«Celui qui se fie à la France paie le prix de sa vie», avertit le célèbre sociologue ivoirien, Dédi Séry. S’appuyant sur la résolution 1975 la France a lancé ses hélicos de combat à l’assaut des armes lourdes de l’armée ivoirienne. Non pas pour protéger les civils comme elle le faisait croire, mais pour affaiblir les forces fidèles à Laurent Gbagbo. Ainsi, lorsque les combattants pro-Ouattara peinaient à prendre les centres névralgiques et stratégiques
d’Abidjan, la France, emportée par sa ruse légendaire, proclamait par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, «même si Ouattara le demandait, il n’était pas question pour les forces françaises d’aller chercher Gbagbo dans son bunker». Hélas, la paille des mots n’est pas le grain des choses. Entre le discours et les actes, il y a un hiatus. Le dimanche 10 avril 2011, la France a décidé de «finir le travail». Reclus dans un hôtel de la
Riviera, notre soif d’informations nous a poussé à composer le numéro d’un habitué de la résidence de Laurent Gbgabo. Nous vous publions la courte conversation qui en disait long sur l’imminence de la chute de Laurent Gbagbo.
Bonsoir Zé !
Bonsoir Tché !
On dit quoi à la résidence.
Ce n’est pas bon.
Pourquoi ?
Les gens vont entrer en jeu la nuit. En plus des 700 bérets verts, 300 autres viennent cette nuit pour une opération commando. Ils vont partir la même nuit.
Et nos amis Angolais ?
Je n’ai aucune information sur le sujet. Je t’appelle demain pour d’autres infos. Si le PR est encore là.
Ça va aller !
Attendons que le soleil se lève d’abord. Ce n’est pas bon.
Ok, bonne nuit.
Le lendemain, 11 avril 2011, Laurent Gbagbo est arrêté. Par les combattants pro-Ouattara se défend la France. Ses forces, selon elle, n’ont fait que créer un cordon autour de la résidence, pour éviter que la zone soit «infectée» par des combattants incontrôlés. Ce cordon autour de la résidence du chef de l’Etat était-il prescrit par la résolution 1975 ? Assurément pas. Les forces fidèles à Laurent Gbagbo gagnaient du terrain. Et ça la France «sarkozienne» ne pouvait l’accepter. Elle a décidé de renverser celui qui est devenu son cauchemar dans le pré-carré. Tout autre version des faits n’est que montage grotesque.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr
d’Abidjan, la France, emportée par sa ruse légendaire, proclamait par la voix de son ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé, «même si Ouattara le demandait, il n’était pas question pour les forces françaises d’aller chercher Gbagbo dans son bunker». Hélas, la paille des mots n’est pas le grain des choses. Entre le discours et les actes, il y a un hiatus. Le dimanche 10 avril 2011, la France a décidé de «finir le travail». Reclus dans un hôtel de la
Riviera, notre soif d’informations nous a poussé à composer le numéro d’un habitué de la résidence de Laurent Gbgabo. Nous vous publions la courte conversation qui en disait long sur l’imminence de la chute de Laurent Gbagbo.
Bonsoir Zé !
Bonsoir Tché !
On dit quoi à la résidence.
Ce n’est pas bon.
Pourquoi ?
Les gens vont entrer en jeu la nuit. En plus des 700 bérets verts, 300 autres viennent cette nuit pour une opération commando. Ils vont partir la même nuit.
Et nos amis Angolais ?
Je n’ai aucune information sur le sujet. Je t’appelle demain pour d’autres infos. Si le PR est encore là.
Ça va aller !
Attendons que le soleil se lève d’abord. Ce n’est pas bon.
Ok, bonne nuit.
Le lendemain, 11 avril 2011, Laurent Gbagbo est arrêté. Par les combattants pro-Ouattara se défend la France. Ses forces, selon elle, n’ont fait que créer un cordon autour de la résidence, pour éviter que la zone soit «infectée» par des combattants incontrôlés. Ce cordon autour de la résidence du chef de l’Etat était-il prescrit par la résolution 1975 ? Assurément pas. Les forces fidèles à Laurent Gbagbo gagnaient du terrain. Et ça la France «sarkozienne» ne pouvait l’accepter. Elle a décidé de renverser celui qui est devenu son cauchemar dans le pré-carré. Tout autre version des faits n’est que montage grotesque.
Tché Bi Tché
zanbi05641405@yahoo.fr