Navi Pillay, haut commissaire aux droits de l`Homme des Nations unies, a fait part, le mercredi 15 juin 2011 de sa préoccupation concernant les violences imputées à des membres de la nouvelle armée ivoirienne du président Alassane Ouattara.
Les anciennes Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) forment désormais l`ossature de la nouvelle armée depuis la chute de l`ancien président Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier.
« Le manque de discipline et la violence de la part de l`armée nouvellement établie, les Frci, qui est composée de différents groupes sans claire structure de commandement, sont (...) une source de sérieuse préoccupation », a déclaré Navi Pillay dans un communiqué. « Des témoignages accusent ces soldats d`implication dans des violations des droits de l`Homme à Abidjan comme dans le reste du pays, incluant des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des viols, des pillages et de l`extorsion ».
La Côte d`Ivoire, déjà sous le choc d`une guerre civile en 2002-2003, a plongé dans la violence à la suite du refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle du 28 novembre. Le conflit a fait 3.000 morts et plus d`un million de personnes déplacées.
Dans un rapport publié le 10 juin, le Conseil de Genève a déclaré que les deux parties au conflit avaient commis de graves atteintes aux droits de l`Homme.
Reuters
Les anciennes Forces républicaines de Côte d`Ivoire (Frci) forment désormais l`ossature de la nouvelle armée depuis la chute de l`ancien président Laurent Gbagbo, le 11 avril dernier.
« Le manque de discipline et la violence de la part de l`armée nouvellement établie, les Frci, qui est composée de différents groupes sans claire structure de commandement, sont (...) une source de sérieuse préoccupation », a déclaré Navi Pillay dans un communiqué. « Des témoignages accusent ces soldats d`implication dans des violations des droits de l`Homme à Abidjan comme dans le reste du pays, incluant des exécutions sommaires, des arrestations arbitraires, des actes de torture, des viols, des pillages et de l`extorsion ».
La Côte d`Ivoire, déjà sous le choc d`une guerre civile en 2002-2003, a plongé dans la violence à la suite du refus du président sortant Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l`élection présidentielle du 28 novembre. Le conflit a fait 3.000 morts et plus d`un million de personnes déplacées.
Dans un rapport publié le 10 juin, le Conseil de Genève a déclaré que les deux parties au conflit avaient commis de graves atteintes aux droits de l`Homme.
Reuters