Les rideaux sont tombés, hier, sur la 4e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua). Sur le grand podium, installé à cet effet, des vedettes locales, sous-régionales et françaises se sont succédé pendant trois jours.
La fête a été sémillante. Ce qui aurait pu être vécu comme un duel, a finalement tourné à une réelle communion entre deux générations d’artistes et les populations d’Anoumabo, une bourgade de la commune de Marcory. D’une part, les aînés conduits par la mama, Patience Dabany, Meiway, Kodjo Antwi, Mawa Traoré, Shékina et d’autre part, la nouvelle génération avec Soprano, Floby, Arafat Dj, Nestor David, Aboutou Roots. Débutée vendredi, sur la rue baptisée Magic System, la 4e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) a vu se succéder des stars de la musique ivoirienne, africaine et mondiale sur le gigantesque podium installé pour l’occasion. Montée sur scène après 23h, vendredi, la diva, Patience Dabany, n’a pas laissé de répit à la foule venue lui manifester son admiration. Hystérie collective, reprise en chœur des différentes chansons, dont ‘’Ewawa’’, ‘’L’amour d’une mère’’, ‘’On vous connaît’’, ‘’C’est Djazé’’ ont donné du tonus à la mama. La même nuit, les fêtards qui ne s’étaient pas remis des envolées lyriques d’Omar Pene, de Mawa Traoré et autres Honakamy ont subi l’extraordinaire prestation du ‘’dieu’’ du ‘’reggae-highlife’’ ghanéen, Kodjo Antwi, qui seul détient le secret de la débauche d’énergie qui a été la sienne. L’interprétation de la chanson ‘’Mignataba’’, bien connue du public, a été le pic de la prestation. Ragaillardie par la beauté des spectacles de la veille et le beau temps toute la journée du samedi, la masse humaine ne s’est pas fait prier pour le second rendez-vous. Car l’affiche de la soirée était très attrayante voire ensorcelante. Arafat Dj ou commandant Zabra a enflammé le public tôt le matin du dimanche. Des cris à gorge déployée ont accompagné sa montée et sa descente de scène. Certaines jeunes filles ont coulé des larmes de joie. Son semi-live, incrusté de séances de danses, exécutées par ses danseurs avec dextérité, a amené les jeunes à scander « y a pas l’homme pour lui ! » (Il est le meilleur). Mais dans un autre style et genre musical, il y a eu « l’homme pour lui ». En effet, le chanteur français d’origine comorienne, Soprano, a mesuré la chaleur d’une masse humaine, divisée en deux groupes. La partie Magic (côté droit) et le system (côté gauche). Lui et son frère Carlos ont suivi la montée du mercure au sein du public ivoirien en délire. Le résultat est sans équivoque, « c’est le public le plus chaud du monde », tranchent-ils. Le duo sur la chanson ‘’Chérie coco’’ avec les ‘’gaous d’Anoumabo’’ qui est un tube en France actuellement, n’a pas laissé le temps aux festivaliers de souffler. Le groupe zouglou qui a remporté quatorze disques d’or, a émerveillé sa population sous le regard médusé du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et les pas de danse ajustés du commandant Wattao. Spyrow en reggae et le groupe de chansons chrétiennes Shékina ont, eux-aussi, laissé leurs empreintes dans le village des ‘’magiciens’’. L’onction de Nestor David et le bal poussière de Frédéric Ehui Meiway, expert dans ce domaine, ont annoncé la couleur chatoyante de la prochaine édition. Car, à peine celle de 2011, a-t-elle fermé ses portes que la bourgade remet le couvert pour 2012.
Sanou A.
La fête a été sémillante. Ce qui aurait pu être vécu comme un duel, a finalement tourné à une réelle communion entre deux générations d’artistes et les populations d’Anoumabo, une bourgade de la commune de Marcory. D’une part, les aînés conduits par la mama, Patience Dabany, Meiway, Kodjo Antwi, Mawa Traoré, Shékina et d’autre part, la nouvelle génération avec Soprano, Floby, Arafat Dj, Nestor David, Aboutou Roots. Débutée vendredi, sur la rue baptisée Magic System, la 4e édition du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo (Femua) a vu se succéder des stars de la musique ivoirienne, africaine et mondiale sur le gigantesque podium installé pour l’occasion. Montée sur scène après 23h, vendredi, la diva, Patience Dabany, n’a pas laissé de répit à la foule venue lui manifester son admiration. Hystérie collective, reprise en chœur des différentes chansons, dont ‘’Ewawa’’, ‘’L’amour d’une mère’’, ‘’On vous connaît’’, ‘’C’est Djazé’’ ont donné du tonus à la mama. La même nuit, les fêtards qui ne s’étaient pas remis des envolées lyriques d’Omar Pene, de Mawa Traoré et autres Honakamy ont subi l’extraordinaire prestation du ‘’dieu’’ du ‘’reggae-highlife’’ ghanéen, Kodjo Antwi, qui seul détient le secret de la débauche d’énergie qui a été la sienne. L’interprétation de la chanson ‘’Mignataba’’, bien connue du public, a été le pic de la prestation. Ragaillardie par la beauté des spectacles de la veille et le beau temps toute la journée du samedi, la masse humaine ne s’est pas fait prier pour le second rendez-vous. Car l’affiche de la soirée était très attrayante voire ensorcelante. Arafat Dj ou commandant Zabra a enflammé le public tôt le matin du dimanche. Des cris à gorge déployée ont accompagné sa montée et sa descente de scène. Certaines jeunes filles ont coulé des larmes de joie. Son semi-live, incrusté de séances de danses, exécutées par ses danseurs avec dextérité, a amené les jeunes à scander « y a pas l’homme pour lui ! » (Il est le meilleur). Mais dans un autre style et genre musical, il y a eu « l’homme pour lui ». En effet, le chanteur français d’origine comorienne, Soprano, a mesuré la chaleur d’une masse humaine, divisée en deux groupes. La partie Magic (côté droit) et le system (côté gauche). Lui et son frère Carlos ont suivi la montée du mercure au sein du public ivoirien en délire. Le résultat est sans équivoque, « c’est le public le plus chaud du monde », tranchent-ils. Le duo sur la chanson ‘’Chérie coco’’ avec les ‘’gaous d’Anoumabo’’ qui est un tube en France actuellement, n’a pas laissé le temps aux festivaliers de souffler. Le groupe zouglou qui a remporté quatorze disques d’or, a émerveillé sa population sous le regard médusé du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko et les pas de danse ajustés du commandant Wattao. Spyrow en reggae et le groupe de chansons chrétiennes Shékina ont, eux-aussi, laissé leurs empreintes dans le village des ‘’magiciens’’. L’onction de Nestor David et le bal poussière de Frédéric Ehui Meiway, expert dans ce domaine, ont annoncé la couleur chatoyante de la prochaine édition. Car, à peine celle de 2011, a-t-elle fermé ses portes que la bourgade remet le couvert pour 2012.
Sanou A.