MONROVIA - Une importante cache d`armes de guerre et de munitions, dont des Kalachnikov, roquettes et lance-roquettes, a été découverte et saisie dans l`est du Liberia, près de la frontière avec la Côte d`Ivoire, a annoncé jeudi la police libérienne.
La découverte a été faite cette semaine dans le district d`U`gbo Barro, dans la province de Rivergee, où les policiers ont saisi 67 AK-47 (Kalachnikov), des fusils d`assaut, trois RPG (lance-roquettes) et une mitrailleuse de calibre 50, indique la police nationale dans un communiqué.
Les armes et munitions saisies comprennent également "une PKM (mitrailleuse Kalachnikov), trois roquettes (missile sol-air), 3.673 balles de mitrailleuse,
1.439 balles d`AK-47 et 72 chargeurs vides d`AK-47", détaille le communiqué.
La police estime que ces armes ont été envoyées au Liberia après la crise postélectorale en Côte d`Ivoire (de novembre 2010 à avril 2011), marquée par des violences dans lesquelles des Libériens sont accusés d`avoir participé comme mercenaires.
Un chef coutumier d`U`gbo Barro ainsi que "92 réfugiés ivoiriens soupçonnés" d`être liés à cette découverte ont été interpellés et étaient interrogés jeudi à Monrovia, a précisé à l`AFP le porte-parole de la police, George Bardue.
Il a par ailleurs indiqué qu`un vétéran de la guerre civile au Liberia (1989-2003) réputé pour sa violence, fait partie de dix Libériens inculpés le 8 juin à Monrovia pour mercenariat en Côte d`Ivoire.
Cet ex-chef de guerre, Issac Chegbo, alias "Bob Marley", et ses neuf co-accusés doivent être jugés à une date non encore fixée. Ils avaient été arrêtés en mai à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire.
A l`annonce de leur arrestation, un responsable de la police libérienne avait affirmé qu`ils avaient avoué leur implication dans la crise ivoirienne dans le camp du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril à Abidjan après plus de quatre mois de crise sanglante (environ 3.000 morts) née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin au président élu Alassane Ouattara.
La découverte a été faite cette semaine dans le district d`U`gbo Barro, dans la province de Rivergee, où les policiers ont saisi 67 AK-47 (Kalachnikov), des fusils d`assaut, trois RPG (lance-roquettes) et une mitrailleuse de calibre 50, indique la police nationale dans un communiqué.
Les armes et munitions saisies comprennent également "une PKM (mitrailleuse Kalachnikov), trois roquettes (missile sol-air), 3.673 balles de mitrailleuse,
1.439 balles d`AK-47 et 72 chargeurs vides d`AK-47", détaille le communiqué.
La police estime que ces armes ont été envoyées au Liberia après la crise postélectorale en Côte d`Ivoire (de novembre 2010 à avril 2011), marquée par des violences dans lesquelles des Libériens sont accusés d`avoir participé comme mercenaires.
Un chef coutumier d`U`gbo Barro ainsi que "92 réfugiés ivoiriens soupçonnés" d`être liés à cette découverte ont été interpellés et étaient interrogés jeudi à Monrovia, a précisé à l`AFP le porte-parole de la police, George Bardue.
Il a par ailleurs indiqué qu`un vétéran de la guerre civile au Liberia (1989-2003) réputé pour sa violence, fait partie de dix Libériens inculpés le 8 juin à Monrovia pour mercenariat en Côte d`Ivoire.
Cet ex-chef de guerre, Issac Chegbo, alias "Bob Marley", et ses neuf co-accusés doivent être jugés à une date non encore fixée. Ils avaient été arrêtés en mai à la frontière entre le Liberia et la Côte d`Ivoire.
A l`annonce de leur arrestation, un responsable de la police libérienne avait affirmé qu`ils avaient avoué leur implication dans la crise ivoirienne dans le camp du président ivoirien déchu Laurent Gbagbo.
M. Gbagbo a été arrêté le 11 avril à Abidjan après plus de quatre mois de crise sanglante (environ 3.000 morts) née de son refus de céder le pouvoir après le scrutin au président élu Alassane Ouattara.