ABIDJAN - Les conditions de détention s`améliorent pour les personnalités proches de l`ex-président ivoirien Laurent Gbagbo actuellement privées de liberté, a affirmé jeudi l`Opération des Nations unies en Côte d`Ivoire (Onuci).
"Les conditions sont en train de s`améliorer", "il faut encourager les efforts du gouvernement", a déclaré lors d`un point presse Guillaume Ngefa, chef de la Division des droits de l`Homme de l`Onuci.
Plusieurs dizaines de personnalités, dont M. Gbagbo et son épouse Simone, ont été placées en résidence surveillée à Abidjan et dans plusieurs villes du nord du pays après l`arrestation de l`ex-chef de l`Etat le 11 avril par les Forces républicaines (FRCI) du nouveau président Alassane Ouattara.
A Bouna (nord-est), "certains éléments des FRCI s`étaient introduits dans la prison et avaient imposé des mauvais traitements à certaines personnes. Nous avons parlé au gouvernement et des mesures correctives ont été prises", a raconté M. Ngefa.
Il a toutefois regretté que l`Onuci n`ait pas encore pu accéder aux lieux de détention de Laurent et Simone Gbagbo, à Korhogo et Odienné (nord). Amnesty International a dénoncé mercredi la détention sans aucune charge de dizaines de partisans de l`ex-président, et affirmé que certains avaient été "battus" par les FRCI dans un hôtel d`Abidjan devant lequel sont postés des Casques bleus.
Dans l`hôtel La Pergola cité par Amnesty, aucun détenu n`a fait état de "mauvais traitements" ou de "torture", a assuré M. Ngefa.
Comme le gouvernement ivoirien, il a évoqué des mesures de résidence surveillée et non des détentions arbitraires, et a expliqué que la sécurité des détenus était de "la responsabilité de l`Etat ivoirien", non de l`Onuci.
Mais conformément à son mandat, l`Onuci veille à ce que "les personnalités qui sont en résidence surveillée en ces lieux ne fassent pas l`objet d`exactions et que leur vie ne soit pas mise en danger", a-t-il expliqué.
"Les conditions sont en train de s`améliorer", "il faut encourager les efforts du gouvernement", a déclaré lors d`un point presse Guillaume Ngefa, chef de la Division des droits de l`Homme de l`Onuci.
Plusieurs dizaines de personnalités, dont M. Gbagbo et son épouse Simone, ont été placées en résidence surveillée à Abidjan et dans plusieurs villes du nord du pays après l`arrestation de l`ex-chef de l`Etat le 11 avril par les Forces républicaines (FRCI) du nouveau président Alassane Ouattara.
A Bouna (nord-est), "certains éléments des FRCI s`étaient introduits dans la prison et avaient imposé des mauvais traitements à certaines personnes. Nous avons parlé au gouvernement et des mesures correctives ont été prises", a raconté M. Ngefa.
Il a toutefois regretté que l`Onuci n`ait pas encore pu accéder aux lieux de détention de Laurent et Simone Gbagbo, à Korhogo et Odienné (nord). Amnesty International a dénoncé mercredi la détention sans aucune charge de dizaines de partisans de l`ex-président, et affirmé que certains avaient été "battus" par les FRCI dans un hôtel d`Abidjan devant lequel sont postés des Casques bleus.
Dans l`hôtel La Pergola cité par Amnesty, aucun détenu n`a fait état de "mauvais traitements" ou de "torture", a assuré M. Ngefa.
Comme le gouvernement ivoirien, il a évoqué des mesures de résidence surveillée et non des détentions arbitraires, et a expliqué que la sécurité des détenus était de "la responsabilité de l`Etat ivoirien", non de l`Onuci.
Mais conformément à son mandat, l`Onuci veille à ce que "les personnalités qui sont en résidence surveillée en ces lieux ne fassent pas l`objet d`exactions et que leur vie ne soit pas mise en danger", a-t-il expliqué.