Le Président du Panel des Citoyens Ivoiriens pour une
Paix Durable, le député Allomo Kouassi Paulin, était
face à la presse le jeudi 23 juin, à l’Hôtel Novotel, pour
dénoncer les abus de l’ex-parti au pouvoir, le Fpi et
informer l’opinion nationale et internationale de sa
volonté d’assigner en justice ce parti.
Allomo Paulin justifie les raisons qui motivent une telle
démarche : « Au moment où tous les Ivoiriens et le
monde entier attendaient que les assassins du peuple
de Côte d’Ivoire, à savoir le FPI et ses dirigeants se
repentissent pour essayer de calmer la profonde
douleur des Ivoiriens à la suite de crimes humains,
financiers, sociaux commis par ledit parti ; c’est le
contraire que nous constatons. Nous sommes en train
d’assister à la transformation du bourreau en
victime ». C’est au vu et au su de « cette attitude de
non repentance » qu’Allomo Paulin et ses camarades
ont mis en place un organe de conscience et d’actions
dénommé « Panel de Citoyens Ivoiriens pour une Paix
Durable ». Laquelle association veut poursuivre le Fpi,
en demandant sa dissolution : « Nous portons plainte
contre le FPI et ses dirigeants. Nous traduisons le FPI
en justice pour obtenir la dissolution de ce parti », a dit
le président de cet organe. Entre autres reproches,
Allomo Paulin dénonce la contestation du verdict des
urnes par les membres du comité central et par les élus
du Fpi, la confiscation du pouvoir d’où son slogan « On
gagne ou on gagne ». Comme cela l’a été pour le parti
du Président déchu de la Tunisie, le Rassemblement
constitutionnel démocratique (RCD) de Zine el-Abidine
Ben Ali, Allomo Paulin veut une opposition sans le Fpi,
mais une opposition tout de même. « Je considère que
quand un parti a commis des crimes, c’est le sort qui lui
est réservé. Si le parquet de Côte d’ivoire dissout le FPI,
cela ne voudra pas dire qu’il n’y aura pas
d’opposition ». Et de poursuivre : «Le Fpi pèse 18%. Si
on était en situation normale, jamais ce parti
n’atteindrait 43% aux élections. On connaît leur
pratique ». Ce sont, selon M. Allomo, vingt-cinq (25)
avocats nationaux et internationaux qui se sont portés
volontaires pour l’aider à réussir sa mission de faire
comprendre que chaque Ivoirien dont les droits sont
bafoués, peut porter plainte, fut-il contre une
institution telle que le FPI. Autre symbole, le lieu de la
conférence, l’hôtel Novotel. Pour marquer la solidarité
avec les personnes enlevées le 4 avril 2011.
A.D
Paix Durable, le député Allomo Kouassi Paulin, était
face à la presse le jeudi 23 juin, à l’Hôtel Novotel, pour
dénoncer les abus de l’ex-parti au pouvoir, le Fpi et
informer l’opinion nationale et internationale de sa
volonté d’assigner en justice ce parti.
Allomo Paulin justifie les raisons qui motivent une telle
démarche : « Au moment où tous les Ivoiriens et le
monde entier attendaient que les assassins du peuple
de Côte d’Ivoire, à savoir le FPI et ses dirigeants se
repentissent pour essayer de calmer la profonde
douleur des Ivoiriens à la suite de crimes humains,
financiers, sociaux commis par ledit parti ; c’est le
contraire que nous constatons. Nous sommes en train
d’assister à la transformation du bourreau en
victime ». C’est au vu et au su de « cette attitude de
non repentance » qu’Allomo Paulin et ses camarades
ont mis en place un organe de conscience et d’actions
dénommé « Panel de Citoyens Ivoiriens pour une Paix
Durable ». Laquelle association veut poursuivre le Fpi,
en demandant sa dissolution : « Nous portons plainte
contre le FPI et ses dirigeants. Nous traduisons le FPI
en justice pour obtenir la dissolution de ce parti », a dit
le président de cet organe. Entre autres reproches,
Allomo Paulin dénonce la contestation du verdict des
urnes par les membres du comité central et par les élus
du Fpi, la confiscation du pouvoir d’où son slogan « On
gagne ou on gagne ». Comme cela l’a été pour le parti
du Président déchu de la Tunisie, le Rassemblement
constitutionnel démocratique (RCD) de Zine el-Abidine
Ben Ali, Allomo Paulin veut une opposition sans le Fpi,
mais une opposition tout de même. « Je considère que
quand un parti a commis des crimes, c’est le sort qui lui
est réservé. Si le parquet de Côte d’ivoire dissout le FPI,
cela ne voudra pas dire qu’il n’y aura pas
d’opposition ». Et de poursuivre : «Le Fpi pèse 18%. Si
on était en situation normale, jamais ce parti
n’atteindrait 43% aux élections. On connaît leur
pratique ». Ce sont, selon M. Allomo, vingt-cinq (25)
avocats nationaux et internationaux qui se sont portés
volontaires pour l’aider à réussir sa mission de faire
comprendre que chaque Ivoirien dont les droits sont
bafoués, peut porter plainte, fut-il contre une
institution telle que le FPI. Autre symbole, le lieu de la
conférence, l’hôtel Novotel. Pour marquer la solidarité
avec les personnes enlevées le 4 avril 2011.
A.D