Bluffé en 2000 par la façon dont Laurent Gbagbo lui avait soufflé le pouvoir à la suite d'une élection présidentielle tumultueuse, le général putschiste Robert Gueï l'avait surnommé le «boulanger» qui «roule tout le monde dans la farine». A juste titre d'ailleurs. Pendant les dix années qu'il a passées à la tête de son pays, alors qu'il n'avait été élu que pour un mandat de cinq ans, Laurent Gbagbo a toujours réussi à retourner en sa faveur les situations à priori les plus défavorables. Un exemple parmi tant d'autres: en janvier 2003, le président français Jacques Chirac croit lui avoir «tordu le bras» en lui faisant signer les accords de Marcoussis censés mettre fin à la grave crise née de l'invasion du Nord et d'une grande partie du Centre de la Côte... suite de l'article sur Slate Afrique
Politique Publié le mardi 21 juin 2011 | Slate Afrique