La Cour pénale internationale (CPI) travaillera sur les crimes commis par "toutes les parties" lors de la crise
post-électorale en Côte d`Ivoire, a déclaré mardi à Abidjan la procureure adjointe de la CPI, Fatou Bensouda.
"Nous allons nous pencher sur les crimes de toutes les parties", a averti Mme Bensouda, s`exprimant devant la presse après un entretien avec le chef de l`Etat Alassane Ouattara.
Elle conduit une délégation de la Cour arrivée lundi pour une "mission d`évaluation", portant notamment sur la situation sécuritaire, avant une éventuelle enquête de la CPI sur les crimes contre l`humanité et crimes de
guerre commis durant la crise. La mission doit s`achever le 6 juillet.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait demandé le 23 juin aux juges de l`autoriser à mener une enquête sur les crimes commis depuis la présidentielle du 28 novembre 2010, dont sont accusés le camp Ouattara et
celui de l`ex-président Laurent Gbagbo.
Le président Ouattara "nous a assurés qu`il n`y a aucun projet de protéger qui que ce soit, et qu`aucun responsable des crimes très graves dont la CPI a la juridiction ne sera protégé", a poursuivi la procureure.
"C`est important pour la crédibilité de la cour parce que cela va montrer son indépendance en même temps que son impartialité", a-t-elle expliqué, ajoutant avoir reçu l`assurance d`une "pleine coopération" des autorités ivoiriennes.
La crise née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin a été marquée jusqu`à début mai par au moins 3.000 tués, 72 disparus et plus de 100 cas de viol, selon les chiffres du bureau du procureur.
La justice ivoirienne enquête sur les atteintes à l`autorité de l`Etat et les crimes économiques, Abidjan ayant demandé à la CPI de juger les crimes contre l`humanité et crimes de guerre.
post-électorale en Côte d`Ivoire, a déclaré mardi à Abidjan la procureure adjointe de la CPI, Fatou Bensouda.
"Nous allons nous pencher sur les crimes de toutes les parties", a averti Mme Bensouda, s`exprimant devant la presse après un entretien avec le chef de l`Etat Alassane Ouattara.
Elle conduit une délégation de la Cour arrivée lundi pour une "mission d`évaluation", portant notamment sur la situation sécuritaire, avant une éventuelle enquête de la CPI sur les crimes contre l`humanité et crimes de
guerre commis durant la crise. La mission doit s`achever le 6 juillet.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait demandé le 23 juin aux juges de l`autoriser à mener une enquête sur les crimes commis depuis la présidentielle du 28 novembre 2010, dont sont accusés le camp Ouattara et
celui de l`ex-président Laurent Gbagbo.
Le président Ouattara "nous a assurés qu`il n`y a aucun projet de protéger qui que ce soit, et qu`aucun responsable des crimes très graves dont la CPI a la juridiction ne sera protégé", a poursuivi la procureure.
"C`est important pour la crédibilité de la cour parce que cela va montrer son indépendance en même temps que son impartialité", a-t-elle expliqué, ajoutant avoir reçu l`assurance d`une "pleine coopération" des autorités ivoiriennes.
La crise née du refus de M. Gbagbo de céder le pouvoir après le scrutin a été marquée jusqu`à début mai par au moins 3.000 tués, 72 disparus et plus de 100 cas de viol, selon les chiffres du bureau du procureur.
La justice ivoirienne enquête sur les atteintes à l`autorité de l`Etat et les crimes économiques, Abidjan ayant demandé à la CPI de juger les crimes contre l`humanité et crimes de guerre.