Lancé le mardi 15 juin dernier ,le test du retour des Ivoiriens réfugiés au Libéria, initié par le ministre Banzio, au nom du Président de la République, a été encourageant, malgré les agressions de la part des miliciens FPI dans les camps au Libéria. Pour continuer de façon beaucoup plus opérante et garantir la totale sécurité, le gouvernement Ivoirien décide de prendre les choses en main et d'y impliquer plus le gouvernement libérien.
Du 15 au 17 juin, ce sont au total 667 adultes chefs de familles, jusque-là réfugiés au Libéria, qui ont rejoint leurs villages et communes dans les départements de Bloléquin, Guiglo et même de Guessabo. Des difficultés n'ont pas manqué. Elles étaient de plusieurs ordres. Sur place au Libéria, il y avait un véritable problème de véhicules pour le transport jusqu'à la frontière et surtout de route (les pistes libériennes sont impraticables en ces temps de pluies). Il y a aussi la difficulté liée aux miliciens et mercenaires FPI dans les camps qui empêchent les gens de se regrouper pour le voyage ou les véhicules d'accéder aux camps.
Certaines sources expliquent que pour les miliciens et mercenaires, agissant sur instruction, le retour des réfugiés voudrait dire la fin de l'assistance que les organisations humanitaires leur apportent, la perte de leur couverture sociale et donc ils seraient exposés à la loi. Ce qui fait que ceux qui sont revenus sont pour la plupart des partisans du RHDP et des modérés.
Les problèmes en Côte d'Ivoire se posent en termes d'habitation (leurs maisons ayant été détruites), de nourriture (n'ayant plus de champs), d'ustensiles et de nécessaires de vie (tous les biens ayant été pillés).
Sur la base des constats faits à partir de ce test, désormais, le retour se fera par vagues de 1000 personnes par semaine et il sera pris en main par le Président de la République et piloté par le gouvernement ivoirien. L'opération s'étendra à Toulépleu, à Guiglo, à Taï, à Bin-Houyé et Zouan-Hounien. Les organisations humanitaires avaient annoncé leur appui en fournissant des de réinstallation qui devaient comprendre de quoi s'alimenter, des tentes d'abri, des ustensiles, des couchettes, des habits. Il avait été prévu même d'aider les populations de retour à faire des champs de riz irrigué (ce qui était une opportunité de promotion de cette denrée). Mais ces organisations humanitaires ne sont pas encore intervenues comme il se doit. On espère qu'avec les premiers retours, elles prendront les problèmes à bras le corps en vue de garantir un retour sans souci des près de 188.000 réfugiés. Sans attendre des convois, des jeunes reviennent d'eux-mêmes et certains dans les camps se mobilisent pour que les conditions de sécurité soient réunies. Il y a donc urgence que l'assistance soit déployée dans les villages de Toulépleu, Bloléquin, de Guiglo, de Taï, de Bin-Houyé et de Zouan-Hounien en faveur des ex-réfugiés. Car, plus ils dureront au Libéria, plus les conditions de leur retour seront difficiles à réunir.
Eddy PEHE
Du 15 au 17 juin, ce sont au total 667 adultes chefs de familles, jusque-là réfugiés au Libéria, qui ont rejoint leurs villages et communes dans les départements de Bloléquin, Guiglo et même de Guessabo. Des difficultés n'ont pas manqué. Elles étaient de plusieurs ordres. Sur place au Libéria, il y avait un véritable problème de véhicules pour le transport jusqu'à la frontière et surtout de route (les pistes libériennes sont impraticables en ces temps de pluies). Il y a aussi la difficulté liée aux miliciens et mercenaires FPI dans les camps qui empêchent les gens de se regrouper pour le voyage ou les véhicules d'accéder aux camps.
Certaines sources expliquent que pour les miliciens et mercenaires, agissant sur instruction, le retour des réfugiés voudrait dire la fin de l'assistance que les organisations humanitaires leur apportent, la perte de leur couverture sociale et donc ils seraient exposés à la loi. Ce qui fait que ceux qui sont revenus sont pour la plupart des partisans du RHDP et des modérés.
Les problèmes en Côte d'Ivoire se posent en termes d'habitation (leurs maisons ayant été détruites), de nourriture (n'ayant plus de champs), d'ustensiles et de nécessaires de vie (tous les biens ayant été pillés).
Sur la base des constats faits à partir de ce test, désormais, le retour se fera par vagues de 1000 personnes par semaine et il sera pris en main par le Président de la République et piloté par le gouvernement ivoirien. L'opération s'étendra à Toulépleu, à Guiglo, à Taï, à Bin-Houyé et Zouan-Hounien. Les organisations humanitaires avaient annoncé leur appui en fournissant des de réinstallation qui devaient comprendre de quoi s'alimenter, des tentes d'abri, des ustensiles, des couchettes, des habits. Il avait été prévu même d'aider les populations de retour à faire des champs de riz irrigué (ce qui était une opportunité de promotion de cette denrée). Mais ces organisations humanitaires ne sont pas encore intervenues comme il se doit. On espère qu'avec les premiers retours, elles prendront les problèmes à bras le corps en vue de garantir un retour sans souci des près de 188.000 réfugiés. Sans attendre des convois, des jeunes reviennent d'eux-mêmes et certains dans les camps se mobilisent pour que les conditions de sécurité soient réunies. Il y a donc urgence que l'assistance soit déployée dans les villages de Toulépleu, Bloléquin, de Guiglo, de Taï, de Bin-Houyé et de Zouan-Hounien en faveur des ex-réfugiés. Car, plus ils dureront au Libéria, plus les conditions de leur retour seront difficiles à réunir.
Eddy PEHE