L’on se souviendra longtemps des stigmates de ce 24 janvier 2011. La crise post-électorale atteint son paroxysme dans l’Indénié. M’boro Ouattara, secrétaire départemental du Rassemblement des républicains (Rdr), est kidnappé par des miliciens convoyés par Mian Augustin, secrétaire national de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Révoltés, les militants du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) s’en prennent au préfet de région, Anon Léopold Florent et aux domiciles des cadres du Front populaire ivoirien (Fpi ndlr) dont Ettien Amoakon, fédéral du Front populaire ivoirien (Fpi). Dans la foulée, le siège du Fpi est mis à sac et incendié de l’intérieur. L’extérieur est resté intact.
Un siège qui n’existe que de nom
Aux murs et aux portails métalliques restés intacts, les militants du Rhdp ont signé leur passage par des écrits du genre, ‘’Gbagbo voleur’’, ‘’Gbagbo batradé’’ (imbécile en langue malinké) ou encore ‘’ADO solutions’’, ‘’ADO président’’. Le logotype du parti frontiste (la carte d’Afrique avec une rose qui s’épanouit) a été revêtu d’une couleur verdâtre.
A nos différents passages du vendredi 10 au lundi 13 juin derniers, aucune présence humaine n’a été constatée. Le siège de « Lmp » ressemble aujourd’hui à une pierre tombale. Aucun rassemblement ne s’y tient. « Il y a un monsieur qui vient souvent avec une petite moto mais, il ne dure pas », nous informe un passant. Renseignement pris, il s’agit de celui qui assurait la permanence. Notre volonté de le rencontrer a été vaine.
Un siège qui n’existe que de nom
Aux murs et aux portails métalliques restés intacts, les militants du Rhdp ont signé leur passage par des écrits du genre, ‘’Gbagbo voleur’’, ‘’Gbagbo batradé’’ (imbécile en langue malinké) ou encore ‘’ADO solutions’’, ‘’ADO président’’. Le logotype du parti frontiste (la carte d’Afrique avec une rose qui s’épanouit) a été revêtu d’une couleur verdâtre.
A nos différents passages du vendredi 10 au lundi 13 juin derniers, aucune présence humaine n’a été constatée. Le siège de « Lmp » ressemble aujourd’hui à une pierre tombale. Aucun rassemblement ne s’y tient. « Il y a un monsieur qui vient souvent avec une petite moto mais, il ne dure pas », nous informe un passant. Renseignement pris, il s’agit de celui qui assurait la permanence. Notre volonté de le rencontrer a été vaine.