Le président vénézuélien Hugo Chavez, en convalescence à Cuba après une opération d'un abcès pelvien, serait dans "un état critique", selon un journal de Miami. "Nous avons Chavez pour longtemps", a rétorqué le vice-président à Caracas, Elias Jaua.
Opéré à Cuba le 10 juin dernier d'un abcès pelvien, Hugo Chavez serait dans "un état critique" selon El Nuevo Herald. Samedi, ce journal de Miami, en langue espagnole, a en effet annoncé que le président vénézuélien n'était pas "à l'article de la mort", mais dans un état "compliqué", en citant des sources du renseignement américain non identifiées. L'information a rapidement été démentie à Caracas par le vice-président, Elias Jaua. "La droite nationale est comme folle, et se frotte les mains (…) en parlant de la mort du président", a-t-il dénoncé, avant d'ajouter : "Nous avons Chavez pour longtemps". Sur Twitter, les réactions se sont enchaînées. Le ministre de l'Information vénézuélien, Andrés Izarra, a demandé à ses compatriotes de ne pas se faire "l'écho de ce que dit la canaille". "Le commandant est en train de se remettre", a-t-il précisé. Un avis partagé par le secrétaire d'Etat pour l'Europe, Temir Porras : "Le président Chavez se remet bien de son opération. Que les ennemis cessent de rêver". Comme pour mettre un terme à ces allégations, Hugo Chavez lui-même a posté des messages sur le réseau social dans la nuit de samedi à dimanche, se réjouissant notamment de la venue de ses petits-enfants et de sa fille cadette. Et se félicitant également de l'action menée par son gouvernement. Le 24 juin, le chef de l'Etat avait une première fois brisé le silence pour envoyer ses félicitations aux militaires de son pays à l'occasion de la journée des forces armées. "Je suis avec vous d'ici (de Cuba, ndlr) au cours de chaque journée difficile. Hasta la victoria siempre!", écrivait-il alors, sans faire mention ni de son état de santé, ni de son retour au pays.
De retour dans 10 jours ?
"Nous ne savons pas exactement quand il reviendra. Il faut attendre l'évaluation des médecins, mais dans peu de jours, 10 à 12 jours, le président sera là", déclarait jeudi son frère, Adan Chavez, sur la chaîne de télévision officielle VTV. "Vous pouvez avoir confiance car je viens de là-bas", assurait-il alors. Le même jour, le ministre de la Défense, le général Carlos Mata Figueroa, expliquait pour sa part qu'Hugo Chavez était "plus fort que jamais", mais qu'il ne rentrerait pas à Caracas avant d'y être prêt. Hugo Chavez, âgé de 56 ans, avait dû être opéré d'urgence le 10 juin dernier à La Havane (Cuba), où il se trouvait pour une tournée officielle. Mais son éloignement et l'absence de nouvelles avaient suscité la controverse au Venezuela, alimentant les rumeurs. Sur Internet, certains évoquaient une maladie en phase terminale ou une opération de chirurgie esthétique. Il s'agirait – officiellement – d'un abcès pelvien, du à une accumulation de pus dans la région inférieure de l'abdomen. Mais jusqu'à présent, aucun rapport médical n'a évoqué le degré de gravité de l'opération. La coalition d'opposition pour l'Unité démocratique (MUD) a, elle, demandé la publication de rapports médicaux quotidien sur l'état de santé du président. Sans succès.
Opéré à Cuba le 10 juin dernier d'un abcès pelvien, Hugo Chavez serait dans "un état critique" selon El Nuevo Herald. Samedi, ce journal de Miami, en langue espagnole, a en effet annoncé que le président vénézuélien n'était pas "à l'article de la mort", mais dans un état "compliqué", en citant des sources du renseignement américain non identifiées. L'information a rapidement été démentie à Caracas par le vice-président, Elias Jaua. "La droite nationale est comme folle, et se frotte les mains (…) en parlant de la mort du président", a-t-il dénoncé, avant d'ajouter : "Nous avons Chavez pour longtemps". Sur Twitter, les réactions se sont enchaînées. Le ministre de l'Information vénézuélien, Andrés Izarra, a demandé à ses compatriotes de ne pas se faire "l'écho de ce que dit la canaille". "Le commandant est en train de se remettre", a-t-il précisé. Un avis partagé par le secrétaire d'Etat pour l'Europe, Temir Porras : "Le président Chavez se remet bien de son opération. Que les ennemis cessent de rêver". Comme pour mettre un terme à ces allégations, Hugo Chavez lui-même a posté des messages sur le réseau social dans la nuit de samedi à dimanche, se réjouissant notamment de la venue de ses petits-enfants et de sa fille cadette. Et se félicitant également de l'action menée par son gouvernement. Le 24 juin, le chef de l'Etat avait une première fois brisé le silence pour envoyer ses félicitations aux militaires de son pays à l'occasion de la journée des forces armées. "Je suis avec vous d'ici (de Cuba, ndlr) au cours de chaque journée difficile. Hasta la victoria siempre!", écrivait-il alors, sans faire mention ni de son état de santé, ni de son retour au pays.
De retour dans 10 jours ?
"Nous ne savons pas exactement quand il reviendra. Il faut attendre l'évaluation des médecins, mais dans peu de jours, 10 à 12 jours, le président sera là", déclarait jeudi son frère, Adan Chavez, sur la chaîne de télévision officielle VTV. "Vous pouvez avoir confiance car je viens de là-bas", assurait-il alors. Le même jour, le ministre de la Défense, le général Carlos Mata Figueroa, expliquait pour sa part qu'Hugo Chavez était "plus fort que jamais", mais qu'il ne rentrerait pas à Caracas avant d'y être prêt. Hugo Chavez, âgé de 56 ans, avait dû être opéré d'urgence le 10 juin dernier à La Havane (Cuba), où il se trouvait pour une tournée officielle. Mais son éloignement et l'absence de nouvelles avaient suscité la controverse au Venezuela, alimentant les rumeurs. Sur Internet, certains évoquaient une maladie en phase terminale ou une opération de chirurgie esthétique. Il s'agirait – officiellement – d'un abcès pelvien, du à une accumulation de pus dans la région inférieure de l'abdomen. Mais jusqu'à présent, aucun rapport médical n'a évoqué le degré de gravité de l'opération. La coalition d'opposition pour l'Unité démocratique (MUD) a, elle, demandé la publication de rapports médicaux quotidien sur l'état de santé du président. Sans succès.
