Une réconciliation est par essence le rapprochement entre deux ou plusieurs entités marquées par des divergences. Pour ce qui est de la Côte d’Ivoire post-crise, une réconciliation sincère et durable suppose le rapprochement entre deux blocs. L’un, celui qui a pris les armes ainsi que tous ses soutiens sincères ou conjoncturels représentés par Alassane Dramane Ouattara et l’autre qui a fait face à ce dernier dont Laurent Gbagbo constitue l’incarnation. Au regard de la profondeur de la fracture sociale, étouffer, damner l’entité défaite militairement ne saurait être la panacée idoine. Ce serait juste une terreur passagère qui durera le temps que les uns et les autres se découvrent la capacité de dominer la peur pour faire face à l’adversité.
Par ailleurs, la personnalité de l’instigateur de la réconciliation, celle du maître d’orchestre du processus, les signes précurseurs du processus et la présence d’une force militaire dissuasive sont autant d’éléments nécessaires à la réussite de la réconciliation. Une réconciliation souhaitée de tous les ivoiriens.
Cette réconciliation est-elle accessible sous Alassane Ouattara ?
Mieux, à son initiative ? Alassane Ouattara depuis le 21 mai, a été investi Président de la République de Cote d’Ivoire par Mme Dagri Diabaté qu’il avait déjà nommée avant même d’être investi (passons sur cette incongruité). Ce, après un contentieux électoral de près de cinq mois.
Au terme du contentieux, Alassane Ouattara est-il Président parce que la majorité des ivoiriens lui ont accordé leurs suffrages ? Le doute est total et le contentieux électoral lui-même encore entier. Aucunement, une armée étrangère ne peut vider le contentieux électoral d’un pays tiers. Fut-il le plus petit des pays. Surtout que l’adversaire au pouvoir réclamait le recomptage des voix.
Ainsi, l’action militaire de la France et de l’ONU par amitié de Sarkozy pour Ouattara fait de ce dernier aux yeux des ivoiriens à tort ou à raison plus un représentant des intérêts des puissances occidentales que ceux de la Côte d’Ivoire et ne saurait conquérir le cœur des Ivoiriens. Ainsi, régler le contentieux électoral par un recomptage clair des voix serait le premier acte majeur de la réconciliation. Ainsi, on aura rassuré les Ivoiriens sur le fait que c’est effectivement le Président de leur choix qui gère la Côte d’Ivoire et non un Président nommé par l’extérieur Au-delà de ce fait, M. Alassane Ouattara ne pourrait asseoir une réconciliation en Côte d’Ivoire quand on sait qu’il est trempé jusqu’au cou dans la souffrance des Ivoiriens. (…). Ainsi, pour accéder au pouvoir d’Etat M. Alassane Ouattara a sacrifié des milliers de vie. Les orphelins, les veuves, les veufs… continuent de pleurer pendant qu’il célèbre sa victoire… (J’y reviendrai dans ‘’Au nom des victimes de la guerre de Cote d’Ivoire‘’). (…) Un élément essentiel du processus de la réconciliation à venir doit être la personnalité du maître d’orchestre notamment celle de l’ancien Premier Ministre Charles Konan Banny récemment nommé président de la Commission chargée de réconcilier les ivoiriens. Celui-là dont l’échec dans sa tâche de Premier Ministre de réconciliation est encore retentissant dans la mémoire du plus petit des Ivoiriens. Pis, Monsieur Banny est trop marqué politiquement pour être supposé au-dessus des intrigues politiques. Il sera juste une caisse à résonance de M. Alassane pour qui il a battu compagne et avec qui, il partage les mêmes opinions dans la crise ivoirienne. Ce forum sera une grosse farce pour donner bonne conscience à M. Ouattara mais ne peut prétendre rapprocher les Ivoiriens ; il ne sera, en réalité, qu'un procès en règle contre le Président Gbagbo et ses partisans.
En plus, la réconciliation des cœurs est-elle possible lorsque les faits et gestes de ceux qui prétendent réconcilier heurtent leurs propos. M. Banny, nommé pour réconcilier les Ivoiriens a eu pour premier acte, aller à un forum sous-régional et porter des critiques acerbes contre Laurent Gbagbo et ses partisans. (…). Ainsi, M. Banny ne manque-t-il pas d’occasion pour étaler sa haine contre le Président Laurent Gbagbo. Par conséquent, comment peut-il réconcilier les Ivoiriens quand il hait une bonne partie. Peut-être qu’il est réconciliateur des membres du RHDP !!!! Pire que M. Banny, Alassane Dramane Ouattara, lui veut casser du Gbagbo. Il n’a qu’un seul objectif actuellement comme en février 1992, condamner Gbagbo et espérer avoir la quiétude. Ainsi, M. Alassane Ouattara veut être justicier au nom de la réconciliation.
