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Politique Publié le vendredi 24 juin 2011 | Le Patriote

Motus : Sanctions

Comme en 1990 sous sa Primature, Alassane Ouattara, au lendemain de sa victoire électorale, a martelé sans arrêt sa volonté de mettre les Ivoiriens au travail et à lutter sans pitié contre le racket, la corruption et la concussion des deniers publics. Pour donner l’exemple, lui et ses ministres arrivent au bureau tôt le matin, pour en repartir très tard, contrairement à ce qui était de mise dans un passé très récent. Voyant cette donne, les fonctionnaires et agents de l’Etat ne pouvaient pas faire autre chose que de suivre ce mouvement. Comme les dirigeants, ils ne se font pas prier pour être à leur poste, adhérant à la volonté affirmée du Président de la République de mettre les Ivoiriens au travail, afin de relever les grands défis qui nous attendent. La nouvelle Côte d’Ivoire est en marche! Cependant, des vieilles habitudes, érigées en règles de fonctionnement normal, continuent d’avoir la vie dure. Il s’agit principalement du racket et de la corruption. Sur nos routes, les forces de l’ordre, toutes tendances confondues, du moins certains éléments, qui feignent de ne pas voir le temps changer, s’adonnent allègrement au racket, soutirant par-ci, par-là, de l’argent aux usagers de la route. On a beau les mettre en garde, rien ne change, comme si l’impunité était désormais la norme en Côte d’Ivoire. Il en est de même pour la corruption qui continue d’étendre ses tentacules. Qu’on ne nous dise pas qu’on ne change pas des pratiques anciennes en un tour de bâton magique! Après avoir mis en garde les indélicats et les soldats qui ont oublié la signification de leurs fonctions, le Président de la République et son Premier ministre doivent maintenant sévir. Les Ivoiriens ont tellement duré dans le racket, la corruption, la facilité et l’enrichissement illicite, qu’ils pensent foncièrement que ces tares font partie du domaine de la fatalité qui se précise à notre pays. Il faut crier sèchement haro sur le baudet! Les grands chantiers de renaissance, de reconstruction et de développement qui se précisent à la Côte d’Ivoire, ne peuvent pas fonctionner avec de telles maladies. Il faut véritablement tourner la page!
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