contribution de l’association dans cette dynamique?
L’une des préoccupations principales de l’Amicale des Etudiants Ivoiriens en Suisse (AEIS) est de faire la promotion de la Côte d’Ivoire à l’étranger. Nous avions en 2010 commencé des actions dans ce sens et nous entendons les poursuivre. Par exemple, dans notre agenda de programme d’activités, nous avons prévu une «Méga-journée ivoirienne» pour mars 2011passé. Lors de cette journée, nous aurions pu exposer les potentialités économiques et culturelles de la Côte d’Ivoire et parler des mérites de la Côte d’Ivoire à la communauté universitaire et scientifique en Suisse et devant certaines autorités suisses que nous avions prévu inviter. Nous avions déjà commencé à publier des articles dans certains bulletins en Suisse pour annoncer cette «Méga-journée ivoirienne». Mais nous n’avions pas pu réaliser cette activité à cause de l’épreuve qu’a traversée notre pays à cette période. Il était question que nous organisions cette journée avec certains ministères et institutions de la Côte d’Ivoire. Nous comptons donc remettre cette «Méga journée ivoirienne» sur la table dans nos prochaines activités et cela pourra contribuer à repositionner la Côte d’Ivoire à l’étranger.
A votre avis, qu’est-ce qui pourrait justifier la faible participation de la diaspora à la reconstruction de la Côte d’Ivoire post-crise ?
Au contraire, je dirai plutôt ce qui justifiera la forte participation de la diaspora ivoirienne à la reconstruction de notre pays. C’est qu’à l’étranger, les Ivoiriens sont aussi unis à l’instar de nos frères et sœurs en Côte d’Ivoire ; et ce, en dépit de nos possibles sensibilités différentes. Par essence, l’Ivoirien est un homme de paix. Un territoire, et donc un pays est un bien économique qu’il faut préserver ; nous qui sommes à l’étranger nous mesurons encore plus la valeur que représente un pays. Par les réalités auxquelles nous sommes exposés chaque jour à l’étranger, nous comprenons aisément que «c’est chez nous qui est chez nous» et il y va de notre respectabilité. Quel que soit l’épreuve que pourrait traverser notre pays ; quel que soit ce que l’on pourra dire sur notre pays, la Côte d’Ivoire (la petite Suisse) demeure et demeurera toujours incontournable. Nous, diaspora ivoirienne, nous sommes à jamais unis pour vendre l’image de marque de notre cher pays, la Côte d’Ivoire.
Qu’attendez-vous des nouvelles autorités du pays ?
Nous souhaitons qu’elles travaillent ensemble pour le développement de la Côte d’Ivoire. Que celles-ci sachent qu’elles peuvent compter sur la contribution de la diaspora dans la reconstruction post-crise de notre pays.
Quelles sont les actions que votre association a déjà menées pour vendre l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur ?
Après la constitution du bureau exécutif de l’Amicale des Étudiants Ivoiriens en Suisse (AEIS), nous sommes allés faire connaître officiellement l’Amicale auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Berne le 21 mai 2010 par le dépôt de tous les documents demandés à cet effet. Nous avons été reçus par M. l’Ambassadeur, SEM Mamadou Emmanuel Diarrassouba qui nous a prodigué de sages conseils. Cette première action de démarrage a débouché sur l’organisation d’une activité culturelle de barbecue dénommée «Choukouya Géant» à Neuchâtel. Les étudiants ivoiriens venus de toutes les régions de la Suisse (Fribourg, Berne, Neuchâtel, Yverdon, Lausanne, Genève, Bâle…) ont pris part à cet évènement. Dans un esprit de solidarité ivoirienne, nous avons invité les autres associations ivoiriennes en Suisse dont « Les Aînés Ivoiriens de Suisse », « l’Association des Ressortissants Ivoiriens du Canton de Neuchâtel », « l’ONG Grâce » qui ont répondu présent. Des étudiants sénégalais, camerounais, maliens, béninois, suisses et bien d’autres sympathisants étaient associés à l’évènement. Ce fut là, une belle occasion de démontrer les savoir-faire culinaires ivoiriens : de l’alloco à l’attiéké, de l’attiéké au choukouya, du choukouya au bissap, du bissap au gnamankoudji… Bref, sur le plan relationnel, nous avons tissé des liens étroits avec l’Association des Etudiants Camerounais (CAMSA) et avec l’Association des Etudiants Burkinabé de Genève (AEBG). Nos amis de ces deux associations nous ont invités à leurs manifestations et nous en avons pris part. Le 07 Août 2010, les étudiants ivoiriens ont démontré leur patriotisme en répondant à l’invitation de Monsieur l’Ambassadeur à son domicile pour la fête des 50 années d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
H. Kouassi
Quelle est votre appréciation sur la crise qui a secoué la Côte d’Ivoire au terme des élections présidentielles de Novembre 2010?
Notre pays a traversé une épreuve difficile et douloureuse. Pour nous-mêmes et surtout pour les générations futures, ma prière est que nous nous donnions la main pour sortir définitivement de cette crise afin d’assurer le développement de la Côte d’Ivoire.
