La 18e édition de la fête de la musique a retenu l’attention des mélomanes abidjanais à l’instar de ceux de 450 villes du monde. Une caravane du district d’Abidjan a sillonné en musique plusieurs communes de la capitale économique.
Elle a été l’objet de toutes les curiosités. La caravane de musique, lancée par le district d’Abidjan en collaboration avec plusieurs structures dont l’Institut français (ex-Ccf) à l’occasion de la fête de la musique, a marqué d’une pierre blanche cette célébration en Côte d’Ivoire qui se déroule dans plus 450 villes du monde. Etant à l’honneur, la musique a été la plus présente. A Port-Bouët où a démarré la remorque musicale, les populations ont swingué sur les airs d’Adja Kady, O’rentchy, Madou et Magicien. Quelques heures plus tard, ce fut au tour des inconditionnels des symphonies endiablées, d’exécuter des pas de « Placali 200 », avec l’ex-danseur d’Arafat Dj, mais aussi de languir sur « Fakalo » de Bétika, à Marcory, à la place du marché. L’escale de Koumassi a été écourtée à cause de la pluie. L’accueil au grand marché de Treichville a montré la place qu’occupent les artistes dans le quotidien des résidents de cette commune. A l’institut français (If) au Plateau, la caravane a laissé, derrière elle, l’orchestre du district qui a capté l’attention des férus de musiques par un concert live au jardin de la verdure. Le coup de frein du cortège à l’Hôtel du district a permis au gouverneur, Beugré Mambé, d’apprécier les qualités vocales d’O’rentchi. L’escorte a échu, en début de soirée à Yopougon, où il a été mis un terme à la tournée, à l’allocodrome de Niangon. A Abobo, l’artiste-reggae Tiken Jah Fakoly a fait se trémousser ses fans de cette commune dans le cadre d’un concert humanitaire qui a eu lieu au Complexe sportif de la commune. Compte-tenu que le jour de la fête est ouvrage, des manifestations éclatées ont été programmées le week-end dernier. En collaboration avec Zoum Bak production, un concert gratuit a été offert, samedi, au Complexe sportif. Des artistes les plus connus (Bébi Philippe, Bamba Amy Sarah, les Garagistes, Francky Dicaprio…) aux moins connus (El Commandanté, 100 façons…), les populations ont chanté et dansé avec leurs idoles. Dimanche, c’était à la commune de Koumassi de recevoir les fêtards à travers un grand concert populaire sur l’artère principale en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, mais aussi de celui de l’Intégration sous-régionale, Adama Bictogo. O’rentchi, Madou, Kévin Souleymane, Aboutou Roots et Ismaël Issac ont fait le show devant un public conquis. Lundi, un déjeuner-débat sur le thème : « musique et dialogue des cultures » a réuni les professionnels de l’art musical autour d’O’rentchi et d’Alain Tailly, à l’Institut français. A suivi le vernissage de l’exposition de peinture « musique sur toile », dirigée par les pinceaux de Diamo, Salomon, Aké, Foudjo, Konan Pascal, mais et surtout Nick Amon, décorateur d’Alpha Blondy. Ce dernier a fait une performance sur la musique du balafon chromatique de Ba Banga Nyeck.
Sanou A.
Elle a été l’objet de toutes les curiosités. La caravane de musique, lancée par le district d’Abidjan en collaboration avec plusieurs structures dont l’Institut français (ex-Ccf) à l’occasion de la fête de la musique, a marqué d’une pierre blanche cette célébration en Côte d’Ivoire qui se déroule dans plus 450 villes du monde. Etant à l’honneur, la musique a été la plus présente. A Port-Bouët où a démarré la remorque musicale, les populations ont swingué sur les airs d’Adja Kady, O’rentchy, Madou et Magicien. Quelques heures plus tard, ce fut au tour des inconditionnels des symphonies endiablées, d’exécuter des pas de « Placali 200 », avec l’ex-danseur d’Arafat Dj, mais aussi de languir sur « Fakalo » de Bétika, à Marcory, à la place du marché. L’escale de Koumassi a été écourtée à cause de la pluie. L’accueil au grand marché de Treichville a montré la place qu’occupent les artistes dans le quotidien des résidents de cette commune. A l’institut français (If) au Plateau, la caravane a laissé, derrière elle, l’orchestre du district qui a capté l’attention des férus de musiques par un concert live au jardin de la verdure. Le coup de frein du cortège à l’Hôtel du district a permis au gouverneur, Beugré Mambé, d’apprécier les qualités vocales d’O’rentchi. L’escorte a échu, en début de soirée à Yopougon, où il a été mis un terme à la tournée, à l’allocodrome de Niangon. A Abobo, l’artiste-reggae Tiken Jah Fakoly a fait se trémousser ses fans de cette commune dans le cadre d’un concert humanitaire qui a eu lieu au Complexe sportif de la commune. Compte-tenu que le jour de la fête est ouvrage, des manifestations éclatées ont été programmées le week-end dernier. En collaboration avec Zoum Bak production, un concert gratuit a été offert, samedi, au Complexe sportif. Des artistes les plus connus (Bébi Philippe, Bamba Amy Sarah, les Garagistes, Francky Dicaprio…) aux moins connus (El Commandanté, 100 façons…), les populations ont chanté et dansé avec leurs idoles. Dimanche, c’était à la commune de Koumassi de recevoir les fêtards à travers un grand concert populaire sur l’artère principale en présence du ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandama, mais aussi de celui de l’Intégration sous-régionale, Adama Bictogo. O’rentchi, Madou, Kévin Souleymane, Aboutou Roots et Ismaël Issac ont fait le show devant un public conquis. Lundi, un déjeuner-débat sur le thème : « musique et dialogue des cultures » a réuni les professionnels de l’art musical autour d’O’rentchi et d’Alain Tailly, à l’Institut français. A suivi le vernissage de l’exposition de peinture « musique sur toile », dirigée par les pinceaux de Diamo, Salomon, Aké, Foudjo, Konan Pascal, mais et surtout Nick Amon, décorateur d’Alpha Blondy. Ce dernier a fait une performance sur la musique du balafon chromatique de Ba Banga Nyeck.
Sanou A.