La certification du cacao ivoirien préoccupe les nouvelles autorités du pays. Et pour une meilleure sensibilisation sur les méthodes de lutte contre les pires formes de travail des enfants dans la cacaoculture, elles ont décidé de cibler le préfectoral. C’est pourquoi, les préfets ou les secrétaires généraux de préfecture des départements de San Pedro, Soubré, Gagnoa, Issia, Zuénoula, Divo, Lakota, Dimbokro et Fresco ont récemment répondu, à San-Pedro, à l’appel du Secrétariat exécutif du Système de suivi du travail des enfants (Sste) dans le cadre de la certification du processus de production du cacao. Ces administrateurs ont suivi avec intérêt l’atelier sur l’«Information et la sensibilisation des préfets sur la mise en œuvre de la rémédiation-2ème vague». Selon Malick Tohé, secrétaire exécutif du comité de pilotage, le choix du corps préfectoral se justifie parce qu’il reste convaincu que pour la réussite de toute action de développement dans une localité, il faille compter avec l’implication des autorités administratives ». Pour lui, la méthode de «rémédiation» retenue, consiste donc à doter les zones productrices d’écoles, de centres de santé et à mener des actions communautaires au service des populations».
A.K. à San Pedro
A.K. à San Pedro
