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Art et Culture Publié le vendredi 17 juin 2011 | L’intelligent d’Abidjan

Burida / Présidence du conseil d’administration et Direction générale : Abo Kadjo Fodjo et Florent Michel Assielou ont pris le pouvoir hier

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
Photo d`illustration : Le siège du Bureau Ivoirien des droits d`auteur (BURIDA).
A peine désigné hier par ses pairs pour terminer le mandat du président du conseil d’administration sortant Gadji Céli, le magistrat-écrivain Abo Kadjo Fodjo, qui ne cachait pas sa joie, a filé droit au bureau du ministre de la culture et de la Francophonie qui l’y attendait. Bien avant lui, le conseil d’administration de treize membres a désigné au poste de directeur général par intérim, Florent Michel Assielou – précédemment secrétaire général, du directeur sortant. Ce, dans l’attente qu’un appel à candidature soit lancé pour élire un nouveau directeur général. Abo Kadjo et Michel Assielou prennent ainsi, fonction, conformément aux articles 23, 37 et 38 du décret 2008-357 du 20 novembre 2008 qui a donné droit au conseil d’administration de désigner ‘’dans les meilleurs délais’’ un président du conseil d’administration devant terminer le mandat en cours et un directeur général intérimaire. «D’une pierre, nous avons fait deux coups», a commenté Souané Ahmed, le président du conseil d’administration par intérim depuis le 26 avril 2011. «En ce qui concerne le président du conseil d’administration, il y a eu concertation et même un vote. Qui nous a amené à deux tours. A l’issue de ce vote, l’administrateur représentant le collège des écrivains, M. Abo Kadjo Fodjo a été élu PCA du Burida. Il a donc un an pour terminer le mandat du président Gadji», a expliqué Souané Ahmed qui était l’adversaire du magistrat Kodjo. Selon Souané, peu importe le profil du PCA, «c’est toujours le conseil d’administration qui va œuvrer pour apporter l’harmonie, le bonheur, le développement aux artistes de Côte d’Ivoire». Souané Ahmed a espoir que le Burida qui s’inscrit dans la «dynamique de redynamisation enclenchée avec le Président Ouattara», respectera les contrats avec son personnel. En cela, affirmait-il, «le nouveau président et le conseil d’administration s’attèlent à résoudre les problèmes des arriérés de salaires du personnel». Le directeur intérimaire Florent Assielou a, pour sa part, traduit sa reconnaissance à l’endroit du personnel et des membres du conseil d’administration qui ont porté leur choix sur sa ‘’modeste personne’’. Dans l’urgence, il entend œuvrer pour trouver les moyens afin de résoudre le problème des arriérés de salaires. ‘’Il est important qu’on règle aussi le problème des artistes parce que n’oublions pas que le rôle assigné au Burida, c’est surtout d’aller collecter les droits des artistes sur le terrain et de venir procéder à la répartition de ceux-ci. Il faut qu’on revienne dans notre rôle initial pour que les artistes de Côte d’Ivoire dans leur ensemble puissent vivre de leur art. Aussi faut-il que le personnel puisse travailler dans de bonnes conditions en payant leur salaire à temps’’, a-t-il déclaré. Le directeur général par intérim a dit pouvoir compter sur le ministre de tutelle Maurice Kouakou Bandama «pour nous appuyer pour que nous puissions résoudre ce problème ». De son point de vue, «quelles que soient les actions qu’on mènera, tant que les artistes ne perçoivent pas leur droit, tant que le personnel du Burida ne perçoit pas son salaire, il est clair que nous allons droit dans le mur». Gadji Céli que nous avons essayé de joindre depuis le mercredi soir pour avoir sa réaction, reste injoignable.

Koné Saydoo
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