A la suite des événements tragiques consécutifs à la grave crise post-électorale que la Côte d’Ivoire, notre pays, vient de vivre, et prenant en compte ceux qui ont émaillé la dernière décennie, les Ivoiriens, avec à leur tête, le président de la République, M. Alassane Ouattara, ont compris que la reconstruction chère à tous, ne peut aller sans réconciliation du pays avec lui-même.
Pour traduire en acte cette impérieuse nécessité, le chef de l’Etat a institué, par ordonnance, la Commission dialogue, vérité et réconciliation et nous a chargés de conduire le processus de réconciliation nationale. En attendant que le chef de l’Etat et le gouvernement prennent les dispositions complémentaires, en vue de la mise en place définitive de cette importante institution de la République, nous avons entrepris de renouer le contact avec toutes les composantes de la société ivoirienne, notamment avec les victimes et les ex-belligérants.
Conscient qu’aucune réconciliation ne peut aboutir sans qu’on ait fait le deuil des violences et des morts, nous menons des actions dans le but de faire baisser la tension sur les fronts militaire et social. Ce sont-là des préalables à toute réconciliation post-conflit.
Convaincu que cette réconciliation est possible, nous souhaitons, de la part de tous les Ivoiriens, encore sous le traumatisme de la guerre, des efforts pour éviter des polémiques inutiles et réussir une conversion des mentalités afin de relever ce défi collectif qui se pose à nous, à ce moment important de notre histoire.
Fait à Abidjan, le 19 juin 2011
Le président
Charles Konan Banny
Pour traduire en acte cette impérieuse nécessité, le chef de l’Etat a institué, par ordonnance, la Commission dialogue, vérité et réconciliation et nous a chargés de conduire le processus de réconciliation nationale. En attendant que le chef de l’Etat et le gouvernement prennent les dispositions complémentaires, en vue de la mise en place définitive de cette importante institution de la République, nous avons entrepris de renouer le contact avec toutes les composantes de la société ivoirienne, notamment avec les victimes et les ex-belligérants.
Conscient qu’aucune réconciliation ne peut aboutir sans qu’on ait fait le deuil des violences et des morts, nous menons des actions dans le but de faire baisser la tension sur les fronts militaire et social. Ce sont-là des préalables à toute réconciliation post-conflit.
Convaincu que cette réconciliation est possible, nous souhaitons, de la part de tous les Ivoiriens, encore sous le traumatisme de la guerre, des efforts pour éviter des polémiques inutiles et réussir une conversion des mentalités afin de relever ce défi collectif qui se pose à nous, à ce moment important de notre histoire.
Fait à Abidjan, le 19 juin 2011
Le président
Charles Konan Banny