ABIDJAN, 27 juin 2011 - Une délégation de la Cour pénale internationale (CPI) est arrivée lundi soir à Abidjan pour une mission en Côte d`Ivoire, avant une éventuelle enquête sur des crimes contre l`humanité et crimes de guerre commis durant la crise récente, a constaté un photographe de l`AFP.
La délégation du bureau du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, est menée par la procureure adjointe Fatou Bensouda.
Jusqu`à son départ le 6 juillet, elle sera chargée notamment d`évaluer les conditions de sécurité dans lesquelles l`enquête pourrait être conduite, selon une source proche du dossier.
Elle doit rencontrer mardi le Premier ministre Guillaume Soro, le chef de l`Etat Alassane Ouattara et le président de la Commission "Vérité, dialogue et réconciliation", Charles Konan Banny, selon le programme officiel.
La délégation a prévu aussi de se rendre dans l`intérieur du pays, notamment dans l`Ouest, région la plus durement frappée par les violences avec Abidjan.
M. Moreno-Ocampo a demandé le 23 juin aux juges de l`autoriser à mener une enquête sur des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre commis depuis la présidentielle du 28 novembre 2010, dont sont accusés le camp Ouattara et
celui de l`ex-président Laurent Gbagbo.
La crise née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin a été marquée jusqu`à début mai par au moins 3.000 tués, 72 disparus et plus de 100 cas de viol, selon les chiffres du bureau du procureur.
La délégation du bureau du procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, est menée par la procureure adjointe Fatou Bensouda.
Jusqu`à son départ le 6 juillet, elle sera chargée notamment d`évaluer les conditions de sécurité dans lesquelles l`enquête pourrait être conduite, selon une source proche du dossier.
Elle doit rencontrer mardi le Premier ministre Guillaume Soro, le chef de l`Etat Alassane Ouattara et le président de la Commission "Vérité, dialogue et réconciliation", Charles Konan Banny, selon le programme officiel.
La délégation a prévu aussi de se rendre dans l`intérieur du pays, notamment dans l`Ouest, région la plus durement frappée par les violences avec Abidjan.
M. Moreno-Ocampo a demandé le 23 juin aux juges de l`autoriser à mener une enquête sur des crimes contre l`humanité et des crimes de guerre commis depuis la présidentielle du 28 novembre 2010, dont sont accusés le camp Ouattara et
celui de l`ex-président Laurent Gbagbo.
La crise née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin a été marquée jusqu`à début mai par au moins 3.000 tués, 72 disparus et plus de 100 cas de viol, selon les chiffres du bureau du procureur.