A l`instar de la plupart des infrastructures routières d`Abidjan, les voies menant au Port d`Abidjan (Paa) sont désespérantes du fait de leur dégradation avancée.
Que ce soit par l`itinéraire morgue du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville - Direction générale de la Sotra (Société de transport abidjanais) à Vridi, par la route de l`abattoir de Port – Bouët en passant devant la Société ivoirienne de Raffinage (Sir) ou par le chemin de l`Institut national d`Hygiène publique (Inhp) ou encore dans le sens Grands moulins d`Abidjan – Direction générale du Port autonome d`Abidjan, tous les accès menant à la zone portuaire sont traumatisants pour n`importe quel opérateur économique. Les voiries sont dégradées au point où chacun y va de son appellation : nids-de-poule, crevasses, trous sauvages, nids d`autruche, etc., pour extérioriser ses sentiments amers. Dans tous les cas, les maux routiers sont si visibles que les chaussées ne le sont plus que de nom. Et, la saison des pluies a accentué ce drame des entreprises installées au Port d`Abidjan. Toutes les conditions sont, en effet, réunies pour provoquer régulièrement des embardées d`un point à un autre du port d`Abidjan. Parcourir le tronçon Tripostal – Sotra est une corvée. «Le carrefour de la Sotra terrifie tout le monde. En général, les gens ne savent pas par où passer. Mais ils sont obligés de passer et faire en sorte de ne pas casser leur véhicule. Malheureusement, ça arrive parce qu`il y a plusieurs trous de différentes dimensions. Les camions des sociétés font souvent des pannes à cet endroit. Les accidents sont fréquents», explique un cadre de la Sotra. «La réhabilitation des routes du port est un vœu commun aux opérateurs économiques installés ici», ajoute-t-il. «Notre grand malheur, c`est que ce n`est pas à un seul endroit qu`il y a problème. C`est partout à la fois qu`il y a une dégradation prononcée des chaussées. Dans une zone portuaire, ce n`est pas normal. La plupart de mes véhicules sont tombés en panne à plusieurs reprises à cause des trous sauvages sur les voies», dénonce M. El, opérateur économique exerçant dans le secteur du ciment et installé depuis des années en zone portuaire à Abidjan. Toutes les sociétés installées dans la zone vivent quotidiennement les mêmes difficultés liées aux routes défectueuses. Plus d`une fois, la communauté portuaire a interpellé le ministère des Infrastructures économiques sur le sujet.
Hermance K-N
Que ce soit par l`itinéraire morgue du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Treichville - Direction générale de la Sotra (Société de transport abidjanais) à Vridi, par la route de l`abattoir de Port – Bouët en passant devant la Société ivoirienne de Raffinage (Sir) ou par le chemin de l`Institut national d`Hygiène publique (Inhp) ou encore dans le sens Grands moulins d`Abidjan – Direction générale du Port autonome d`Abidjan, tous les accès menant à la zone portuaire sont traumatisants pour n`importe quel opérateur économique. Les voiries sont dégradées au point où chacun y va de son appellation : nids-de-poule, crevasses, trous sauvages, nids d`autruche, etc., pour extérioriser ses sentiments amers. Dans tous les cas, les maux routiers sont si visibles que les chaussées ne le sont plus que de nom. Et, la saison des pluies a accentué ce drame des entreprises installées au Port d`Abidjan. Toutes les conditions sont, en effet, réunies pour provoquer régulièrement des embardées d`un point à un autre du port d`Abidjan. Parcourir le tronçon Tripostal – Sotra est une corvée. «Le carrefour de la Sotra terrifie tout le monde. En général, les gens ne savent pas par où passer. Mais ils sont obligés de passer et faire en sorte de ne pas casser leur véhicule. Malheureusement, ça arrive parce qu`il y a plusieurs trous de différentes dimensions. Les camions des sociétés font souvent des pannes à cet endroit. Les accidents sont fréquents», explique un cadre de la Sotra. «La réhabilitation des routes du port est un vœu commun aux opérateurs économiques installés ici», ajoute-t-il. «Notre grand malheur, c`est que ce n`est pas à un seul endroit qu`il y a problème. C`est partout à la fois qu`il y a une dégradation prononcée des chaussées. Dans une zone portuaire, ce n`est pas normal. La plupart de mes véhicules sont tombés en panne à plusieurs reprises à cause des trous sauvages sur les voies», dénonce M. El, opérateur économique exerçant dans le secteur du ciment et installé depuis des années en zone portuaire à Abidjan. Toutes les sociétés installées dans la zone vivent quotidiennement les mêmes difficultés liées aux routes défectueuses. Plus d`une fois, la communauté portuaire a interpellé le ministère des Infrastructures économiques sur le sujet.
Hermance K-N