PARIS - Amnesty International a dénoncé mercredi la détention sans aucune charge de dizaines de partisans de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, dont certains ont été "battus" par les forces
d`Alassane Ouattara dans un hôtel devant lequel sont postés des Casques bleus.
"La présence de soldats de l`ONU devant l`hôtel où des partisans supposés de Laurent Gbagbo sont détenus arbitrairement soulève de troublantes questions", déclare Véronique Aubert, directrice adjointe d`Amnesty pour l`Afrique, citée dans un communiqué de l`ONG.
"C`est loin d`être un début encourageant pour la présidence d`Alassane Ouatarra", ajoute Mme Aubert.
L`organisation de défense des droits de l`homme affirme que "les autorités ivoiriennes détiennent au moins 50 personnes sans charge, parmi lesquelles figurent des hommes politiques de haut rang", deux mois après l`arrestation de Laurent Gbagbo par les forces armées (FRCI) de M. Ouattara à l`issue d`affrontements sanglants.
Au moins "21 personnes" sont retenues à l`hôtel La Pergola d`Abidjan, la capitale économique, selon l`ONG.
Plusieurs d`entre elles "ont été battues par les FRCI (...) au moment de leur arrestation, dont l`une assez violement pour avoir perdu connaissance", poursuit le texte.
"Des soldats français (de la force Licorne déployée sans la bannière de l`ONU) et de l`ONUCI (Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire) étaient présent au moment de ces arrestations et du transfert des détenus à l`hôtel, mais n`ont rien fait pour empêcher ces mauvais traitements", déplore l`ONG.
Amnesty relève que les FRCI sont en charge de la sécurité à l`intérieur du complexe hôtelier de La Pergola, mais que des Casques bleus de l`ONUCI sont postés devant l`hôtel pour la sécurisation à l`extérieur du bâtiment. "Cela signifie qu`ils (les Casques bleus) exercent un degré de supervision
concernant les personnes autorisées à y entrer."
Amnesty appelle les autorités ivoiriennes à inculper les personnes détenues ou à les "libérer immédiatement", et appelle l`ONUCI à s`assurer que ses soldats ne sont pas impliqués "dans la sécurisation de centres où des personnes sont détenues illégalement".
d`Alassane Ouattara dans un hôtel devant lequel sont postés des Casques bleus.
"La présence de soldats de l`ONU devant l`hôtel où des partisans supposés de Laurent Gbagbo sont détenus arbitrairement soulève de troublantes questions", déclare Véronique Aubert, directrice adjointe d`Amnesty pour l`Afrique, citée dans un communiqué de l`ONG.
"C`est loin d`être un début encourageant pour la présidence d`Alassane Ouatarra", ajoute Mme Aubert.
L`organisation de défense des droits de l`homme affirme que "les autorités ivoiriennes détiennent au moins 50 personnes sans charge, parmi lesquelles figurent des hommes politiques de haut rang", deux mois après l`arrestation de Laurent Gbagbo par les forces armées (FRCI) de M. Ouattara à l`issue d`affrontements sanglants.
Au moins "21 personnes" sont retenues à l`hôtel La Pergola d`Abidjan, la capitale économique, selon l`ONG.
Plusieurs d`entre elles "ont été battues par les FRCI (...) au moment de leur arrestation, dont l`une assez violement pour avoir perdu connaissance", poursuit le texte.
"Des soldats français (de la force Licorne déployée sans la bannière de l`ONU) et de l`ONUCI (Mission de l`ONU en Côte d`Ivoire) étaient présent au moment de ces arrestations et du transfert des détenus à l`hôtel, mais n`ont rien fait pour empêcher ces mauvais traitements", déplore l`ONG.
Amnesty relève que les FRCI sont en charge de la sécurité à l`intérieur du complexe hôtelier de La Pergola, mais que des Casques bleus de l`ONUCI sont postés devant l`hôtel pour la sécurisation à l`extérieur du bâtiment. "Cela signifie qu`ils (les Casques bleus) exercent un degré de supervision
concernant les personnes autorisées à y entrer."
Amnesty appelle les autorités ivoiriennes à inculper les personnes détenues ou à les "libérer immédiatement", et appelle l`ONUCI à s`assurer que ses soldats ne sont pas impliqués "dans la sécurisation de centres où des personnes sont détenues illégalement".