Les élus, cadres, responsables politiques et populations ont manifestés le week-end dernier, dans la ferveur, celui en qui ils ont placés tous leurs espoirs et dont l'avènement, à leurs yeux, est synonyme de l'amorce d'un développement véritable de leur département : Alassane Ouattara. Toute la population de Vavoua sans compter celle arrivée par vagues successives des profondeurs du département, a envahi la cour de la mairie, devenu trop exigüe pour la circonstance. Arborant tee-shirts, pagnes et casquettes à l'effigie du président Ouattara, les populations ont dansé et magnifié le fils de Kong. «Nous fêtons pour dire merci à Dieu pour la victoire d'ADO. Vous avez vu le monde? C'est la preuve que les populations de Vavoua placent tous leurs espoirs en lui», fait remarquer dame Téhé Elisabeth. Apres les mots de remerciement du président du comité d'organisation Zanllé François, c'est à Théodule Diro Lahuet, premier magistrat de la ville, qu'est venu l'honneur de dire les premiers mots officiels. Sans bouder sa joie devant pareille communion entre cadres, élus et populations, ce dernier à salué l'entente retrouvée. Aussi s'est-il réjoui que ces retrouvailles se fassent au lendemain de l'accession du président Ouattara à la tête de l'état «une profession divine qui démontre que Vavoua et Alassane Ouattara font un», estimera-t-il. Tout comme le souhaiterons après lui, le coordonateur du RHDP à Vavoua, Karamoko Vafing Fofana et le député de Vavoua sous-préfecture, Goualy Dodo Junior, Théodule Diro Lahuet a appelé à la réconciliation et au pardon dans la franchise. «La terre promise se trouve au delà du désert. Et la victoire que nous célébrons aujourd'hui, nous indique que nous sommes, avec Alassane Ouattara, en terre promise. Et ce jour marque notre volonté commune d'écrire, avec ADO, une nouvelle page de l'histoire de la Cote d'Ivoire et de celle du département» indiquera-t-il, avant d'appeler chacun à tuer en lui toute idée de vengeance, pour «revenir dans l'esprit de la cohabitation de la fraternité inculquée par feu le président Félix Houphouët-Boigny.
D KONATE, correspondant
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