"…Le bilan provisoire des dommages directs et indirects subis par les entreprises sans les Pme-Pmi, pendant la crise, se chiffre à plus de 938 milliards F. Les dommages directs sont estimés à 108 milliards F", a confié, hier au Plateau, le président du Conseil d'administration (Pca) de la Confédération générale des entreprises de Côte d'Ivoire (Cgeci), Jean Kacou Diagou. Au terme d'une rencontre entre cette organisation du secteur privé ivoirien, et le ministre de l'Industrie et du développement du secteur privé, Dosso Moussa. En effet, de l'avis de Kacou Diagou, le secteur privé "a remis au ministre un document qui évalue l'impact de la crise qui ne prend pas en compte les Pme-Pmi, puisqu'elles ont un ministère qui s'en occupe. En 2004, les dommages étaient moins importants. Des mesures fiscales avaient alors été prises par l'Etat. Mais cette fois, les dommages sont énormes et nous souhaitons un dédommagement direct pour permettre aux entreprises de relancer leurs activités. Elles ont subi des pertes sèches. Puisque des salaires ont été payés. Même si les employés n'ont pas travaillé…Nous devrons pour cela établir des bilans clairs. Quoique chaque entreprise ait subi des dommages". Le représentant du gouvernement, Dosso Moussa, a clairement exprimé les intentions de l'Etat ivoirien, contraint de soutenir les entreprises. "Que veut l'Etat de Côte d'Ivoire. L'Etat ivoirien veut faire du secteur privé? le moteur de la croissance. Il est donc obligé de mettre la main à la poche. Il faut que cela soit fait conformément à ce que nous voulons. Nous devons les accompagner. Une loi des finances en élaboration au ministère de l'Economie et des finances qui prend en compte les résultats des discussions entre le secteur privé et l'Etat", a-t-il déclaré.
Parfait Tadjau
Parfait Tadjau