«Au regard du bilan de la (FESCI) pendant cette décennie (2000- 2011), l’on est tenté de se poser la question de son avenir. Faut-il encore qu’elle existe ?
Ces interrogations nécessitent réflexion et doivent être traité sans passion mais plutôt avec objectivité et dans un esprit de préservation de la démocratie en Côte d’Ivoire.
La crise postélectorale était le symbole de la volonté du peuple à recouvrer la liberté sous tous ses angles et faire respecter la démocratie. Aujourd’hui, décider de dissoudre la FESCI, serait agir contre la liberté d’expression et d’association reconnues dans toutes les démocraties et confirmée dans notre constitution. Je ne dirai pas que la FESCI a mal agi, mais, je dis plutôt que les individus responsables de la FESCI, ont mal agi. Il faut responsabiliser ceux qui ont causé à travers la FESCI du tort à la Côte d’Ivoire et aux ivoiriens. Ceux-ci sont individuellement responsables de leurs agissements, qui je le pense, ne sont pas conformes aux textes de la FESCI. En tant que responsable d’un mouvement d’élèves et d’étudiants, je milite pour le pluralisme syndical donc, contre la dissolution de toute structure syndicale. Tous les syndicats doivent exister et la liberté syndicale doit être préservée et protégée. Cependant, il faut que ceux qui, à travers la FESCI ont tué, brimé et humilié les ivoiriens en général, les élèves et étudiants en particulier, paient pour leurs actes. Cela servira de leçon et aidera à repenser les comportements des syndicats dans notre milieu.
La FESCI n’a plus de militants, ni de sympathisants. L’essentiel des élèves et étudiants la hait, la déteste. Elle se fait craindre plutôt que de se faire aimer. La FESCI mourra d’elle-même, puisqu’aucune structure ne peut exister sans militants véritables. Je conseille plutôt aux autorités de ne pas se salir les mains en décidant de dissoudre la FESCI qui, en réalité, est déjà morte par ses actes. Il faut plutôt que les autorités communiquent avec les syndicats, ne les priment pas et évitent de faire d’un syndicat leur propriété. Chaque syndicat doit être libre et autonome. Nous travaillerons pour le bien-être des élèves et des étudiants et seuls, ceux-ci doivent nous juger. Il faut désormais dissocier les rôles. Les élèves et étudiants ont leur rôle à jouer au côté des autres acteurs du monde de l’éducation et de la formation. En outre, une école sans syndicats serait une dictature, donc une entrave à la démocratie.
Ainsi, nous devons ensemble travailler à redresser l’image des élèves et étudiants, à l’effet de redynamiser l’école ivoirienne. Pour le CEECI, notre leitmotiv est « une école nouvelle dans un esprit nouveau ». La Côte d’Ivoire doit être compétitive dans tous les domaines et aucun acteur n’est moins utile que l’autre. Nous en appelons à une rencontre d’abord entre l’ensemble des syndicats d’élèves et d’étudiants, ensuite entre les syndicats et les trois ministères de tutelle, à savoir : le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » Scientifique.
Point de vue du CEECI (Comité des Elèves et Etudiants de Côte d`Ivoire)
Ces interrogations nécessitent réflexion et doivent être traité sans passion mais plutôt avec objectivité et dans un esprit de préservation de la démocratie en Côte d’Ivoire.
La crise postélectorale était le symbole de la volonté du peuple à recouvrer la liberté sous tous ses angles et faire respecter la démocratie. Aujourd’hui, décider de dissoudre la FESCI, serait agir contre la liberté d’expression et d’association reconnues dans toutes les démocraties et confirmée dans notre constitution. Je ne dirai pas que la FESCI a mal agi, mais, je dis plutôt que les individus responsables de la FESCI, ont mal agi. Il faut responsabiliser ceux qui ont causé à travers la FESCI du tort à la Côte d’Ivoire et aux ivoiriens. Ceux-ci sont individuellement responsables de leurs agissements, qui je le pense, ne sont pas conformes aux textes de la FESCI. En tant que responsable d’un mouvement d’élèves et d’étudiants, je milite pour le pluralisme syndical donc, contre la dissolution de toute structure syndicale. Tous les syndicats doivent exister et la liberté syndicale doit être préservée et protégée. Cependant, il faut que ceux qui, à travers la FESCI ont tué, brimé et humilié les ivoiriens en général, les élèves et étudiants en particulier, paient pour leurs actes. Cela servira de leçon et aidera à repenser les comportements des syndicats dans notre milieu.
La FESCI n’a plus de militants, ni de sympathisants. L’essentiel des élèves et étudiants la hait, la déteste. Elle se fait craindre plutôt que de se faire aimer. La FESCI mourra d’elle-même, puisqu’aucune structure ne peut exister sans militants véritables. Je conseille plutôt aux autorités de ne pas se salir les mains en décidant de dissoudre la FESCI qui, en réalité, est déjà morte par ses actes. Il faut plutôt que les autorités communiquent avec les syndicats, ne les priment pas et évitent de faire d’un syndicat leur propriété. Chaque syndicat doit être libre et autonome. Nous travaillerons pour le bien-être des élèves et des étudiants et seuls, ceux-ci doivent nous juger. Il faut désormais dissocier les rôles. Les élèves et étudiants ont leur rôle à jouer au côté des autres acteurs du monde de l’éducation et de la formation. En outre, une école sans syndicats serait une dictature, donc une entrave à la démocratie.
Ainsi, nous devons ensemble travailler à redresser l’image des élèves et étudiants, à l’effet de redynamiser l’école ivoirienne. Pour le CEECI, notre leitmotiv est « une école nouvelle dans un esprit nouveau ». La Côte d’Ivoire doit être compétitive dans tous les domaines et aucun acteur n’est moins utile que l’autre. Nous en appelons à une rencontre d’abord entre l’ensemble des syndicats d’élèves et d’étudiants, ensuite entre les syndicats et les trois ministères de tutelle, à savoir : le Ministère de l’Education Nationale, le Ministère de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle et le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche » Scientifique.
Point de vue du CEECI (Comité des Elèves et Etudiants de Côte d`Ivoire)