La Société des Transports Abidjanais, bien que sur pied, n’est pas au mieux de sa forme. En 10 ans de règne, Laurent Gbagbo et sa refondation l’ont quasiment enrhumée avant de la mettre dans un état comateux lors des deux tours de la présidentielle. En effet, les auto-bus de la Sotra ont été mis à rude contribution par leur surexploitation au profit du FPI-LMP pendant la campagne électorale. D’Adzopé à Aboisso en passant par Daloa et autres localités, les pauvres travailleurs n’avaient que leurs yeux pour voir mourir leur raison de vivre. Comme si cela ne suffisait pas, Attey Philippe, en complicité avec certains employés d’obédience LMP ont violé certains cars de la Société et les ont dissimulés dans la forêt du Banco. A quelle fin ? Eux seuls peuvent y répondre. Aujourd’hui, ce sont ces nombreux dégâts causés à la boîte naguère prospère, que tentent de réparer les nouveaux dirigeants. La nouvelle équipe dirigée par Méité Bouaké s’attèle, depuis son installation, à redonner vie à la société et envie aux travailleurs de se remettre à la tâche. Si cela semble acquis, il n’en demeure pas moins que la Sotra respire mal. Pour cela, une action de grande envergure apparait plus que jamais nécessaire. Il faut renouveler le parc auto, remotiver les employés. Déjà, la nouvelle direction a bonne presse dans le milieu. Mais, il a beau vouloir redresser l’entreprise, ses seules bonnes intentions n’y pourront rien !
Mais au-delà même des investissements, il va falloir également instaurer un système de sécurisation des biens de cette société qui, chaque fois, fait les frais de la furie des manifestants, comme si elle était à la base de leurs problèmes. Il faut que l’Etat prenne des dispositions légales rigides pour châtier les futurs casseurs. Une structure d’utilité hautement publique comme la Sotra ne doit pas être le souffre-douleur des esprits maléfiques qui, guidés par des intérêts égoïstes, abusent ou détruisent impunément des biens communs. Cette époque doit être enterrée avec ses principaux promoteurs que sont les refondateurs-prédateurs. Pour une fois, la force publique doit inculquer aux citoyens les notions de respect du bien public. C’est une question de civisme et rien d’autre. Si le régime FPI-LMP a piétiné toutes les vertus et valeurs, ‘’RHDP Solutions’’ a le devoir de remettre les pendules à l’heure. Il y va de la survie de la Sotra, mais aussi de toutes les structures de l’Etat qui font l’objet, régulièrement, d’assauts destructeurs des foules déchaînées.
Autrement dit, inutile de clamer le changement.
A demain !
Mais au-delà même des investissements, il va falloir également instaurer un système de sécurisation des biens de cette société qui, chaque fois, fait les frais de la furie des manifestants, comme si elle était à la base de leurs problèmes. Il faut que l’Etat prenne des dispositions légales rigides pour châtier les futurs casseurs. Une structure d’utilité hautement publique comme la Sotra ne doit pas être le souffre-douleur des esprits maléfiques qui, guidés par des intérêts égoïstes, abusent ou détruisent impunément des biens communs. Cette époque doit être enterrée avec ses principaux promoteurs que sont les refondateurs-prédateurs. Pour une fois, la force publique doit inculquer aux citoyens les notions de respect du bien public. C’est une question de civisme et rien d’autre. Si le régime FPI-LMP a piétiné toutes les vertus et valeurs, ‘’RHDP Solutions’’ a le devoir de remettre les pendules à l’heure. Il y va de la survie de la Sotra, mais aussi de toutes les structures de l’Etat qui font l’objet, régulièrement, d’assauts destructeurs des foules déchaînées.
Autrement dit, inutile de clamer le changement.
A demain !