Plus de place pour la complaisance. L’Etat a décidé d’étendre son autorité sur l’ensemble du territoire. Pas de place désormais pour un Etat dans l’Etat.
Ainsi, après la forêt de Négré, le pouvoir ivoirien a-t-il décidé de faire régner sa suprématie sur le mont Peko. Hier, les hommes d’Amédé Ouérémi, arrêté il y a quelques jours, ont été sommés de déguerpir les lieux. Et ce, dans un délai de trois mois.
L’émissaire du gouvernement, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, s’est voulu catégorique. « Dans tous les pays du monde, la terre appartient à l’Etat. Personne ne peut en user sans son aval », a-t-il fait savoir. Non sans indiquer la particularité du mont Peko.
« C’est une forêt classée. Nul n’a le droit de s’y introduire. Aujourd’hui, l’Etat a décidé de récupérer son patrimoine. Mais pour vous montrer que nous n’avons rien contre vous, nous vous donnons trois mois. Le temps de faire vos bagages pour partir sur d’autres sites, qui ne sont pas dits classés», a-t-il indiqué. Sur la même lancée, il a invité tous ceux qui possèdent les armes à les déposer dans un délai d’un mois. « Vous pouvez durant ce délai déposer les armes sans difficultés. Mais passé ce délai, nous seront amenés à user de la force.
Nous allons alors perquisitionner toutes les maisons, toute la forêt et mettre aux arrêts tous ceux qui seront pris la main dans le sac », a-t-il menacé. Revenant sur les causes de l’arrestation d’Amédé Ouérémi, Paul Koffi Koffi a rappelé qu’elle est intervenue après plusieurs interpellations. « Dans un pays, un civil n’a pas le droit de porter les armes, à moins qu’il est un permis de port d’arme. Il est aussi interdit aux civils d’entretenir des hommes en armes, comme le faisait votre frère. Cela s’appelle entretenir une milice.
Voici pourquoi, nous l’avons arrêté », a-t-il expliqué. Le ministre a, en outre, mis en garde tous les coupeurs de route, tous ceux qui viole ou qui menacent les populations avec leurs armes. « Nous serons sans pitié », a-t-il averti. Ganamé Youssouf, porte-parole des populations et l’imam Sankaré Brahima, ont pris l’engagement de se soumettre à la décision du gouvernement. « Nous avons pris bonne note de ce que vient de dire le ministre. Nous allons nous plier à la décision du gouvernement », ont-ils rassuré.
Thiery Latt (Envoyé spécial)
Ainsi, après la forêt de Négré, le pouvoir ivoirien a-t-il décidé de faire régner sa suprématie sur le mont Peko. Hier, les hommes d’Amédé Ouérémi, arrêté il y a quelques jours, ont été sommés de déguerpir les lieux. Et ce, dans un délai de trois mois.
L’émissaire du gouvernement, Paul Koffi Koffi, ministre auprès du Président de la République chargé de la Défense, s’est voulu catégorique. « Dans tous les pays du monde, la terre appartient à l’Etat. Personne ne peut en user sans son aval », a-t-il fait savoir. Non sans indiquer la particularité du mont Peko.
« C’est une forêt classée. Nul n’a le droit de s’y introduire. Aujourd’hui, l’Etat a décidé de récupérer son patrimoine. Mais pour vous montrer que nous n’avons rien contre vous, nous vous donnons trois mois. Le temps de faire vos bagages pour partir sur d’autres sites, qui ne sont pas dits classés», a-t-il indiqué. Sur la même lancée, il a invité tous ceux qui possèdent les armes à les déposer dans un délai d’un mois. « Vous pouvez durant ce délai déposer les armes sans difficultés. Mais passé ce délai, nous seront amenés à user de la force.
Nous allons alors perquisitionner toutes les maisons, toute la forêt et mettre aux arrêts tous ceux qui seront pris la main dans le sac », a-t-il menacé. Revenant sur les causes de l’arrestation d’Amédé Ouérémi, Paul Koffi Koffi a rappelé qu’elle est intervenue après plusieurs interpellations. « Dans un pays, un civil n’a pas le droit de porter les armes, à moins qu’il est un permis de port d’arme. Il est aussi interdit aux civils d’entretenir des hommes en armes, comme le faisait votre frère. Cela s’appelle entretenir une milice.
Voici pourquoi, nous l’avons arrêté », a-t-il expliqué. Le ministre a, en outre, mis en garde tous les coupeurs de route, tous ceux qui viole ou qui menacent les populations avec leurs armes. « Nous serons sans pitié », a-t-il averti. Ganamé Youssouf, porte-parole des populations et l’imam Sankaré Brahima, ont pris l’engagement de se soumettre à la décision du gouvernement. « Nous avons pris bonne note de ce que vient de dire le ministre. Nous allons nous plier à la décision du gouvernement », ont-ils rassuré.
Thiery Latt (Envoyé spécial)