L’Alliance pour le changement (APC) organise le jeudi 23 juin prochain, un séminaire de formation à l’endroit des victimes de la crise postélectorale. Ce séminaire dont l’objectif est de les instruire sur les mécanismes de saisine de la Cour pénale internationale (CPI), fait suite à l’appel à témoins lancé par ladite Cour à leur intention.
Selon Alphonse Soro, c’est en partenariat avec des organisations de défense des droits de l’Homme, notamment la Lidho, le Midh, etc. que ce grand rassemblement des victimes de la crise postélectorale se tiendra le jeudi à la Bourse du travail de Treichville à 9 heures. Au cours de cette rencontre, les victimes seront informées, formées et encadrées sur les différents mécanismes juridiques de saisine de la CPI. « Le 17 juin 2011, la CPI a lancé un appel à témoins aux victimes de la crise postélectorale et à la saisir dans un délai d’un mois. En tant qu’organisation de la société civile, l’APC a engagé la réflexion autour de ce communiqué et du délai bref qui est accordé aux victimes. Nous avons commencé les réunions techniques et nous pensons que ce jeudi ceux qui maîtrisent les mécanismes juridiques pourront instruire l’ensemble des victimes sur la façon de saisir la CPI », a fait savoir Alphonse Soro. Cette rencontre de formation, à en croire le président de l’APC, s’adresse à toutes les victimes de la crise postélectorale, toutes tendances confondues, et se poursuivra jusqu’à ce que justice soit rendue à celles-ci. « L’appel de la CPI ne concerne pas les victimes d’un camp. Il concerne toutes les victimes. Nous allons les accompagner jusqu’à ce que justice soit rendue », a-t-il déclaré. Avant de conclure, Alphonse Soro a réitéré son adresse à l’endroit des Ivoiriens exilés, leur demandant de revenir au pays afin d’emprunter le train de la réconciliation en marche actuellement. Pour rappel, l’APC a perdu deux de ses collaborateurs lors de la crise postélectorale. Ces collaborateurs dont les corps n’ont toujours pas encore été retrouvés sont Coulibaly Abdoulaye et Ouattara Ibrahim dit « Hegel ».
David Yala
Selon Alphonse Soro, c’est en partenariat avec des organisations de défense des droits de l’Homme, notamment la Lidho, le Midh, etc. que ce grand rassemblement des victimes de la crise postélectorale se tiendra le jeudi à la Bourse du travail de Treichville à 9 heures. Au cours de cette rencontre, les victimes seront informées, formées et encadrées sur les différents mécanismes juridiques de saisine de la CPI. « Le 17 juin 2011, la CPI a lancé un appel à témoins aux victimes de la crise postélectorale et à la saisir dans un délai d’un mois. En tant qu’organisation de la société civile, l’APC a engagé la réflexion autour de ce communiqué et du délai bref qui est accordé aux victimes. Nous avons commencé les réunions techniques et nous pensons que ce jeudi ceux qui maîtrisent les mécanismes juridiques pourront instruire l’ensemble des victimes sur la façon de saisir la CPI », a fait savoir Alphonse Soro. Cette rencontre de formation, à en croire le président de l’APC, s’adresse à toutes les victimes de la crise postélectorale, toutes tendances confondues, et se poursuivra jusqu’à ce que justice soit rendue à celles-ci. « L’appel de la CPI ne concerne pas les victimes d’un camp. Il concerne toutes les victimes. Nous allons les accompagner jusqu’à ce que justice soit rendue », a-t-il déclaré. Avant de conclure, Alphonse Soro a réitéré son adresse à l’endroit des Ivoiriens exilés, leur demandant de revenir au pays afin d’emprunter le train de la réconciliation en marche actuellement. Pour rappel, l’APC a perdu deux de ses collaborateurs lors de la crise postélectorale. Ces collaborateurs dont les corps n’ont toujours pas encore été retrouvés sont Coulibaly Abdoulaye et Ouattara Ibrahim dit « Hegel ».
David Yala