« Chaque peuple de Côte d’Ivoire a son trait culturel. Le zaouli caractérise les Gouro. Le masque échassier les Yacouba, le boloye les Senoufo. Mais, bien que riche au plan culturel, il est difficile de coller une identité culturelle au Worodougou ». C’est en ces termes que Coulibaly Brahima, président de la Fédération nationale de la jeunesse du Worodougou (Fnj-Woro), a traduit la nécessité de faire la promotion de la richesse culturelle de cette région de la Côte d’Ivoire située au nord-ouest du pays, lors de son passage à la rédaction de Nord-Sud Quotidien. Selon lui, « le lendemain nouveau », annoncé par les autorités, ne doit pas « ressembler au passé » pour le Worodougou. D’où la nécessité de faire naître la cohésion entre les jeunes originaires de la région. Et de s’offusquer : «l’appellation ‘’Koyaka’’ qu’on attribue à tous les ressortissants de la contrée ne se limite qu’à Mankono, alors que le Worodougou est toute une région. Nous appeler tous Koyaka, c’est exclure de nombreuses personnes ». Il a annoncé une rencontre avec la presse à la fin du mois. « Elle débouchera sur les états généraux du Worodougou qui, en trois jours, permettront de faire le diagnostic des maux qui minent la région », a-t-il annoncé.
S.A.
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