Le Président de la République a signé l’Ordonnance n°2011-121 du 22 juin 2011, portant budget de l’Etat pour la gestion 2011, à l’issue du Conseil des ministres du mercredi 22 juin 2011. Le budget 2011 ainsi adopté est bâti sur la base de l’hypothèse d’une croissance négative de l’économie ivoirienne de l’ordre de 6,3%. Il prend en compte l’hypothèse d’amélioration progressive de la sécurité sur toute l’étendue du territoire national, la reprise progressive de l’activité économique et de la coopération avec les partenaires au développement. Les priorités du projet de budget 2011 portent sur la restauration de l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire national, la restauration de la sécurité des personnes et des biens, la satisfaction des besoins sociaux immédiats des populations, le démarrage de certains investissements nationaux pour impulser l’activité, notamment à travers le Programme d’urgence présidentiel. Les ressources et les dépenses du projet de budget 2011 s’établissent à 3 050,5 milliards de Fcfa. Au niveau des ressources se répartissent entre celles d’origine intérieure d’un montant de 2 086,2 milliards soit 68,4%, les ressources extérieures de 603,7 milliards, soit 19,8% et les autres financements à finaliser à hauteur de 360,5 milliards, soit (11,8%). En effet, ce budget a la particularité d’intégrer un poste d’appuis extérieurs additionnels à conclure, pour permettre au Gouvernement de poursuivre ses efforts de mobilisation de ressources en vue de faire face aux besoins identifiés. Les ressources intérieures concernent les recettes fiscales estimées à 1 216,3 milliards, contre 1834,9 milliards, en raison de l’impact de la crise post électorale et les emprunts 804,6 milliards de F Cfa. Pour ce qui est des dépenses, elles comprennent notamment le service de la dette pour un montant de 1 291,5 milliards (42,3%), la masse salariale prévue à 727,3 milliards, les abonnements de 46,3 milliards, la normalisation pour 84,9 milliards et les investissements d’un montant de 340,1 milliards. Les dépenses d’investissement prennent notamment en compte les grands travaux d’investissement à hauteur de 40 milliards, le Fonds d’Investissement en Milieu Rural pour un montant de 10 milliards, le Programme présidentiel d’urgence à hauteur de 45 milliards. Par nature de dépenses, malgré les contraintes financières, le budget 2011 accorde la priorité aux dépenses liées à la lutte contre la pauvreté avec une dotation de 840,1, milliards. Le gouvernement entend faire l’évaluation des dépenses et des recettes du premier trimestre 2011, en vue de la prise en compte des éléments validés dans un collectif budgétaire. Par ailleurs, des dispositions particulières sont prises pour encadrer l’exécution budgétaire, notamment la traduction du budget de l’Etat en «budget base caisse», pour garantir un rythme d’engagement des dépenses en fonction de celui de la mobilisation des recettes, la rationalisation de la gestion des avances de trésorerie, l’évaluation trimestrielle des Directeurs des affaires administratives et financières (Daaf) des Ministères.
Source : minecofin.gov.ci
Nb :le titre est de la rédaction
Source : minecofin.gov.ci
Nb :le titre est de la rédaction