Pour démêler les files de l’affaire Comium, le chef du gouvernement a commandé au ministre de la Justice, un rapport qui devrait être épluché, aujourd’hui, en conseil de gouvernement.
L’affaire « Comium CI contre Eugène Marie Diomandé » pourrait figurer aujourd’hui au menu du conseil de gouvernement. Le Premier ministre a demandé un rapport écrit au ministre de la Justice sur ce conflit. Il faut rappeler que le conflit entre l’actionnaire du groupe Comium a débuté en septembre 2010. L’actionnaire majoritaire, Nazar Dalloul, a dépêché un Canadien en la personne de Michel Hebert pour venir assainir la société. Cette décision n’a pas été du goût d’Eugène Diomandé, qui détient 13% des actions. Alors que Nazar Dalloul en a 85%. Une bataille juridique va s’engager entre les deux actionnaires. M. Diomandé attaque la société Comium en justice sur le plan civil et pénal. Au plan pénal, il multiplie les procédures contre le nouveau directeur. Il porte plainte contre Michel Hebert pour pouvoir de fait, le 23 février 2011, chez le doyen des juges d’instruction. Le 14 mars, il saisit le même juge pour diffamation et dénonciations calomnieuses. Le 18 mai, à peine les deux autres procédures engagées, il va porter plainte contre les mêmes personnes et l’actionnaire majoritaire pour détournement de fonds. Dès qu’un nouveau procureur de la République est installé, il va dénoncer des faits de financement du régime Gbagbo par la société Comium. Toute cette bataille se déroule aussi par voie de presse. Des journaux accusent la compagnie de financer à hauteur de 13 milliards Fcfa une déstabilisation du nouveau régime, à partir du territoire ghanéen. Le procureur de la République prend des mesures conservatoires et gèle les avoirs de la société Comuim. Le parquet ouvre une enquête. Il constate qu’il s’agit d’une mésintelligence entre les associés qui n’est pas liée à la crise post-électorale. C’est de bon droit que le procureur délivre la main levée sur les comptes de la compagnie. Il faut noter que Seydou Diarra est le nouveau Pca de Comium.
Bahi K.
L’affaire « Comium CI contre Eugène Marie Diomandé » pourrait figurer aujourd’hui au menu du conseil de gouvernement. Le Premier ministre a demandé un rapport écrit au ministre de la Justice sur ce conflit. Il faut rappeler que le conflit entre l’actionnaire du groupe Comium a débuté en septembre 2010. L’actionnaire majoritaire, Nazar Dalloul, a dépêché un Canadien en la personne de Michel Hebert pour venir assainir la société. Cette décision n’a pas été du goût d’Eugène Diomandé, qui détient 13% des actions. Alors que Nazar Dalloul en a 85%. Une bataille juridique va s’engager entre les deux actionnaires. M. Diomandé attaque la société Comium en justice sur le plan civil et pénal. Au plan pénal, il multiplie les procédures contre le nouveau directeur. Il porte plainte contre Michel Hebert pour pouvoir de fait, le 23 février 2011, chez le doyen des juges d’instruction. Le 14 mars, il saisit le même juge pour diffamation et dénonciations calomnieuses. Le 18 mai, à peine les deux autres procédures engagées, il va porter plainte contre les mêmes personnes et l’actionnaire majoritaire pour détournement de fonds. Dès qu’un nouveau procureur de la République est installé, il va dénoncer des faits de financement du régime Gbagbo par la société Comium. Toute cette bataille se déroule aussi par voie de presse. Des journaux accusent la compagnie de financer à hauteur de 13 milliards Fcfa une déstabilisation du nouveau régime, à partir du territoire ghanéen. Le procureur de la République prend des mesures conservatoires et gèle les avoirs de la société Comuim. Le parquet ouvre une enquête. Il constate qu’il s’agit d’une mésintelligence entre les associés qui n’est pas liée à la crise post-électorale. C’est de bon droit que le procureur délivre la main levée sur les comptes de la compagnie. Il faut noter que Seydou Diarra est le nouveau Pca de Comium.
Bahi K.