Ainsi, veut-il regarder Laurent Gbagbo dans son miroir à lui. Un miroir qui reflète les tueries massives… Un miroir qui montre, des femmes, des enfants et des hommes pleurant leurs parents morts, des invalides à vie… Non !!! Monsieur Alassane, c’est belle et bien votre image et non celle du Président Gbagbo. Vous ne pourriez jamais la lui attribuer. Même au nom de la réconciliation !!! Cette réconciliation qui doit être également et certainement être scellée par les arrestations de tous les proches de Gbagbo ainsi que l’expropriation de ceux-ci de tous leurs biens. Apres les avoir faits piller par les FRCI, ce sont les comptes qui sont bloqués au nom de la réconciliation. Ce sont autant de signes que Monsieur Alassane donne aux uns et autres pour aller à sa réconciliation.
Que dire de l’armée, ce pion nécessaire à la réconciliation vraie qui est sans repère depuis deux mois que dure la prise de pouvoir militaire de M. Ouattara. Une armée en déconfiture dans laquelle les professionnels des armes sont malmenés par des prisonniers armés par Monsieur Ouattara en vue de la conquête d’Abidjan. Une armée ou les caporaux se sont bombardés commandants, colonels… pour avoir sous leurs ordres les hommes et les femmes de métier qui ont fait de prestigieuses écoles militaires. Une armée multinationale dans laquelle les dozo (chasseurs traditionnels venus du nord) font la loi. Une armée où la suspicion, la méfiance, l’intimidation, l’inimitié sont les règles de la collaboration entre frères d’arme. (…). Cette armée, qui est aujourd’hui juste un agrégat des personnes aux intérêts divergents ne peut rien apporter à la réconciliation surtout qu’en son sein, la réconciliation est pratiquement impossible. Nous attendons de voir M. Ouattara relever le défi de constituer une armée nationale cohérente, disciplinée…
Au regard de ce qui précède, on conclut aisément que M. Alassane Ouattara est très mal placé pour réconcilier les Ivoiriens. Et pourtant, la réconciliation est un impératif à la reconstruction et à la relance de l’économie ivoirienne. La bonne nouvelle, c’est que la réconciliation se fera. Mais au temps marqué par Dieu. C’est le lieu de demander aux Ivoiriens ainsi qu’à tous ceux qui aiment la Cote d’Ivoire d’avoir foi en notre Dieu. Il est puissant, à lui rien n’est impossible.
Ce justicier impartial ne laissera pas le mal triompher du bien. Refusons le désespoir qui tend à lancer certains très proches du Président Laurent Gbagbo dans des compromis de compromission avec les victorieux du 11 avril. Il n’y a aucun lien et il ne doit y avoir aucun lien entre le jour et la nuit…
Soyons fidèles, patients, dignes dans ce désert temporaire car il annonce CANAAN. Aussi, devons-nous sortir des quêtes de solutions humaines à ce que nous vivons. La crise a un fondement spirituel et sa résolution sera également divine….
Gardons la foi et regardons à notre Dieu. Apres la justice divine, la réconciliation ira de soi.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire!
Dosso Charles Rodel D.
Par ailleurs, la personnalité de l’instigateur de la réconciliation, celle du maître d’orchestre du processus, les signes précurseurs du processus et la présence d’une force militaire dissuasive sont autant d’éléments nécessaires à la réussite de la réconciliation. Une réconciliation souhaitée de tous les ivoiriens.
Cette réconciliation est-elle accessible sous Alassane Ouattara ?
Mieux, à son initiative ? Alassane Ouattara depuis le 21 mai, a été investi Président de la République de Cote d’Ivoire par Mme Dagri Diabaté qu’il avait déjà nommée avant même d’être investi (passons sur cette incongruité). Ce, après un contentieux électoral de près de cinq mois.
Au terme du contentieux, Alassane Ouattara est-il Président parce que la majorité des ivoiriens lui ont accordé leurs suffrages ? Le doute est total et le contentieux électoral lui-même encore entier. Aucunement, une armée étrangère ne peut vider le contentieux électoral d’un pays tiers. Fut-il le plus petit des pays. Surtout que l’adversaire au pouvoir réclamait le recomptage des voix.
Ainsi, l’action militaire de la France et de l’ONU par amitié de Sarkozy pour Ouattara fait de ce dernier aux yeux des ivoiriens à tort ou à raison plus un représentant des intérêts des puissances occidentales que ceux de la Côte d’Ivoire et ne saurait conquérir le cœur des Ivoiriens. Ainsi, régler le contentieux électoral par un recomptage clair des voix serait le premier acte majeur de la réconciliation. Ainsi, on aura rassuré les Ivoiriens sur le fait que c’est effectivement le Président de leur choix qui gère la Côte d’Ivoire et non un Président nommé par l’extérieur Au-delà de ce fait, M. Alassane Ouattara ne pourrait asseoir une réconciliation en Côte d’Ivoire quand on sait qu’il est trempé jusqu’au cou dans la souffrance des Ivoiriens. (…). Ainsi, pour accéder au pouvoir d’Etat M. Alassane Ouattara a sacrifié des milliers de vie. Les orphelins, les veuves, les veufs… continuent de pleurer pendant qu’il célèbre sa victoire… (J’y reviendrai dans ‘’Au nom des victimes de la guerre de Cote d’Ivoire‘’). (…) Un élément essentiel du processus de la réconciliation à venir doit être la personnalité du maître d’orchestre notamment celle de l’ancien Premier Ministre Charles Konan Banny récemment nommé président de la Commission chargée de réconcilier les ivoiriens. Celui-là dont l’échec dans sa tâche de Premier Ministre de réconciliation est encore retentissant dans la mémoire du plus petit des Ivoiriens. Pis, Monsieur Banny est trop marqué politiquement pour être supposé au-dessus des intrigues politiques. Il sera juste une caisse à résonance de M. Alassane pour qui il a battu compagne et avec qui, il partage les mêmes opinions dans la crise ivoirienne. Ce forum sera une grosse farce pour donner bonne conscience à M. Ouattara mais ne peut prétendre rapprocher les Ivoiriens ; il ne sera, en réalité, qu'un procès en règle contre le Président Gbagbo et ses partisans.