Les nouvelles autorités du pays prônent le pardon, la réconciliation et la reconstruction. Quelle est la part de contribution de l’association dans cette dynamique?
L’une des préoccupations principales de l’Amicale des Etudiants Ivoiriens en Suisse (AEIS) est de faire la promotion de la Côte d’Ivoire à l’étranger. Nous avions en 2010 commencé des actions dans ce sens et nous entendons les poursuivre. Par exemple, dans notre agenda de programme d’activités, nous avons prévu une «Méga-journée ivoirienne» pour mars 2011passé. Lors de cette journée, nous aurions pu exposer les potentialités économiques et culturelles de la Côte d’Ivoire et parler des mérites de la Côte d’Ivoire à la communauté universitaire et scientifique en Suisse et devant certaines autorités suisses que nous avions prévu inviter. Nous avions déjà commencé à publier des articles dans certains bulletins en Suisse pour annoncer cette «Méga-journée ivoirienne». Mais nous n’avions pas pu réaliser cette activité à cause de l’épreuve qu’a traversée notre pays à cette période. Il était question que nous organisions cette journée avec certains ministères et institutions de la Côte d’Ivoire. Nous comptons donc remettre cette «Méga journée ivoirienne» sur la table dans nos prochaines activités et cela pourra contribuer à repositionner la Côte d’Ivoire à l’étranger.
A votre avis, qu’est-ce qui pourrait justifier la faible participation de la diaspora à la reconstruction de la Côte d’Ivoire post-crise ?
Au contraire, je dirai plutôt ce qui justifiera la forte participation de la diaspora ivoirienne à la reconstruction de notre pays. C’est qu’à l’étranger, les Ivoiriens sont aussi unis à l’instar de nos frères et sœurs en Côte d’Ivoire ; et ce, en dépit de nos possibles sensibilités différentes. Par essence, l’Ivoirien est un homme de paix. Un territoire, et donc un pays est un bien économique qu’il faut préserver ; nous qui sommes à l’étranger nous mesurons encore plus la valeur que représente un pays. Par les réalités auxquelles nous sommes exposés chaque jour à l’étranger, nous comprenons aisément que «c’est chez nous qui est chez nous» et il y va de notre respectabilité. Quel que soit l’épreuve que pourrait traverser notre pays ; quel que soit ce que l’on pourra dire sur notre pays, la Côte d’Ivoire (la petite Suisse) demeure et demeurera toujours incontournable. Nous, diaspora ivoirienne, nous sommes à jamais unis pour vendre l’image de marque de notre cher pays, la Côte d’Ivoire.
Qu’attendez-vous des nouvelles autorités du pays ?
Nous souhaitons qu’elles travaillent ensemble pour le développement de la Côte d’Ivoire. Que celles-ci sachent qu’elles peuvent compter sur la contribution de la diaspora dans la reconstruction post-crise de notre pays.
Quelles sont les actions que votre association a déjà menées pour vendre l’image de la Côte d’Ivoire à l’extérieur ?
Après la constitution du bureau exécutif de l’Amicale des Étudiants Ivoiriens en Suisse (AEIS), nous sommes allés faire connaître officiellement l’Amicale auprès de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Berne le 21 mai 2010 par le dépôt de tous les documents demandés à cet effet. Nous avons été reçus par M. l’Ambassadeur, SEM Mamadou Emmanuel Diarrassouba qui nous a prodigué de sages conseils. Cette première action de démarrage a débouché sur l’organisation d’une activité culturelle de barbecue dénommée «Choukouya Géant» à Neuchâtel. Les étudiants ivoiriens venus de toutes les régions de la Suisse (Fribourg, Berne, Neuchâtel, Yverdon, Lausanne, Genève, Bâle…) ont pris part à cet évènement. Dans un esprit de solidarité ivoirienne, nous avons invité les autres associations ivoiriennes en Suisse dont « Les Aînés Ivoiriens de Suisse », « l’Association des Ressortissants Ivoiriens du Canton de Neuchâtel », « l’ONG Grâce » qui ont répondu présent. Des étudiants sénégalais, camerounais, maliens, béninois, suisses et bien d’autres sympathisants étaient associés à l’évènement. Ce fut là, une belle occasion de démontrer les savoir-faire culinaires ivoiriens : de l’alloco à l’attiéké, de l’attiéké au choukouya, du choukouya au bissap, du bissap au gnamankoudji… Bref, sur le plan relationnel, nous avons tissé des liens étroits avec l’Association des Etudiants Camerounais (CAMSA) et avec l’Association des Etudiants Burkinabé de Genève (AEBG). Nos amis de ces deux associations nous ont invités à leurs manifestations et nous en avons pris part. Le 07 Août 2010, les étudiants ivoiriens ont démontré leur patriotisme en répondant à l’invitation de Monsieur l’Ambassadeur à son domicile pour la fête des 50 années d’indépendance de la Côte d’Ivoire.
H. Kouassi