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Art et Culture Publié le mercredi 22 juin 2011 | Ministères

Université de Bouaké-la-Neuve: L`IMERFI lance ses activités scientifiques

© Ministères Par DR
Université de Bouaké-la-Neuve: L`Institut multipolaire d`études, de recherches et de formation en indicamétrie (IMERFI) lance ses activités
Mardi 21 juin 2011. Siège de l`Université de Bouaké-la-Neuve, Cocody-les-2 Plateaux
L`Institut Multipolaire d`Études, de Recherches et de Formation en Indicamétrie (IMERFI) de l`Université de Bouaké-la-Neuve (Institution sinistrée délocalisée à Abidjan), a procédé au lancement de ses activités scientifiques le 21 juin 2011, à son siège aux 2 Plateaux. Ces activités s`inscrivent dans la dynamique que le président de cette Université, le Prof Lazare POAME, insuffle à cette Institution depuis qu`il est à sa tête. Le directeur de l`IMERFI, le Dr Any Désiré a, en l`absence de ses maîtres, en l’occurrence, le Pr Moustapha DIABATE, inventeur de l’Indicamétrie et son compagnon, le Pr. Kouakou N’Guessan François, Premier Président de l’Université de Bouaké, exprimé son infinie reconnaissance aux autorités de l’Université de Bouaké, représentées par M. Yeanzi Gilbert, Secrétaire général adjoint de l`Université. Le Dr Any Désiré a commencé ses propos par une idée forte du Pr Lazare POAME, Président de l’Université de Bouaké, extrait du quotidien Ivoirien, L’Inter N°3907 du Mardi 07Juin 2011 : «Nous ne voulons pas que l’Université de Bouaké soit une Université rurale. Pour cela, il faudra mettre fin à la débrouillardise académique ». De ce qui précède, le directeur de l`IMERFI a dit présumer que le Président Lazare POAME «rêve d’une belle Université, une citadelle propice à nourrir et à féconder les esprits dans une dynamique trans et interdisciplinaire. L’Indicamétrie voudrait être parmi les convives au Banquet des Sciences».

Le Dr Any Désiré a par la suite présenté trois projets à réaliser pour aller au festin des Sciences, lieu du donner et du recevoir.
D`abord, le Projet de recherches institutionnelles qui vise à raffermir le contenu et la maquette pédagogique.
Ensuite, le Projet de recherches doctorales. Ce projet vise à répondre entre autres à ces questions : quelle est l’originalité de l’Indicamétrie dans l’enseignement universitaire ? Qu’enseigne-t-on dans le cycle doctoral ? Quel sera le profil de l’étudiant ?
Enfin, le Projet de recherche développement. En effet, l`Afrique, selon Dr Any Désiré, n’a plus besoin de discours, mais plutôt de praxis pour amorcer son développement. Que peut-elle espérer de l’Indicamétrie ? Peut-elle apporter une éclaircie dans la grisaille qui obscurcit l’humanité ? Ce projet de recherches tracera, selon lui, des pistes d’action et de réflexion. Ces projets devraient se réaliser dans 3 mois, soit du 1er juillet au 30 septembre 2011, sous la direction du Pr. Abé Noël.

Il a toutefois souligné qu`un problème récurrent se pose : Comment atteindre nos objectifs sans un financement conséquent ? De peur de mener une réflexion solitaire aux conséquences suicidaires, a-t-il fait remarquer, l`IMERFI a décidé d`initier une série de conférences mettant à contribution les membres du Magistérium. La première a été prononcée le 21 juin 2011, par Camara Loceny sur le thème : « Conditionnalités d’accès aux financements de la Francophonie et promotion de l’Indicamétrie ». Comment l’Indicamétrie peut-elle bénéficier des financements de la Francophonie et assurer sa promotion ? Telle est la problématique à laquelle s`est soumise la conférence. Il s`est agit également d’informer les usagers sur les possibilités qu’offre la Francophonie en termes de financements de projets.

Le Dr Any Désiré a indiqué que la deuxième série de conférences, intitulée « Regards croisés », mettra à contribution les personnalités extérieures pour les contributions.

En outre, une Revue dénommée « Inter-Mondes » est réservée aux publications des articles et des résultats de recherche. Il n`a pas manqué de relever les difficultés auxquelles est confronté l`IMERFI: «Nous sommes confrontés d’énormes difficultés de financement pour sortir du sectarisme rétrograde et de l’archaïsme inopérant pour gouter aux délices de la modernité. Nos besoins sont immenses et nous rendent prolixes, mais nous n’avons pas dit. La bouche qui parle doit avoir pitié des oreilles qui l’écoutent. Fort de cet enseignement, je voudrais conclure mes propos en vous renouvelant notre sincère gratitude ». On notait la présence à cette cérémonie, du Contrôleur budgétaire de l`Université de Bouaké (C.B), M. Yapo Kobon, de Mme Okrou, présidente du Salon International de l’Indicamétrie.
Notons qu`une exposition vente des productions scientifiques de l`IMERFI a mis fin à cette cérémonie de lancement officiel des activités scientifiques de l`IMERFI.

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