En plus, la réconciliation des cœurs est-elle possible lorsque les faits et gestes de ceux qui prétendent réconcilier heurtent leurs propos. M. Banny, nommé pour réconcilier les Ivoiriens a eu pour premier acte, aller à un forum sous-régional et porter des critiques acerbes contre Laurent Gbagbo et ses partisans. (…). Ainsi, M. Banny ne manque-t-il pas d’occasion pour étaler sa haine contre le Président Laurent Gbagbo. Par conséquent, comment peut-il réconcilier les Ivoiriens quand il hait une bonne partie. Peut-être qu’il est réconciliateur des membres du RHDP !!!! Pire que M. Banny, Alassane Dramane Ouattara, lui veut casser du Gbagbo. Il n’a qu’un seul objectif actuellement comme en février 1992, condamner Gbagbo et espérer avoir la quiétude. Ainsi, M. Alassane Ouattara veut être justicier au nom de la réconciliation.
Ainsi, veut-il regarder Laurent Gbagbo dans son miroir à lui. Un miroir qui reflète les tueries massives… Un miroir qui montre, des femmes, des enfants et des hommes pleurant leurs parents morts, des invalides à vie… Non !!! Monsieur Alassane, c’est belle et bien votre image et non celle du Président Gbagbo. Vous ne pourriez jamais la lui attribuer. Même au nom de la réconciliation !!! Cette réconciliation qui doit être également et certainement être scellée par les arrestations de tous les proches de Gbagbo ainsi que l’expropriation de ceux-ci de tous leurs biens. Apres les avoir faits piller par les FRCI, ce sont les comptes qui sont bloqués au nom de la réconciliation. Ce sont autant de signes que Monsieur Alassane donne aux uns et autres pour aller à sa réconciliation.
Que dire de l’armée, ce pion nécessaire à la réconciliation vraie qui est sans repère depuis deux mois que dure la prise de pouvoir militaire de M. Ouattara. Une armée en déconfiture dans laquelle les professionnels des armes sont malmenés par des prisonniers armés par Monsieur Ouattara en vue de la conquête d’Abidjan. Une armée ou les caporaux se sont bombardés commandants, colonels… pour avoir sous leurs ordres les hommes et les femmes de métier qui ont fait de prestigieuses écoles militaires. Une armée multinationale dans laquelle les dozo (chasseurs traditionnels venus du nord) font la loi. Une armée où la suspicion, la méfiance, l’intimidation, l’inimitié sont les règles de la collaboration entre frères d’arme. (…). Cette armée, qui est aujourd’hui juste un agrégat des personnes aux intérêts divergents ne peut rien apporter à la réconciliation surtout qu’en son sein, la réconciliation est pratiquement impossible. Nous attendons de voir M. Ouattara relever le défi de constituer une armée nationale cohérente, disciplinée…
Au regard de ce qui précède, on conclut aisément que M. Alassane Ouattara est très mal placé pour réconcilier les Ivoiriens. Et pourtant, la réconciliation est un impératif à la reconstruction et à la relance de l’économie ivoirienne. La bonne nouvelle, c’est que la réconciliation se fera. Mais au temps marqué par Dieu. C’est le lieu de demander aux Ivoiriens ainsi qu’à tous ceux qui aiment la Cote d’Ivoire d’avoir foi en notre Dieu. Il est puissant, à lui rien n’est impossible.
Ce justicier impartial ne laissera pas le mal triompher du bien. Refusons le désespoir qui tend à lancer certains très proches du Président Laurent Gbagbo dans des compromis de compromission avec les victorieux du 11 avril. Il n’y a aucun lien et il ne doit y avoir aucun lien entre le jour et la nuit…
Soyons fidèles, patients, dignes dans ce désert temporaire car il annonce CANAAN. Aussi, devons-nous sortir des quêtes de solutions humaines à ce que nous vivons. La crise a un fondement spirituel et sa résolution sera également divine….
Gardons la foi et regardons à notre Dieu. Apres la justice divine, la réconciliation ira de soi.
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire!
Dosso Charles Rodel D.