Pas de doute. Ce n’est pas une bonne nouvelle pour Laurent Gbagbo et certains pontes de son régime. L’ouverture probable d’une enquête sur les crimes et exactions commis durant la crise postélectorale va assurément sonner le glas du président déchu, défait dans les urnes mais contraint par la force des armes à fuir son fauteuil présidentiel qu’il vénérait tant.
Il faut le dire tout net, l’ancien Chef d’Etat porte sur ses épaules la grande responsabilité de la crise postélectorale. C’est bien sous son autorité, que plusieurs centaines de personnes ont été massacrées, souvent à la grenade, lors de la marche du RHDP sur la RTI le jeudi 16 décembre 2010. Ce jour-là, les soldats, miliciens et autres mercenaires à la solde de Laurent Gbagbo, ont réprimé sauvagement dans le sang, cette manifestation pourtant pacifique. C’est encore avec sa bénédiction, que ses tueurs ont enlevé, entre la mi-décembre 2010 et la fin janvier 2011, d’honnêtes citoyens supposés être des militants RHDP. Certains ont torturés à mort. D’autres froidement exécutés.
C’est toujours l’ordre de Laurent Gbagbo que sept femmes ont été lâchement canardées jeudi 3 mars à Abobo. Leur seul tort : avoir dénoncé l’imposture de Laurent Gbagbo qui s’accrochait désespérément au pouvoir après avoir été battu dans les urnes par l’actuel chef d’Etat Alassane Ouattara. C’est encore et toujours sous Laurent Gbagbo, qu’un obus a été lancé dans un marché d’Abobo le jeudi 17 mars, faisant une trentaine de morts, pour l’essentiel des femmes. On n’oublie pas les nombreux enlèvements et exécutions sommaires commis par des forces spéciales de Gbagbo, le supplice du pneu à Yopougon… La liste des crimes imputables au mentor des frontistes est longue, très longue même. C’est pourquoi, l’ancien président passera, aux yeux de beaucoup d’observateurs, ses vieux jours dans les geôles de La Haye. Il y retrouvera un certain Charles Taylor, ancien Président du Liberia poursuivi et condamné pour meurtres, viols, démembrements de victimes, enrôlement d`enfants soldats et esclavage sexuel. Il risque la prison à vie.
Après le libérien Taylor, le soudanais El Béchir et bientôt le libyen Kadhafi, Gbagbo sera certainement le cinquième chef d’Etat contre lequel, la CPI émettra un mandat d’arrêt international. Une entrée dans l’histoire par la petite porte dont lui, l’Historien aurait pu bien se passer. Hélas.
Y.S
Il faut le dire tout net, l’ancien Chef d’Etat porte sur ses épaules la grande responsabilité de la crise postélectorale. C’est bien sous son autorité, que plusieurs centaines de personnes ont été massacrées, souvent à la grenade, lors de la marche du RHDP sur la RTI le jeudi 16 décembre 2010. Ce jour-là, les soldats, miliciens et autres mercenaires à la solde de Laurent Gbagbo, ont réprimé sauvagement dans le sang, cette manifestation pourtant pacifique. C’est encore avec sa bénédiction, que ses tueurs ont enlevé, entre la mi-décembre 2010 et la fin janvier 2011, d’honnêtes citoyens supposés être des militants RHDP. Certains ont torturés à mort. D’autres froidement exécutés.
C’est toujours l’ordre de Laurent Gbagbo que sept femmes ont été lâchement canardées jeudi 3 mars à Abobo. Leur seul tort : avoir dénoncé l’imposture de Laurent Gbagbo qui s’accrochait désespérément au pouvoir après avoir été battu dans les urnes par l’actuel chef d’Etat Alassane Ouattara. C’est encore et toujours sous Laurent Gbagbo, qu’un obus a été lancé dans un marché d’Abobo le jeudi 17 mars, faisant une trentaine de morts, pour l’essentiel des femmes. On n’oublie pas les nombreux enlèvements et exécutions sommaires commis par des forces spéciales de Gbagbo, le supplice du pneu à Yopougon… La liste des crimes imputables au mentor des frontistes est longue, très longue même. C’est pourquoi, l’ancien président passera, aux yeux de beaucoup d’observateurs, ses vieux jours dans les geôles de La Haye. Il y retrouvera un certain Charles Taylor, ancien Président du Liberia poursuivi et condamné pour meurtres, viols, démembrements de victimes, enrôlement d`enfants soldats et esclavage sexuel. Il risque la prison à vie.
Après le libérien Taylor, le soudanais El Béchir et bientôt le libyen Kadhafi, Gbagbo sera certainement le cinquième chef d’Etat contre lequel, la CPI émettra un mandat d’arrêt international. Une entrée dans l’histoire par la petite porte dont lui, l’Historien aurait pu bien se passer. Hélas.
Y.S